Les affaires tragiques.

Il serait impardonnable ne pas inclure cette réalité psychiatrique.

 

 

La schizophrénie est surtout connue du public par ses affaires tragiques, lesquelles sont relayées dans les médias. Et les réactions sont toujours très vivaces étant donné l’irresponsabilité pénale prononcée envers les auteurs de crimes perpétrés dans toutes leurs horreurs. Bien souvent, les victimes sont des personnes croisées par hasard, de tout âge, ce qui rend ces crimes encore plus intolérables.

 

Dans toutes ses affaires, on retrouve des similitudes de faits :

- Il ne prenait pas sa médication et même n’était plus suivi psychiatriquement.

- Il entendait des voix lui ordonnant des ordres.

- Des crimes perpétrés à l’arme blanche.

 

Ce que l’on peut dire aussi, que les premiers touchés, ce sont eux-mêmes par un taux de suicide important. Qu’aussi les victimes sont le personnel hospitalier ainsi que les proches familiaux : parents et grands-parents.

 

L’état psychique altéré vous met en état de croire à vos perceptions et d’y obéir ; se sentir persécuté relève, pour eux, d’un état de peur donc d’un droit de défense sans concession. Ces malades dangereux -pour la société et pour eux-mêmes- ne doivent pas être en errance, ils doivent être soignés, suivis en hôpital jusqu’à stabilisation de leur état mental.

 

C’est un problème de société face à ces personnes jugées dangereuses, toujours en déni de maladie et majeurs de surcroît ; ce qui implique une hospitalisation d’office ordonnée par un tiers. Une procédure qui pose problème...

 

Face à ces tragédies, nous ne pouvant que rendre hommage à ceux et celles qui en ont perdu la vie dans une horreur insoutenable.

 

La douleur et la souffrance ne sont pas collectives, elles sont certainement partageables, mais elles sont toujours individuelles et nous n’avons pas de mots à crier devant cette injustice qui accable les familles et les proches des victimes.

 

Sans oublier d’avoir une pensée particulière à tout le personnel hospitalier qui œuvre dans des conditions particulièrement difficiles.

 

 

L’intolérable ne doit plus se reproduire.

 

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Les Journées Francophones de la Schizophrénie.

Exposition organisée par l’association Schizo ?...Oui !

Page incorporée le vendredi 15 janvier 2010