Neurobiologistes, Neuropsychiatres, Neurothéologiens.

Dieu, le mirage aux royaumes de châteaux de cartes collés à la sérotonine.

Articles puisés sur internet : Extraits.

Source è Neurones et Divin

Dieu n’existe pas, des neurobiologistes ont sont de plus en plus persuadés.

« Et si Dieu, les rituels, le mysticisme... bref, la religion dans son ensemble n'était qu'une activité cérébrale particulière ? Des neurobiologistes répondent oui.

Depuis une trentaine d'années maintenant, des scientifiques, américain, pour la plupart, traquent Dieu dans le cerveau. A la suite des travaux pionniers de Wilder Penfield, dans les années 1950 et 1960 - qui stimulait directement le cortex lors d'opérations neurochirurgicales -, ils tentent de démonter les mécanismes neuropsychologiques de la foi et de la religion, ravalant du même coup Homo religious au rang d'un primate de laboratoire. On peut les qualifier de neuro-apôtres, car ils nous apportent une bonne nouvelle, comme les apôtres des Evangiles : Dieu existe, au moins dans les méninges.

Quant aux raisons cognitives de la croyance en Dieu... »

Quand une pathologie se greffe sur un cerveau éduqué dans la religion, cela peut donner des conversions subites et des visions inédites. Les neuropsychiatres, en se fondant sur la description donnée par les Evangiles, le Coran ou les livres d'histoire, au vu des symptômes manifestés par certains prophètes, diagnostiquent chez ces patients d'un autre âge une épilepsie du lobe temporal droit. Un dérèglement de l'activité électrique dans ce groupe de neurones provoque des hallucinations visuelles et auditives très particulières, sauf chez les gauchers dont le cerveau est différemment latéralisé et organisé. Le sujet en phase aiguë voit de la lumière et entend des paroles, exactement comme saint Paul sur le chemin de Damas ou Jeanne d'Arc dans son village lorrain de Domrémy.

Andrew Newberg et Eugène d'Aquili publient leurs travaux il y a un peu plus d'un an, au cours desquels le neurophysiologiste et l'anthropologue des religions avaient passé au scanner le cerveau de huit bouddhistes tibétains en pleine méditation. Sur les images obtenues par un tomographe à émission de positrons, les chercheurs de l'université de Pennsylvanie avaient observé une diminution du flux sanguin au niveau des lobes pariétaux supérieurs lors de la méditation. À San Diego et en North Carolina, des neurologues étudient de quelle façon l'épilepsie et les hallucinogènes produisent des apparitions mystiques. Au Canada, un neurologue expérimente un casque magnétisé qui provoque chez la personne qui le porte des « expériences spirituelles ».

 

Hallucinations, sensations de fusion avec le monde.

Source è www.portaledibioetica.it/documenti/003237/003237.htm

Des neurothéologiens, plutôt que d’identifier des aires cérébrales, travaillent sur la chimie du cerveau. Dans les années 1990, des travaux sur les effets produits sur le cerveau par les drogues psychédéliques montrent que celui-ci réagit aux molécules de LSD et de psylocine (présente dans un champignon hallucinogène) comme s’il s’agissait de la sérotonine, un neurotransmetteur (transmettant l’information d’un neurone à l’autre) que l’on savait déjà impliqué dans les sensations de faim, de soif et de sommeil.

Et ce, parce que leurs structures moléculaires sont très proches. Ce qui, au final, est susceptible d’engendrer des modifications de la perception sensorielle, des hallucinations, des sensations de fusion avec le monde et autres états similaires à ceux produits par ces drogues. Or, ces états correspondent à ceux décrits par les mystiques de toutes les religions…

De là à supposer que les expériences mystiques naturelles (sans influence de drogues) puissent être provoquées par la sérotonine, il n’y avait qu’un pas. Un pas franchi en 2003 par Jacqueline Borg. Cette neurobiologiste de l’université Karolinska de Stockholm (Suède) a pu établir, en scrutant – toujours avec une caméra TEP – le cerveau de quinze volontaires, que la propension à la religiosité (selon un questionnaire de 238 items) dépend du taux de sérotonine.

 

Molécule de la foi.

Plus fort : parmi les 25 aspects de la personnalité des volontaires évalués par le TCI, la religiosité se révèle l’unique paramètre corrélé avec le taux de sérotonine...

 

En schizophrénie, -psychose hallucinatoire-, les antipsychotiques de dernière génération régulent les deux neurotransmetteurs que sont la dopamine et la sérotonine.

 

N’en déduisez pas pour autant que les neurothéologiens, lesquels suivent et participent aux découvertes des neurobiologistes et des neuropsychiatres, valideront leurs réflexions afin de les conduire à opter pour ma vision sur cette relation schizo/croyances.

Non, ils concluront que leurs recherches ont permis de situer, dans le cerveau, le centre de communication avec Dieu -La parabole en quelque sorte- ; et je n’en doute pas un seul instant que se sera cette version qui fera officiellement référence dans la foi religieuse.

 

Et le besoin de spiritualité ?

Une question qui m’est aussi souvent posée.

La relation psychose/croyances remet en cause le bien fondé des religions, de Dieu..., alors comment satisfaire son besoin en spiritualité ?

 

Tout d’abord est-ce un besoin ? Un besoin est un manque à sa personnalité, cela provient certainement que la personne est insatisfaite de ce qu’elle est, de sa place, de son avenir, de son environnement... : de facteurs imprécis qui lui génère de l’inquiétude cachée, indéfinissable. La psychose, à petite dose, c’est cela. Qui vous parle le plus généralement de spiritualité : les religieux ; ce qui rejoint mon propos relationnel entre la psychose et les croyances.

Ce n’est péjoratif de dire que beaucoup de personnes sont en psychose sans le savoir, car toute le monde est, soit en psychose ou soit en névrose (ce que les spécialistes écrivent), donc le besoin ressenti en spiritualité est une vraie réalité psychotique.

Pour autant, la personne demandeuse de spiritualité : Y est-elle en permanence ? Peut-elle y échapper ?

Un exemple, hors spiritualité, pour étayer mon propos. Vous êtes dans vos soucis, vos angoisses puis vous êtes invités à un pot. Après quelques apéros, êtes vous encore dans votre anxiété ? Non, vous avez momentanément fait abstraction de vos préoccupations car l’alcool inhibe vos perceptions, certainement en modifiant la chimie de votre cerveau. Sans doute vous avez remarqué qu’un pot débute dans la calme et se termine plus bruyamment comme une libération de votre réserve retenue.

Autre exemple : Vous êtes invité à un mariage religieux, qu’en est-il de votre demande en spiritualité en fin de repas en faisant la danse des canards. Tout est évaporé.

Notre état psychique, psychotique est un état fonctionnel, personnel, lié à la chimie active de notre cerveau ; le ressenti en spiritualité en fait partie, un état demandeur sans relation avec l’au-delà.

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Page mise à jour le mardi 19 janvier 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr *