ELECTRICITE, L’ENERGIE PERFORMANTE - A condition de ne pas la produire à partir de combustibles fossiles.
L’énergie électrique.
Elle ne se stocke pas. Les énergies renouvelables -bien que participantes- ne pourraient fonctionner seules car elles produisent en fonction du vent et du soleil. Les productions majoritaires réglables sont indispensables car elles permettent un ajustement de mise à disposition de la puissance instantanée en adéquation avec la demande de fourniture.
Il est toujours rappelé qu’en France on est le seul pays à produire avec 75% de nucléaire, mais personne ne dit que l’on est le seul à produire avec moins de 5% de charbon et de fuel. Le charbon n’est pas propre et émet aussi une radioactivité -due au carbone 14 son isotope naturel- et les quantités brulées sont impressionnantes. Remplacer le nucléaire par du charbon équivaudrait à en brûler 180 millions de tonnes/an soit 3 tonnes par habitant. En Allemagne, souvent cité, le nucléaire est certes de 25% mais le fossile (charbon et gaz) lui est de 60%, mais paraît-il, chez eux le charbon propre existe !!
L’électricité, une énergie à part.
On ne ment pas, on manipule.
Il est affirmé que l’électricité représente bien moins de 20% de l’énergie totale consommée. Pour établir ce ratio, le calcul est fait en transformant l’électricité en équivalence thermique.
L’électricité, dans sa grande vocation, n’a pas pour but de produire de la chaleur directe, mais d’être en performance énergétique ; que ce soit par les moteurs électriques à haut rendement, les PAC qui restituent 3 fois la consommation absorbée, les matériels de séchage et de filtration qui ont des performances 10 fois supérieurs à ce que ferait un combustible, etc...
Lorsque je vois un TGV passer, ce ne sont pas des radiateurs qui chauffent !!
La valeur est donc d’apprécier combien il faudrait de combustible complémentaire si l’on supprimait tous les usages de l’électricité.
Une analyse « d’experts » en énergie donne une part de marché de l’électricité un peu supérieure à 50% avec un coefficient moyen de 2,5 de performance par rapport aux énergies thermiques fossiles (A condition de ne pas les utiliser en production d’énergie électrique).
Mais on peut garder ce chiffre de 17% pour le nucléaire par rapport à l’énergie globale, mais alors il faut aussi considérer l’éolien à 0,7% et le photovoltaïque à 0,04% et aussi minimiser toutes les économies d’énergie ; ce qui rend bien négligeable ce que propose les antis de tous poils.
Cette manière de comptabiliser l’énergie électrique rend bien évidemment plus attractif –la bête noire des écolos- le chauffage électrique. Quelle autre solution propre, économique et pratique ont-ils pour chauffer des appartements de petites et moyennes surfaces si l’on tient compte de l’investissement d’une chaudière, de son entretien annuelle, de la place occupée…
Economies.
Faire des économies d’énergie, on n’en parle principalement que dans l’habitat (*) alors que les plus gros consommateurs sont l’industrie, le tertiaire et les transports électriques (SNCF, RATP) qui doivent représenter environ 75 % des consommations (A moins de transférer toute l’industrie en Chine, ce qui ne règle pas le problème énergétique, bien au contraire).
L’éclairage tous secteurs confondus est de l’ordre de 5% principalement en énergie de nuit, on peut certes faire quelques économies, lesquelles n’influeront que très peu sur la consommation globale et quand il n’y a plus rien à gratter que fait-on ? C’est de la micro-économie qui ne fait pas le poids face à une reprise économique et ses besoins en énergie.
Reste la solution de prendre les mesures de diminution de la population, notamment en réduisant les aides à la natalité ; est-ce un tabou, personne n’en parle.
(*)Il est dit que 1 millions d’habitations sont à revoir pour isolation vétuste.
La majorité de ces logements se chauffent avec des combustibles et non à l’électricité (sauf avec des radiateurs d’appoint).
L’habitat avec chauffage électrique s’est réalisé à ses débuts sur des performances d’isolation : double vitrage, isolation des murs et des plafonds ; depuis des progrès ont été réalisés avec + d’isolation, VMC régulée, gestion intérieure…
Besoins en énergie à venir.
-L’essor du véhicule électrique : une charge de 30kWh, c’est une puissance demandée de 6kW durant 5 heures. (Equivalence avec rendement : environ 10 litres d’essence).
-Retrouver de l’emploi pour 3 millions de chômeurs…
-500 000 logements à construire
Les besoins futurs : pas à la baisse…
< www.enerzine.com/14/13651+les-tendances-2012-du-secteur-de-lenergie-et-des-ressources+.html >
Nucléaire.
Réacteurs à eau pressurisée (PWR-EPR) : réacteur dans une enceinte spécifique de confinement.
L’accident de référence sur le même type de réacteur.
<Three Mile Island (PWR-1979)>
Faire un parallèle avec ces deux accidents est proche de la psychose.
<Tchernobyl (RBMK-1986)> <Fukushima (BWR-2011)
<Ondes et rayonnements> <Irradiation : Une nouvelle thérapie>
èPourquoi la gauche française doit soutenir l’énergie nucléaire
Il faudrait construire 11 EPR d'ici la fin de 2022
è www.enerzine.com/2/13397+cdc---il-faudrait-construire-11-epr-dici-la-fin-de-2022+.html
è Réacteurs : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_nucl%C3%A9aire
è Sortir du nucléaire : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Liste-des-groupes
è Areva : www.areva-np.com/scripts/info/publigen/content/templates/show.asp?P=1535&L=FR
èGB: www.enerzine.com/741/la-grande-bretagne-relance-son-programme-nucleaire/participatif.html
è J'ai travaillé à Tchernobyl et à Mururoa : www.hilliontchernobyl.com/index1.php
Réduire la toxicité des déchets radioactifs : Démontrer la possibilité de transmuter des déchets radioactifs en éléments à durée de vie beaucoup plus courte, voire en éléments stables :
è www.enerzine.com/2/13262+reacteur-myrrha---reduire-la-toxicite-des-dechets-radioactifs+.html
Certes, nos centrales prennent de l’âge, mais un matériel industriel -bien entretenu et mis à jour- garde sa qualité de sécurité. Un matériel industriel ne se réforme que lorsqu’il n’est plus viable ou plus économiquement rentable.
Et que dire de ceux qui ne veulent pas de centrales nouvelles -en remplacement des anciennes- dont certainement en partie par la filière RNR dite «des rapides» utilisant de l’uranium naturel divisant la consommation de celle-ci par 70 et permettant d’assurer l’approvisionnement à long terme.
La dernière catastrophe met en évidence que la sureté des installations -actuellement intégrée au site nucléaire (électricité et eau)- doit aussi avoir des possibilités d’alimentation hors du site par un ou deux raccords permettant d’assurer de l’extérieur une assistante toujours prête à l’éventualité d’une panne totale de la centrale (Mise en perfusion). C’est aussi sécurisant de savoir que l’on peut intervenir rapidement à distance de cette manière.
La France n’est pas le Japon et les magnitudes de séismes ne sont pas linéaires : passer d’un 9 à un 7, c’est diviser par 100 les effets du séisme. Et de plus, si un séisme se produisait en Alsace, l’épicentre n’a que très peu de malchances des se produire en dessous de la centrale. Et le tsunami, il faut le trouver !!
Ou bien le nucléaire civil est hyper-dangereux et donc il faut l’arrêter dès demain matin ou bien « sortir du nucléaire » avec programmation sur plus d’une décennie est une approche électoraliste.
Le réacteur de Fukushima -de type BWR- fonctionnait avec un circuit eau/vapeur en direct sur les éléments combustibles d’où les fuites d’eau radioactives. Le réacteur Tchernobyl -de type RBMK- était lui sans enceinte de confinement. Les réacteurs français sont tous -de type PWR(REP et EPR)- donc avec un circuit d’eau pressurisé intermédiaire entre le réacteur et les fournisseurs de vapeur (GV) et bien évidemment sous enceinte de confinement en béton armé plus efficaces que celles des bouillotes (BWR).
En attendant la fusion (Hydrogène > Hélium) on ne pourra se passer du nucléaire de fission ; reste à l’exploiter dans de bonne conditions de sureté et de sécurité des installations. Le nucléaire n’a pas le droit à l’erreur, les trois grandes catastrophes doivent-être prisent en considération pour que de tels cataclysmes ne se reproduisent plus.
Certainement aussi cette solution future de fusion par sa très haute température permettrait la destruction de nos déchets radioactifs et chimiques.
Futur à suivre.
Flexblue nucléaire sous-marin.
èwww.enerzine.com/2/11193+dcns-developpe-un-petit-reacteur-nucleaire-sous-marin+.html
Neutrons rapides.
è www.enerzine.com/2/14156+un-prototype-de-reacteur-nucleaire-de-4eme-generation-dici-2020+.html
Fusion thermonucléaire contrôlée pour demain.
