Le fils de Dieu était-il schizophrène ?

Article du Blog « Bien se soigner » du 25 septembre 2007

Source <http://sineurbe.unblog.fr/2007/09/25/jesus-schizophrene><www.louisecourteau.com/nouveautes.php >   

Sa conclusion.

Jésus était en réalité un être très souffrant, perturbé par des hallucinations auditives et visuelles permanentes. Ses décompensations ont été parfois violentes. Il n'a jamais pu s'adapter à la société de son époque, il s'est isolé et réfugié dans sa croyance selon laquelle, fils de Dieu, il était venu sauver l'humanité.

S'il vivait aujourd'hui, il serait immédiatement interné et bourré d'antipsychotiques.

 Intervention de Sissi.

Moi qui suis sortie d’un milieu sectaire évangélique où on croyait à la bible, j’ai quand même pu constater en étudiant les caractéristiques d’un gourou que Jésus avait des traits similaires : tout comme un gourou il n’y a pas de carottes sans menaces : par exemple il parlait d’amour, mais aussi menaçait celui qui ne croyait pas en lui, prétendant être la vérité.  

Un gourou exige une confiance aveugle en lui et menace ceux qui ont un esprit critique. Car le grand problème est la perte de tout esprit critique ce qui est très dangereux. Ainsi un gourou peu aussi faire quelques cadeaux mais tôt ou tard il demandera des comptes.
Quand je lis l’ancien testament, que de guerre, de peuples exterminés soit disant parce qu’ils vénéraient d’autres dieux. Alors qu’un des commandements de Dieu n’est de ne pas tuer.
Et dans le nouveau testament, idem, les menaces par la bouche des apôtres on peut en lire jusqu’à la fin du livre. Pour moi la bible est un livre à tendance intégriste qui est dangereux.
 

Et Jésus avec. Jésus a reproché à Thomas de n’avoir pas cru en sa résurrection en lui disant “heureux ceux qui croient sans avoir vu “…justement c’est preuve que Thomas avait la tête sur les épaules et un esprit critique et Jésus le lui reproche indirectement. Un gourou aussi va lancer plein de menaces à quiconque ne place pas sa confiance en lui.
Et idem dans les églises que j’ai fréquenté, les gens ont l’air ouvert et sympa, mais ce n’est qu’une apparence. Allez leur dire que vous trouvez des choses intéressantes dans d’autres religions et ils vont commencer à vous juger et vouloir vous “évangéliser”. Donc derrière l’apparence se cache toujours une intolérance bien masquée.

Texte complet.

Les religions sont à la fois la pire et la meilleure des choses. La pire car certains discours basés sur des histoires un peu fantasques mènent souvent à des fanatismes meurtriers. La meilleure, car elles apportent un enseignement spirituel et donnent une dignité, une valeur à chacun d'entre nous.

Néanmoins que les esprits ouverts et ceux moins ouverts acceptent enfin d’avoir un autre regard sur le personnage historique qui est le fondateur de la religion chrétienne, qu’ils acceptent aussi de remettre en question leur croyance sans pour autant se croire en danger eux-mêmes. Le doute fait partie de la foi et la complète. La force d'une croyance, c'est de savoir accueillir la critique.

Jésus est venu au monde en Israël, il y a 2000 ans, d'une façon miraculeuse, né d'une vierge nommée Marie. Il grandit, se fait des disciples, prêche une morale, accomplit des miracles, annonce la venue du Royaume de Dieu et le jugement dernier, est trahi par un de ses disciples, se fait crucifier et ressuscite 3 jours après. Quelle histoire incroyable, tout de même ! Hélas le tableau n'est pas si rose…

Car Marie a été enceinte avant le mariage…Joseph n'était peut-être pas le vrai père. Selon le Talmud juif, effectivement, il est question d'un soldat romain .Jésus a peut-être inventé cette idée d'être le fils de Dieu pour combler cette absence de père qui va le faire souffrir toute sa vie. Ensuite il grandit et à l'adolescence fait quelques fugues répétées qui traduisent un certain déséquilibre psychique. Une fois, il part 3 jours sans avertir ses parents et se réfugie dans le temple pour y tenir des propos bizarres aux docteurs de la loi. Quand ses parents le retrouvent, il marque une réelle indifférence émotionnelle et leur donne une réponse pour le moins délirante : “je suis dans la maison de mon père”.

Ensuite, de 12 à 30 ans, ce sont les “années perdues” de Jésus. C'est le vide dans l’évangile. Certains écrits profanes parlent à ce moment-là, d'un grand voyage en Inde et au Tibet durant 18 ans. Il a peut-être été étudiér ou chercher un mieux-être ailleurs. Des rouleaux antiques mentionnent son passage. Il y a des écrits sur lui dans une librairie à Lhassa et dans le couvent d'Hémis: 200 versets de la vie de “Saint Issa”, nom sous lequel il s'est fait connaître là-bas.

De nombreux écrits signalent sa présence dans plusieurs endroits en Inde et notamment après l'épreuve de la croix. Jésus aurait donc pu survivre à la crucifixion, on l'aurait descendu de la croix avant qu'il ne meure, ce qui expliquerait, bien entendu, sa résurrection.

