ROUE SOLAIRE
PRINCIPE.
Prenons 2 bouteilles verticales positionnées goulots vers le bas chacune à moitié pleine d'eau (ou vides) réunies par un tube avec axe en son milieu :
Côté chaud, l'air va se dilater et donner sa pression sur son contenu d'eau qui va se transférer dans la bouteille du côté froid jusqu'à équilibre des pressions.
Les volumes d'eau devenus différents vont déséquilibrer les masses respectives donnant un couple de rotation.
MISE en OEUVRE.
La roue ressemble à un égoutoir en forme de table ronde où sont disposées perpendiculairement et en périphérie des bouteilles ou litres en verre emplies à 50% d'eau. Toutes les bouteilles sont reliées ensemble par un tube commun permettant la circulation de l'eau entre elles.
La roue est inclinée vers le haut permettant qu'il y ait toujours de l'eau dans tous les goulots et bien évidemment d'être mieux dirigée angulairement vers le soleil.
Les bouteilles sont donc des mini-serres exposées au soleil d'est à ouest dans la zône à chauffer et la Zône chaude permet de dilater l'air emprisonnée dans la partie supérieure de chacune d'elles.
L'augmentation de la pression induite va refouler de l'eau dans la partie non-chauffée jusqu'à l'équilibre des pressions provoquant ainsi une différence de masse d'eau gauche/droite faisant ainsi tourner la roue.
Toutes les bouteilles ont donc une pression commune avec un volume d'air différent selon sa température.
Quatre zônes sont donc définies pour tenir compte de l'inertie thermique du verre :
En bas à droite : la zône ensoleillée avec concentration des rayons permettant de vider rapidement une partie de l'eau de la bouteille exposée.
En haut à droite : le maintient de l'air pressurisé par le rayonnement naturel du soleil et de par la chaleur latente du verre lui faisant perdre de sa température.
En haut à gauche : il faut diminuer le volume de l'air en refroidissant la bouteille rapidement par brumatisation et donc par évaporation provoquant du froid en consommant peu d'eau.
En bas à gauche : stabiliser naturellement la température au froid de la bouteille pour qu'elle se prépare à un nouveau cycle de chauffage. Dans cette bouteille l'air froid est en volume réduit et en pression.
La zône de droite chauffée doit être protégée par un verre réduisant l'aération naturelle atmosphérique.
La zône froide de gauche doit-être protégée des rayons du soleil et est donc sous un revêtement protecteur en toile ou autre.
En fait c'est une machine donnant son énergie par différence de température comme toute machine thermique et donc avec un rendement pas très engageant car -de plus- la roue ne peut avoir qu'une vitesse de rotation très faible pour s'adapter à chaque cycle chaud/froid.
Alors cette machine tournante ne peut qu'être de très grand diamètre avec si possible 3 rangées décalées en hauteur dont la rangée centrale est la plus haute permettant aux trois rangées de recevoir les rayons du soleil de l'est à l'ouest, le nombre de bouteilles augmentent ainsi les différences de masse gauche/droite donnant un couple satisfaisant.
Aussi il faut compter sur la durée d'ensoleillement minoritaire annuellemment et pour la protection contre le gel l'eau n'est pas le meilleur liquide à employer .
Mais elle doit tourner ; au moins sur le papier.
PS : En hydraulique avec une chute de 1mètre et un débit de 1m3 par seconde la puissance électrique délirée est de 8 kW.
L'hydraulique n'est pas aussi performante que l'on peut l'imaginer, sa mise en œuvre s'est réalisée par de grands aménagements : barrages, retenues d'eau et hauteurs de chutes donnant son potentiel de production.
< < Retour techniques.
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