PROSPECTIVE et PERSPECTIVE du véhicule électrique dans notre système énergétique.

Véhicule électrique.

Voiture électrique : 20kWh au 100 km produite en France soit l'équivalent en énergie thermique de 2litres d'essence au 100 km.

Voiture thermique : 80kWh au 100 km soit 8litres de carburant importé.

1000 km d'autonomie avec une batterie de 200 kWh pour un poids inférieur à 100 kg ce sera du possible.

Temps de rechargement sur borne rapide en 30 minutes soit une puissance admise de 400 kW.

Et la voiture à hydrogène le rendement de l'électrolyse de l'eau est à 30% au mieux.

Sécurité routière : éradiquer les accidents liés à l'alcool, drogue, fatigue, inattention, crise cardiaque, visibilité.

La voiture électrique donne accès à la conduite assistée voir sans pilote : Rester sur sa voie, respect de la vitesse limitée, freinage automatique... (Et de quoi supprimer les radars.)

et permettrait de désenclaver les petites communes aux personnes sans permis.

Mais la voiture électrique n'a pas bonne presse.

Alors gardons nos voitures thermiques : Avec ses pistons et son turbo, ses bielles, son vilebrequin, ses soupapes, sa culasse, son allumage avec ses bougies qu'il faut faut changer de temps en temps, son système d'injection délicat, son radiateur, sa boite de vitesse avec sa marche arrière et n'oublies pas d'ouvrir ton capot pour regarder s'il y a de l'eau dans le bocal, de l'huile au bout de la jauge, change ta batterie pour démarrer ton thermique avec un moteur électrique, passe au contrôle voir si tu ne fumes pas,...

C'est quand même mieux qu'un moteur électrique qui tourne rond sur deux axes, ou encore mieux avec des moteurs à l'avant et à l'arrière pour rouler sur 4 roues motrices et sans vitesses à passer avec son couple toujours maximal et depuis 0 tour/mn.

Et si tu avais une voiture électrique reviendrais-tu au thermique ?

Ah que oui, ça fait vroum-vroum.

Avantages de la propulsion électrique :

Une propulsion qui tourne rond - Voiture immobile = moteurs à l'arrêt – Récupération énergie en décélération et au freinage.

Moteurs avant et arrière donc 4 roues motrices (2/3 à l'avant – 1/3 à l'arrière comme le freinage).

Pas de pannes mécaniques, entretient minimal (ni vidange, ni bougies, ni courroie de distribution etc...).

Pas de boîte de vitesses, un moteur électrique à un couple maximal des 0 tours/minute et tourne dans les deux sens pas besoin de marche arrière à pignons.

Actuellement recharge sur les bornes publiques ou sur une prise personnelle dans son garage en longue durée de puissance 3 à 6 kW environ.

Les véhicules à hydrogène sont aussi d'actualité, alors peut-être mais à condition que sa production ne provienne ni du gaz, ni d'un autre combustible fossile ; Aussi fabriquer de l'hydrogène par électrolyse : rendement 30% et refaire de l'électricité par les piles à combustible rendement 50% ; alors un rendement final de 15%. Et dans un moteur thermique c'est le désastre énergétique. Sans oublier ceux qui font croire que l'eau permet de diminuer la consommation de carburant !!

Dans la suite logique.

Permettre de faire sa recharge individuelle accélérée, alors une batterie fixe alimentée en tarif heures creuses de stockage puis transférable vers le véhicule.

Dans cette logique, il semble évident d'avoir aussi sa production propre en toiture que sont les panneaux solaires photovoltaïques, une énergie intermittente mais régulière car présente chaque jour avec son intensité variable et donc stockable en batterie.

L'avantage de cette solution mixte .

Chargement en heures creuses + photovoltaïque est de pouvoir aussi satisfaire le besoin en énergie du domicile en horaires de forte demande journalière ce qui permettrait de diminuer sensiblement son contrat de puissance souscrite.

Avoir sa propre production est aussi une ouverture permettant de passer au tout électrique : chauffage avec isolation renforcée, eau chaude et cuisine.