Dernier article.
è www.enerzine.com/2/13418+un-nouveau-pas-vers-la-maitrise-de-la-fusion-nucleaire+.html
Ceux d’avant.
èwww.enerzine.com/2/13073+la-course-a-la-fusion-nucleaire-continue+.html
èwww.enerzine.com/603/13384+le-plus-puissant-laser-a-rayons-x-porte-la-matiere-a-2-millions-c+.html
Hydraulique.
Hydraulique : 12,4% soit 68 TWh.
En France, après la nationalisation, l’équipement hydraulique à fait son plein des installations et a été le moyen de production majoritaire en électricité.
Eolien.
Il est bien affirmé qu’un champ d’éolienne va produire de l’électricité pour X habitations.
Déjà il faudrait dire « l’équivalent » car il y a des imports et des exports pour s’adapter à la consommation instantanée. Un calcul qui exclue diverses utilisations de l’électricité : chauffage et cuisine électrique. Un calcul qui n’est qu’exclusif que pour le résidentiel. La consommation réelle annuelle réaliste par habitant est le quotient de la consommation globale française divisée par le nombre de ses habitants, ce qui donne plus de 8000kWh chaque année et par personne (Et non pas 3000 kWh par famille).
Sans oublier la vulnérabilité de ces installations face aux grandes intempéries.
-L’éolien (Production annuelle estimée de 700kWh/m2),lui, offre donc bien des possibilités notamment par le off-shore -avec des machines de grande puissance- dont les vents sont mieux régulés dans la durée; Et la France est bien doté en littoral.
è Puissances installées par régions : www.suivi-eolien.com
è Montée en puissance : www.enerzine.com/3/8775+des-turbines-de-7-mw-dans-le-parc-eolien-destinnes+.html
è Parcs offshores méditerranéens : www.pacainfoeco.com/actune/2012/janvier_2012/120113.eolien_mediterranee_exclusif.php
è Anti-éolien : http://environnementdurable.net
1er appel d’offre:
600 éoliennes de 5MW (3000 MW) – Production annuelle:9,5 TWh (1,7%) – soit l’équivalent annuel de fonctionnement de 3200h sur les 8760h (Efficacité : 37%)
Mais ces communes des cinq sites retenus sont-elles prêtes à accueillir ces machines imposantes notamment au large des régions les plus déficitaires dont la Bretagne. Sans oublier l’aide des petits moyens particuliers éoliens sur le marché… Mais s’il faut installer en TAG l’équivalent de MW éolien, afin d’assurer la continuité de fourniture, la limite sera vite atteinte.
La mer du Nord offre un vaste gisement éolien certainement de plusieurs millions de MW, mais prendre l’énergie du vent c’est aussi atténuer son intensité ; alors quel est l’incidence, quel est l’impact (négatif ou positif) de cette modification du régime des vents sur l’équilibre actuel du climat nordique et du pôle nord déjà en déséquilibre ?
Photovoltaïque.
Coût en forte baisse.
è www.enerzine.com/1/13392+photovoltaique--la-parite-reseau-atteint-en-2015-pour-suntech+.html
Pour produire seulement 10% de notre énergie électrique, il faudrait équiper 18 millions de toitures.
La production moyenne annuelle par m2 photovoltaïque est estimée à 130kWh en bonne exposition ; estimer à 100kWh/m2 est plus réaliste, soit pour un équipement unitaire de 30 m2 (3000) kWh/an).
Donc actuellement pour une production de 55 TWh/an (10%) il faudrait équiper 550 km2 de panneaux, ce qui fait 18 millions de toitures.
Le photovoltaïque installé a un coût d’investissement trop élevé –barème de rachat-, il doit être aidé pour se développer à l’unique condition qu’en contrepartie il permette de créer des emplois en nombre en France et donc que la filière soit uniquement franco-française. L’argent du contribuable n’a pas vocation d’alimenter les caisses de pays extérieurs et doit aussi permettre d’améliorer la recherche en vue d’une baisse significative de ce moyen de production.
Actuellement la baisse des coûts des panneaux -de moitié sur une année- donne un coût de fourniture du kWh proche de celui de la facturation du particulier, ce qui permet de penser que dans un proche avenir l’équipement deviendra individuel donc pour son propre besoin. (Mais temps de retour de 20 années donc encore un investissement très conséquent).
