Sauvez-le...
La pétition est partie... Merci de votre participation... Bonne
nouvelle... Un schizophrène ne doit pas être
emprisonné, mais soigné! Merci de votre participation à la pétition,
laquelle a permise de sortir Fabrizio de prison pour être pris en charge
médicalement. Affaire suivit par Corinne De Leenheer (site: www.schizolife.com ) è 06-04-2007 Fabrizio a été transféré vers
un HP de liège. è 04-04-2007 Bonne nouvelle!
L'état belge a
été condamné, désavoué. Fabrizio devrait être transféré dans les plus brefs
délais vers un hôpital psychiatrique de la région. L'état belge
devra verser 250€ par jour de retard! Nous espérons qu'il
pourra se remettre un peu de tous ses mois de souffrance! è 02-04-2007 Une chaîne de
télévision belge a consacré 10 minutes à Fabrizio. Un très bon reportage
décisif. |
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è 19-02-2007 |
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Je tiens à remercier
toutes les personnes m'ayant contactées afin de signer la pétition pour que
Fabrizio soit entendu et traité comme un être humain! Le fichier a été envoyé
ce soir à la famille! Je vous tiendrai informé(e)s de la suite des événement
très prochainement Corinne |
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Texte de la pétition
élaborée par les parents de Marie Collon. Lettre ouverte au président du PS de Belgique, Elio Di Rupo. Monsieur Di Rupo, Je vous écris pour vous demander de faire cesser au plus vite ce scandale : un jeune schizophrène de trente ans est emprisonné à Mons depuis quatre mois au lieu d’être soigné. Ceci met sa vie en danger et aggrave les souffrances déjà épouvantables de ses parents. Vous me direz peut-être : « Adressez-vous à la ministre de la Justice » ? Eh bien, le problème, c’est qu’elle ne répond jamais. Alors, espérant que vous n’avez pas perdu, vous, la clé de votre boîte aux lettres, je vous demande d’intervenir au plus vite auprès de votre collègue, car il y a urgence. Je vous explique brièvement pourquoi... Ce jeune homme est le fils de deux Montois d’origine italienne, Giacomina et Pietro. Son père a travaillé dans les carrières, sa maman est employée. Leur fils s’appelle... En fait, me disent ses parents, « quand notre fils sera libéré, peut-être qu’il n’aimera pas voir son nom étalé partout ». Alors, donnons-lui un nom d’emprunt, comme on fait parfois dans les journaux. Appelons-le... « Elio ». N’y voyez aucune ironie de ma part, je veux juste souligner que cette maladie frappe ou frappera une personne sur cent. Moi aussi, je pensais que « ça n’arrive qu’aux autres ». Mais j’ai changé d’avis quand ma propre fille, Marie, a été atteinte de schizophrénie. Elle a vécu plusieurs années terribles avant de mettre fin à ses souffrances. Elle avait 27 ans. C’était il y a un an et demi. Je sais donc de quoi je parle et vous demande de me lire avec beaucoup d’attention. Un
schizophrène n’est pas un délinquant, c’est juste un malade. Comme cette
maladie est très méconnue, j’avais écrit, à
la mort de ma petite Marie, un texte intitulé : « Peut-être connaissez-vous,
sans le savoir, un proche atteint de schizophrénie ? ». J’y
expliquais : « La personne atteinte de schizophrénie est victime
d’une sorte d’hypersensibilité. Son cerveau fonctionne « trop vite, trop
fort ». Il semble que les relations chimiques entre les cellules soient
beaucoup plus fortes et nombreuses que chez nous. Du coup, elle
« perçoit » des sons, des images, des sensations qu’elle a du mal à
interpréter. Ceci la plonge dans l’angoisse. Et elle commence à construire
des interprétations, des théories délirantes permettant de « justifier »
ce que les autres, forcément, ne perçoivent pas. L’un entend « des
voix » lui disant de commettre tel acte, l’autre se prend pour un
personnage célèbre chargé d’une mission importante. Et comme ses proches nient sa « réalité », le malade sombre dans la paranoïa : croyant que le monde complote contre lui et qu’il est donc en danger. Même s’il commet parfois des violences, le « schizo » n’est pas agressif, il a peur, c’est tout. Mais bien sûr, son comportement provoque des réactions en retour de ses proches, et cela ne fait qu’aggraver leur stress et leur souffrance. Tous vivent dans une angoisse épouvantable. » C’est exactement ce qui est arrivé au jeune « Elio ». Sa maladie est apparue à l’âge de 18 ans, et depuis lors, sa vie est fichue, et ses parents aussi vivent un enfer. Vous imaginez leur souffrance de voir leur enfant dans cet état ? Ils ont dû le faire interner pendant de longues années dans un établissement dit de « défense sociale ». Il y a eu des améliorations, mais aussi, comme très souvent, des rechutes. Alors,