Aussi en cas de défaut d'alimentation électrique due aux intempéries, la batterie permettrait d'avoir sa propre ressource électrique de dépannage ; il serait aussi possible de faire participer son véhicule rechargé sur une borne publique en service.

Production photovoltaïque excédentaire.

Elle pourra être exportée vers le réseau électrique et la possibilité est actuellemnt réelle via le compteur Linky permettant de comptabiliser l'import et l'export d'énergie électrique, ainsi vous devenez consommateur et producteur.

En cas d'insuffisance de puissance disponible sur le réseau du distributeur.

Il serait possible de faire participer les multiples batteries des particuliers pour satisfaire la demande déficiente. ( Exemple : durant les quelques heures déficitaires, une demande individuelle de 5 kW par batterie sur 1 000 000 d'abonnés = 5 000 MW disponible pour passer le cap difficile).

Tout ce système complet est bien cohérent avec la possibilité de parcelliser toutes ces techniques selon ses possibilités propres.

Système énergétique tout électrique.

On se dirige donc vers un besoin électrique en croissance, il faut donc y associer une production importante et stable dont notamment le nucléaire ne peut être exclu.

La première des énergies a été l'hydraulique -à ne jamais oublier par son importance- qui elle aussi est sujette à la variabilité mesurée par son coefficient d'hydraulicité affecté à chacune des usines de production.

Aussi l'intermitence des énergies dites renouvelables -dont notamment l'éolien- est aussi à tempérer de par le fait que les produtions individuelles sont réparties sur tout le territoire terrestre et marin de l'Europe, de l'Ouest à l'Est et du Nord au Sud, et toutes connectées sur le même réseau commun qui assure sa stabilité. Mais prélever massivement l'énergie du vent n'est pas neutre car c'est moins d'énergie active derrière les fermes éoliennes par diminution de sa vitesse et peut-être même venant altérer le ystème nuageux. Elles ne sont actives que 25% de l'année, la majorité du temps est sans vent ou à vitesse ultra faible ou faible donc inexploitable ; faudrait-il améliorer l'extrémité du profil des pâles qui est linéaire par un profil type tôle ondulée de canalisation de l'air pour lui donner une vitesse de sortie plus rapide?

Indépendance énergétique.

Par réduction de toute les énergie fossiles dont le solde peut être produit par l'agriculture, l'élevage intensif et le traitement des déchets combustibles et même en allant vers un excédent de production électrique produite par le nucléaire -fonctionnant à puissance constante donc prévisible- et donc pouvant être exporté par contrat solide.

En conclusion.

Il faut disposer de batteries performantes et c'est à cette technique de stockage d'électrons que doit prioritairement se préoccuper la recherche et développement : Coût, durabilité et poids pour celles qui sont en mobilité, permettant de s'engager efficacement dans cette voie prometteuse d'indépendance énergétique et de sureté d'alimentation de tous les secteurs d'activité que sont, l'industrie, le tertiaire, le résidentiel et le transport électrique.

Les batteries du futur seront-elles toujours au lithium, NON car pour stocker des électrons des techniques nouvelles vont émerger pour en diminuer le poids embarqué mais à quel prix.

Et l'actualité :

< Batteries > < La NASA invente une batterie "incroyablement" plus performante >

< Cette idée révolutionnaire permet d’augmenter l’efficacité des batteries de 25% >

< Un nouveau moteur de 340 ch qui pèse 30 kilos >

Et construire une voiture électrique c'est 40% de moins en main d'oeuvre mais actuellement elle est bien trop chère.

Je vous remercie d'avoir lu mes élucubrations et je vous souhaite -à toutes et à tous- beaucoup d'énergie pour assumer votre vie.

La voiture électrique, un désastre, c'est ce qu'on disait aussi lorsque l'on est passé de l'éclairage par la lampe à huile à l'électricité.

< < Retour techniques.

#Schizo-non>@ssociation - www.psychose.eu – Juin 2023