Et à 30 ans, les évangiles reparlent de lui. Il est baptisé par Jean le Baptiste, une sorte d'excentrique qui, de toute évidence, souffre de quelques dérangements. Il vit dans le désert, vêtu d'une peau de chameau, se nourrissant des sauterelles et passant tout son temps à baptiser des gens dans le Jourdain, tout en proclamant la venue du Messie. Lorsque Jésus, ayant plongé sa tête dans l'eau, la ressort, il est en proie à un délire et à des hallucinations : il voit le ciel se déchirer, l'Esprit de Dieu descendre sur lui et entend une voix ” tu es mon fils bien aimé, tu as toute ma faveur ” (Marc). Après le baptême, Jésus souffre d'une crise aiguë d'angoisse avec anorexie mentale et s'enfuit dans le désert pour 40 jours. Comme Jean le Baptiste, il mange des sauterelles. Et alors il affronte le diable qui le met à l'épreuve en lui demandant de changer des pierres en pains. Jésus qui était alors persuadé d'avoir des pouvoirs surnaturels, lui résiste, puis se sont les anges qui l'approchent et le suivent (Mathieu) Mais on ne dit rien de son retour parmi les siens. Peut-être l'ont-ils récupéré, affamé et déshydraté, bien avant les 40 jours …

Jésus qui était un peu en concurrence avec Jean le Baptiste, son maître spirituel, peut tout à coup avoir toute latitude, lorsque celui-ci est emprisonné, sans doute pour un excès d’excentricité. Alors pour Jésus, les idées de grandeur s'accélèrent : “l'Esprit du Seigneur est sur moi ” (Luc) “Quiconque regarde une femme et la désire a déjà commis dans son cœur l’adultère. Si ton œil droit est une occasion de péché, arrache le et jette le car mieux vaut pour toi que périsse un seul de tes membres et que tout ton corps ne soit pas jeté en enfer ” (Mathieu) Cette déclaration n'est évidemment pas celle de quelqu'un sain d'esprit . C'est un encouragement à l'automutilation que l'on voit souvent chez le schizophrène, pour se prémunir de fauter ou se punir d'avoir ressenti du plaisir. Jésus est de plus en plus déconnecté de la réalité. Il encourage ses disciples à adopter un comportement asocial, en vivant sans argent, de mendicité, aux frais de la société. .

Durant ses nombreuses prédications, Jésus se fait des ennemis et l'opposition qu'il rencontre développe sa paranoïa et sa méfiance.

Il ne parle qu'en paraboles que même ses disciples ont du mal à comprendre. C'est un discours délirant sur le diable, les anges, les justes, les méchants, le royaume des cieux et le jugement dernier: “je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair” (Luc). Parfois même il prend un de ses disciples pour le diable : “passe derrière-moi, Satan! A-t-il dit à Pierre, “pourquoi cherchez-vous à me tuer?” disait-il aux juifs. Ceux-ci lui répondaient : “tu as un démon!” (Ce qui voulait dire à l'époque : tu es fou). Et Jésus restera toujours persuadé qu'on veut le tuer, il avait peur tout le temps, croyait à un complot contre lui.

Il restait souvent seul. Comme bien des schizophrènes, il ne supportait pas la proximité des autres et le contact physique. Alors régulièrement, il s'isolait, pour se calmer, se sentir plus en sécurité. Et à ces moments-là, il entendait la voix de son père et conversait avec lui. Il était seul à le voir et à l'entendre et n'a jamais eu aucune autocritique face à ces hallucinations. Peu à peu, il en arrive à se prendre non plus pour le fils, mais pour Dieu lui-même : “moi et mon Père, nous sommes un” (Jean).

Plusieurs fois Jésus s'est montré violent. Il a tout cassé dans le temple, s'en est pris aussi aux animaux et aux gens en utilisant des cordes comme fouets. Ce sont de vraies crises d'agitation, peut-être se débattait-il contre des démons, des hallucinations. Il terrorisait ses disciples pour les obliger à se soumettre à sa doctrine et il faisait peur avec la Géhenne (l'enfer). Il était véritablement obsédé par le châtiment éternel, par sa croyance en l'enfer et ses délires sur la fin du monde : il parlait de guerre, de famines, de tremblements de terre, de persécutions “et le fils de l'homme (expression qu'il utilisait souvent et qui ne veut rien dire) viendra, escorté de ses anges, pour prendre place sur le trône”. (Mathieu) Il se croyait investi d'un pouvoir royal et capable de condamner les gens à l'enfer ou de leur donner la vie éternelle.

Il a donné sa chair à manger et son sang à boire, ce qui ressemble étrangement à du cannibalisme. Lorsque sur le mont des Oliviers, Jésus en pleine crise d'angoisse, se sent persécuté et trahi, des gouttes de sueur perlent à son front et deviennent du sang. Peut-être ici aussi, un signe d'automutilation, de scarifications.

Ensuite il est emmené devant Pilate qui lui demande s'il se prend toujours pour le fils de Dieu Et là, même devant une menace de mort, il croit encore ferme à son délire. Il est donc crucifié.

Mais dans les évangiles apocryphes, on ne mentionne pas cette crucifixion et encore moins sa résurrection …

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