DE L’HALLUCINATION À LA RELIGION.
Synthèse de mes pages concernant les croyances religieuses.
Il y a des siècles, de bonne foi : les « prophètes ».
A l’époque des hébreux et encore actuellement dans de nombreux pays (Inde, Amérique du Sud...) l’usage de drogues hallucinatoires est de mise lors de rites religieux.
Ces plantes et champignons hallucinogènes étaient considérées comme l’œuvre de Dieu permettant ainsi de communiquer avec lui ; plantes permettant d’entrer en communication avec l’au-delà !!!
Elles sont nommées «enthéogènes», substance qui engendre «-gen» Dieu ou l'Esprit «-theo» à l'intérieur de soi «-en ».
En Inde, les chamanes - bouddhistes et hindouistes – utilisent la Datura.
En Amazonie, l’Ayahuasca est nommée chair des Dieux.
Les « dits contacts » avec l’au-delà ne sont donc que des l’effets hallucinatoires provoqués par des hallucinogènes, visions que les schizophrènes produisent sans artifice du fait de la maladie psychique en consolidant ainsi leurs visions par des délires mystiques.
Ceux considérés comme « prophètes » étaient-ils schizophrènes ou bien sous l’emprise de drogues, certainement les deux permettant d’y ajouter des perceptions plus réelles que la réalité.
Dans l’actualité tragique, il est courant que le psychotique se dise agir sur l’ordre de Dieu.
La religion a perdu quelques illusions en passant difficilement de la Terre plate et située au centre du monde, à sa vérité actuelle où elle est reléguée parmi d’autres et nombreuses planètes positionnées dans la multitude des galaxies...
La religion n’a plus comme solution pour étendre son pouvoir que de laisser croire – entretenir et affirmer - que l’Homme est le «Centre du Monde» crée par un «Dieu universel» ; de quoi satisfaire l’ego de chacun sachant que 20 % de la population est ultra sensible à tout ce qui touche le domaine de l’irréalité.
Cela est d’autant plus facile à faire croire que le cerveau inaccessible est enfermé dans sa «boite noire» donc considéré comme «le mystère de contact avec Dieu» lequel ne pourra faire l’objet d’aucunes critiques par son illisibilité et de plus en lui associant la sensibilité de chacun relatif au domaine de l’invisible par des mots lui donnant un support justifiant l’impalpable : l’âme, la spiritualité, l’aura,...et pour les bouddhistes le karma avec ses prévisions apocalyptiques récurrentes de fin du monde permettant de tenir les adeptes en otages.
La religion considère donc le cerveau comme «le parfait» de la création, le relais de Dieu avec l’Homme.
La maladie psychique, qu’est le dérèglement neuronal, ne peut alors qu’être l’œuvre de son adversaire «le Diable et c’est la raison que par le monde -y compris en France- la méthode de soins religieuse se limite au désenvoûtement par les exorcismes toujours d’actualité. Ajouter de la souffrance à la souffrance jusqu’au bout de la connerie inhumaine pour faire valoir son ordre indestructible.
On sait maintenant, par les techniques tels que le scanner, l’IRM, que cela tient au fonctionnement cérébral de chacun par son taux de sérotonine élevé. Neurotransmetteur qui communique avec votre fonction cérébrale, celle de l’irréalité.
La médication actuelle limite ce taux de sérotonine ainsi que celui de la dopamine permettant ainsi à nos malades de revenir un peu plus dans la réalité.
Dans un monde fait de libertés, chacun a le droit de croire à ce qu’il veut.
C’est certain, mais un groupe religieux, voire sectaire, a-t-il le droit de vous faire croire cette irréalité maintenant dévoilée par la maladie, et bien évidemment si la personne est fragilisée du fait de son état cérébral et mental...
Aussi, cette liberté est-elle de votre fait ? Vous seriez né(e)s sur un autre continent, auriez-vous les mêmes croyances ?
Vous pouvez alors comprendre pourquoi cette maladie reste taboue et ne suscite aucune prévention explicative.
Laisserez-nous encore comme les dégâts collatéraux de la religion ?
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Page mise à jour le mardi 19 janvier 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr *
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