L’envers de la vie, l’univers du schizophrène.

 

Pour qui, ce livre ?

Ce n’est pas un livre spécialisé, au sens médical du terme, seulement et complètement un témoignage intériorisé, un voyage dans l’irréalité, un récit accessible à tous, démystifiant cette maladie psychique pour en révéler la teneur, la comprendre, faire prendre conscience que, tous, nous sommes impliqués, par nos actes, à rester conservateur de la souffrance qui marginalise et ronge psychotiquement le «malade».

On m’a même dit n’avoir jamais lu un tel livre ; un document que vous n’oublierez pas.

 

Pourquoi ce livre ?

De nombreux ouvrages, sur le thème de la schizophrénie, écrits par des spécialistes - médecins psychiatres, neurobiologistes, scientifiques médicaux, laboratoires pharmaceutiques, journalistes - sont en rayonnage dans les librairies spécialisées, le mien n’est pas dans la même ligne, introuvable chez les libraires, pas médiatisé, c’est normal puisque celui qui raconte vit cette maladie donc ce n’est pas fiable.

 

Alors qu’apporter de plus ?

Cette question, je ne me la suis pas posée d’emblée, ni d’ailleurs durant l’écriture, ni actuellement.

Mais, que se soit à travers les médias, que sont les émissions de télévision, les livres et documentations traitant de ce sujet dit «complexe», cette maladie psychotique est avant tout le handicap de souffrance dont les symptômes mettent le «malade» en position de rupture avec lui-même et la société.

 

J’ai donc entrepris cet ouvrage, pour faire le point sur le déroulement de la maladie de mon fils, afin d’y voire un peu plus clair sur ce mal persistant. Une «drôle de maladie» déroutante et invivable pour le «malade» - mon fils -  en prise d’irréalité et nous, ses parents, à ne pouvoir rien maîtriser et être en difficulté de communiquer, dans l’impossibilité de pouvoir l’aider à comprendre. Sur des années : de l’écoute, du verbal, des notes, des écrits, des lectures, des interrogations, tout un ensemble hétéroclite que jour après jour vous ressassez et qui vous hante psychologiquement.

Ecrire, c’est tout d’abord s’organiser pour en extraire une réflexion globale et cohérente, c’est se révéler ses interrogations, ses manques et y trouver quelques éléments de réponses réfléchies.

Ecrire, c’est un moyen, de communication ordonnée et structurée, de présenter une démarche logique, parce que ce livre je l’ai destiné, en premier lieu à mon fils, c’est son livre, sa vie, celle qu’il subi chaque jour sans en comprendre sa souffrance et son enfermement.

 

Pourquoi, le publier ?

Mon livre est loin d’être un modèle d’écriture, il est comme il est, mais je crois qu’il a le mérite d’être une vision, non pas en opposition au médical, mais complémentaire par la réalité du vécu au fil des années.

Le médical, est une étape essentielle dans la prise en charge de la maladie ; mais bien avant, les années qui précèdent, parents vous êtes seuls devant ce désastre dont vous ne percevez pas encore la portée ; après vous devenez l’indispensable par votre disponibilité. Vous devez apprendre, comprendre, pour un soutien permanent afin d’éviter le pire.

Mon constat : est-ce une «maladie» ? Celui qui souffre psychologiquement n’est pas dans cette logique, certes il perçoit l’insoupçonnable, l’invisible, l’inexistant qu’il vit depuis des années comme sa réalité.

Réponse, un petit oui et un grand non ou inversement, parce ce mal dans sa la logique de souffrance n’est qu’une fausse appréciation de son environnement. Comprendre celui-ci, c’est évacuer la majorité de ses tourments. Un mal sans fièvre, sans toussotements, sans douleur physique, lui préservant toute son intégrité ; personne dans cet état ne peut en admettre les symptômes d’une étouffante maladie.

 

Mon livre est peut-être un cas particulier, la schizophrénie a de multiples facettes, mais la logique du psychotique est à l’identique, c’est cela que vous découvrirez...

On m’a fait remarqué qu’il était indécent de publier, de montrer cette maladie, d’exposer mon fils en première ligne. Une appréciation qui en dit long sur ce tabou qu’est la schizophrénie, que l’on doit cacher comme une tare. 

Démystifions, c’est l’unique moyen d’avancer vers une perspective de prise en charge digne d’une réelle maladie comme le sont toutes les autres.

Lorsqu’un livre est écrit, par quiconque, il est rare qu’il soit placé sous son matelas ; il n’y a pas de contre-indication, ni d’enfermement à cacher la réalité, à dévoiler l’intérieur, la profondeur de ce qui est encore appelé la folie.

La schizophrénie, parlons-en...

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Mise à jour le vendredi 13 juillet 2012 - * maurice.champion20@wanadoo.fr *