Epilepsie source d’hallucinations.
La schizophrénie
hallucinatoire est-elle proche de l’épilepsie ?
Hallucinations
: è www.esculape.com/psychiatrie/hallucinations.html
Les malades imaginés : è www.md.ucl.ac.be/ama-ucl/epilepsie41.html
è Le prophète Ezekiel
Expériences extra corporelles – Voyage astral.
22.11.2006 - Explication trouvée sur fr.bluewin.ch/infos/index.php/faitsdivers.
« Les personnes qui
ont eu l'impression de sortir de leur corps ne sont pas toutes victimes
d'hallucinations. Selon des recherches menées à l'Université de Genève, elles
souffrent d'une perturbation complexe de coordination, localisée dans le
cerveau.
Les professeurs Olaf Blanke et Margitta Seeck
sont arrivés à cette conclusion en étudiant des formes sévères d'épilepsie.
Leurs travaux conduits à la Faculté de médecine de l'Université de Genève et à
l'Institut des neurosciences de l'EPFL permettent d'avoir une meilleure
connaissance des expériences extra corporelles.
Selon les deux chercheurs, certains de ces
phénomènes de "décorporation" ont pour origine un dysfonctionnement du
cerveau. Lorsque l'un des cortex est abîmé chez une personne, des décalages
surviennent et la représentation corporelle devient troublée, explique mercredi
l'Université de Genève.
Le cerveau génère alors une image du corps,
mais une image délocalisée, comme projetée sous le corps, en face ou derrière
lui. Dans les deux premiers cas de figure, les patients reconnaissent leur
propre image, dans le dernier en revanche, ils ressentent une présence autre,
sombre et menaçante, note l'Université de Genève.
Ce genre d'illusions sensorielles a fait
couler beaucoup d'encre dans le contexte des expériences dites de mort
imminente, rappelle l'Université de Genève. Grâce aux professeurs Blanke et
Seeck "on sait désormais que ces phénomènes ne portent pas immanquablement
la signature de la mort ou du paranormal". »
Il n'y a pas de «point de Dieu»
dans le cerveau
Forum –
Intervenante : Poussière – Posté le 29/11/2006 - Agence
France-Presse – Montréal.
« L'expérience
mystique mobilise plusieurs régions du cerveau et non un centre unique, ou
«point de Dieu», comme l'ont suggéré certains scientifiques, conclut une étude
d'un chercheur canadien.
Le
Dr Mario Beauregard du département de psychologie de l'université de Montréal a
mené une expérience avec une quinzaine de carmélites, des religieuses
contemplatives, âgées de 23 à 64 ans, en examinant leur activité cérébrale par
IRM (imagerie par résonance magnétique), pendant qu'elles revivaient une
expérience mystique.
Le
chercheur, dont l'étude a été publiée cette semaine dans la revue Neuroscience
letters, voulait notamment vérifier une hypothèse formulée il y a une dizaine
d'années, qui situait l'expérience mystique dans le lobe temporal, suggérant
qu'il y aurait dans le cerveau une zone particulière gouvernant la croyance
religieuse, le «module de Dieu» ou «point de Dieu».
Cette
hypothèse s'appuie sur l'étude de patients épileptiques souffrant de lésions du
lobe temporal et qui affirmaient avoir vécu des expériences spirituelles ou
mystiques.
L'étude
menée par le Dr Beauregard montre que l'activité cérébrale pendant une
expérience mystique ne se limite pas au lobe temporal. «Il n'y a pas de point
de Dieu unique dans le cerveau: ça n'existe pas. Ce genre d'expérience est plutôt
associé à un réseau complexe au niveau cérébral qui englobe plusieurs régions
normalement associées à diverses fonctions comme les émotions, la conscience de
soi ou la représentation du corps dans l'espace», explique-t-il dans un
entretien avec l'AFP.
Le
chercheur a étudié l'activité cérébrale de religieuses ayant connu au moins une
expérience mystique intense. Et comme il est impossible d'avoir une telle
expérience sur commande, il leur a demandé d'essayer de la revivre. Il dit
avoir neutralisé les régions associées à la mémoire pour isoler celles ayant
trait à la composante mystique de l'expérience. «Les soeurs nous ont rapporté
avoir vécu une expérience de communion avec Dieu associée à un sentiment de
félicité et de paix (...) se sentir absorbées par quelque chose de plus grand
qu'elles», raconte le Dr Beauregard. Il explique avoir notamment observé une
«activation dans des régions du système limbique, c'est-à-dire la portion
émotionnelle du cerveau». Il a aussi noté des changements dans le cortex
pariétal, une zone associée à la représentation du corps, un élément
significatif, car durant leur expérience mystique, les religieuses ont dit être
moins conscientes de leur corps.
Le
chercheur a d'autre part procédé à une étude de l'activité électrique du
cerveau des religieuses par électro-encéphalographie (EEG), dont les résultats
n'ont pas encore été publiés. Mais il indique déjà avoir noté un ralentissement
marqué au niveau des ondes cérébrales. Il a décelé la présence d'ondes Thêta,
des ondes très lentes, que l'on trouve dans des états méditatifs chez des
moines bouddhistes, mais aussi des ondes Delta, encore plus lentes que l'on observe
dans le sommeil profond ou des états comateux, alors que les carmélites étaient
parfaitement éveillées. «Cela nous permet de conclure qu'elles ne simulaient
pas parce que l'on ne peut pas générer ce genre d'ondes à volonté», mais cela
montre surtout qu'il y a une «altération marquée du fonctionnement cérébral au
niveau électrique durant cet état», a-t-il dit. Le chercheur n'a pas noté de
différences significatives en fonction de l'âge des religieuses. «Les
expériences soi-disant mystiques peuvent être aussi intenses chez de jeunes
carmélites que chez des personnes plus expérimentées», dit le chercheur qui ne
cache pas avoir eu du mal à convaincre les religieuses de se prêter à son
expérimentation. »
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