Sa production dépend de l’ensoleillement de jour et bien évidemment sur la période d’été où le prix de l’énergie est à un coût restreint. Le raccordement au réseau restera donc inévitable, le client devenu producteur/consommateur devra équilibrer sa demande énergétique selon l’ensoleillement et son besoin. Le fournisseur d’énergie -principalement EDF- servira alors de régulation d’appoint (+ ou -) tout sachant que pour livrer en « dentelle » cela ne pourra se faire au prix actuellement pratiqué.
è Créer des emplois : http://lauer.blog.lemonde.fr/2012/01/24/les-nuages-saccumulent-sur-le-solaire-allemand
Courants marins.
En Manche chaque jour les marées font entrer et sortir un volume impressionnant d’eau, avec leurs courants de transit, qui est une énergie programmable journellement.
Energie des vagues.
è www.enerzine.com/7/13306+alstom-sassocie-a-sse-et-se-renforce-dans-lenergie-marine+.html
Transformation directe chaleur en électricité.
Une bonne piste pour récupérer de l’énergie électrique sur les échappements des moteurs thermiques.
èwww.enerzine.com/603/12314+panasonic-developpe-des-tubes-thermoelectriques-innovants+.html
èwww.enerzine.com/603/12271+un-alliage-qui-convertit-la-chaleur-en-electricite+.html
Multiplicité des moyens renouvelables
Elle permettrait de gommer en partie les aléas de production de chacune par un meilleur recouvrement des productions liés à leurs spécificités.
Reste que les moyens renouvelables doivent se cantonner dans des coûts de production acceptables d’autant que leur durée de vie sera sans doute que peu supérieure à 20 années d’exploitation contre 50 années pour le nucléaire.
1% de production peut paraitre insignifiant -au sens statistique- mais représente l’énergie d’un département moyen sur nos cent départements français.
L’électricité est un produit qui doit-être accessible à tous comme le sont les autres produits de première nécessité : l’eau, l’alimentation…
Le secteur de l’énergie électrique doit-il se cantonner à la satisfaction des besoins en France ou bien être -comme toutes les autres industries- un produit exportable, lequel participerait à la réduction de nos déficits commerciaux ?
Retour au charbon.
NON ; Combien de morts et de silicosés dans cette industrie. Et la radioactivité non négligeable du fait des quantités à bruler. Aussi, quel bénéfice pour les véhicules électriques si l’énergie primaire est fossile ?
Brûler des produits pétroliers, du charbon, du gaz est un non-sens car le carbone est un produit noble à la base de nos besoins de production de biens de consommation notamment de la chimie organique (parfums, engrais, résines, plastiques, caoutchoucs, pharmacie...).
L’uranium n’a pas ces usages, donc utiliser une partie des nombreuses réserves pour produire de la chaleur à but énergétique est plus cohérent avec la production de nos besoins électriques et sans production de gaz à effet de serre.
Seule l’utilisation en combustible des émanations destructrices du gaz méthane se justifie notamment pour alimenter les transports terrestres en substitution des produits pétroliers importés.
èhttp://lpsc.in2p3.fr/gpr/french/RadioOrdre/radioGrandeur/radioGrandeur.html
Les diverses productions ne sont pas contradictoires, mais complémentaires dans un bon équilibre de stabilité du réseau de transport.
Sans oublier qu’en cas de perte totale du réseau, remettre sur pied le système électrique ne peut se faire qu’avec des moyens pilotables de grande puissance.
La sureté nucléaire est une réalité à assumer, mais certains aimeraient en faire une psychose électoraliste.
Les catastrophes n’arrivent jamais où on les attend.
Secte verte - Jean-Pierre Chevènement
è www.francesoir.fr/actualite/politique/eelv-chevenement-n-aime-pas-vert-160415.html
Il affirme : « Europe Ecologie-Les Verts était une « secte fanatique ». C'est un mouvement antiscience, obscurantiste, régressif. »
Il est vrai que les écolos ne prennent pas en considération la possibilité de moyens pour une stabilisation de la population mondiale.
Chaque année la population mondiale a une croissance -en nombre de ses habitants- de l’ordre de la population française.
Création divine et on est alors dans une vision religieuse de l’environnement.
L’écologie et son penchant religieux que l’on retrouve sur de nombreux sites.
Antinucléaires et religions.
Le nucléaire par mesure de la radioactivité émise du carbone 14 -décroissance de moitié tous les 5730 ans- permet la datation des ossements fossiles. Datation qui est en totale contradiction avec tous les écrits religieux de référence et donc un obstacle à la croyance de leurs délires.
< < Retour techniques.
#Schizo-non>@ssociation - www.psychose.eu – Juin 2023