pourquoi, bon sang, le jeune « Elio » a-t-il été emprisonné le 21
septembre dernier ? Suite à une altercation verbale - je souligne :
verbale - avec un médecin de l’institut psychiatrique où il se trouvait à sa
propre demande. Dans un moment de colère contre des injections répétées de
médicaments abrutissants, il a déclaré « Je vais te tuer » à
ce médecin. Mais tous les schizos disent des choses comme ça, je l’ai
moi-même entendu plusieurs fois dans la bouche de ma pauvre fille. Cependant,
si on agit de façon adéquate, on peut les rassurer et les calmer peu à peu. C’est-à-dire justement que la seule place qui convienne à un schizophrène, c’est un foyer où il sera entouré de l’affection rassurante des siens. Ou alors, dans les périodes de crises aiguës, dans un institut spécialisé et compétent. Mais il apparaît qu’en Belgique, ces institutions manquent de place, car elles manquent de subsides. Bravo, la Belgique ! On offre des cadeaux de plusieurs milliards à des multinationales comme VW, on entretient six gouvernements dans un petit pays de dix millions d’habitants. Mais on n’a pas assez d’argent pour le social, pour les écoles, pour les soins aux malades. N’est-ce pas un scandale ? N’est-ce pas le genre de choses que les gens voudraient voir changer ? Soyons
sérieux. Imaginerait-on de placer en prison un malade atteint de dépression
chronique, d’alcoolisme ou d’une autre maladie ? Alors, par quel
raisonnement absurde peut-on emprisonner une personne souffrant de
schizophrénie ? Les nazis éliminaient les « fous ». En Pologne, l’an dernier, une jeune fille schizophrène a été tuée par les « exorcismes » de religieuses arriérées. Et la Belgique ? Elle va continuer à jeter des schizos en prison ? ! Il faut, de toute urgence, libérer « Elio ». A la prison de Mons, il a été battu par des gardiens, en présence de ses parents. Juste parce qu’il refusait de se faire aider pour rentrer en cellule. Vous vous rendez compte ? En présence de ses parents ! Que se passe-t-il quand il n’y a pas de témoin ? De plus, de façon inhumaine, il est interdit à sa maman de lui apporter des petites friandises ou des douceurs pour le réconforter dans sa prison ! De tels
comportements sont exactement le contraire de ce qu’il faut faire. Dans quel
état sortira-t-il ? Car nous allons être très nombreux à nous battre
jusqu’à sa libération, ça, je peux vous le garantir ! Et la famille ira
jusqu’à la Cour européenne de Strasbourg s’il le faut. D’autant plus que la Belgique y a été condamnée en 1998 pour avoir détenu en prison une personne qui aurait dû être soignée dans un établissement spécialisé. Récidiviste, notre pays ? Il s’est déjà fait, ces derniers temps, une réputation lamentable en matière de violations des droits de l’homme. D’ailleurs, j’aurai encore l’occasion de vous écrire bientôt sur un autre sujet, très grave aussi. Comme ses parents et ses amis, je suis extrêmement inquiet. Visité en prison par sa mère, le jeune « Elio » l’a quittée en lui disant : « Prie pour moi, Maman, car ou bien je vais au paradis ou bien je vais en enfer. » Les suicides sont hélas fréquents chez les schizophrènes. Soyons clairs : laisser « Elio » en prison, c’est le condamner à mort. Monsieur le président, je pense que votre choix est très clair également. La ministre de la Justice a le devoir d’intervenir tout de suite, de le faire libérer et de lui permettre d’être soigné dans un établissement approprié. En intervenant, vous permettrez de sauver la vie de ce jeune homme, et vous éviterez qu’on ajoute l’intolérable aux souffrances de ses pauvres parents. Leur combat ne concerne pas seulement cette famille, mais bien d’autres aussi, plongées dans des drames semblables et qui n’ont pas la chance d’être un peu médiatisées. Il est temps que la Belgique apporte un peu d’humanité dans sa « Justice ». Prenez vos responsabilités, s’il vous plaît ! Avec mes meilleurs sentiments. Michel Collon
Et vous pourrez
trouver la version complète du texte Sur le site que j’ai ouvert lors
de la mort de ma fille : www.mariecollon.info lmlmlml Page de mon site : http://champion20.monsite.orange.fr Mise à jour le mercredi
21 juillet 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
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