Un
grand témoignage...
Comprendre son mal ; un travail sur soi remarquable, le chemin de
la liberté.
Un grand merci pour cette démarche constructive : être dans cette
« maladie », en analyser ses symptômes et en parler.
Premier
message en date du 27 novembre 2007 par e-mail.
J'aimerais vous faire part de ma
propre expérience.
Il y a à peine 2 mois, j'ai fais
une crise psychotique aiguë. La première de toute ma vie. Ma mère en avait déjà
souffert alors j'avais probablement une fragilité génétique, j'imagine. J'ai
été hospitalisé durant une semaine à l'urgence. Mon père a tenu à ce que tout
traitement et médicament soit totalement approuvée par moi. C'est une belle
preuve de confiance qu'il a su garder avec moi. C'est donc au bout de mon
délire que j'ai fini par accepter de prendre un antipsychotique. Les
médicaments m'ont bien aidée.
Aujourd'hui, je vais bien. Pour ce qui est du côté
mythique, je suis bien d'accord avec vous. Par chance, je n'ai pas de croyances trop ésotériques en
temps normal, je ne sais pas si Dieu existe mais je ne me laisse pas facilement
embarquer dans un univers de croyances, je me suis toujours méfiée des gourous
alors quand je me suis sentie devenir soudainement pris dans une réalité
effectivement mythique, (car c'est bien ce qui m'est arrivé, je me suis moi aussi pris
pour une 2e Marie Mère de Dieu, celle qui mettra au monde le Christ, comme dans
votre exemple de Molly), j'alternais donc entre la peur d'être une 2e Marie, et
la peur d'être folle... Ça c'est pas très rassurant, disons... J'avais la sensation très
nette de ne plus être dans la même réalité que tout le monde. Et ce nouveau
monde me faisait peur. Tout paraissait incroyablement plus vrai que vrai,
malgré ma logique rationnelle qui se souvenait que j'avais déjà connu un monde
similaire mais plus familier, moins étrange. Je ne savais plus quoi croire :
mes sens ou ma raison? Je crois que si mon cerveau m'a fait croire si fort que
j'étais quelqu'un d'aussi importante que la mère de Jésus, c'est que je devais
en avoir vachement besoin, ha! ha! Ça répondait à un besoin fondamental, ça
j'en suis sûr.
J'ai la conviction profonde
d'après mon expérience (chaque expérience est unique j'imagine) que la
psychose, c'est rien d'autre qu'un rêve ou un cauchemar, et qu'elle remplit les
mêmes fonctions essentielles que les rêves et les cauchemars pour traiter et
digérer nos émotions. Je vois ça comme un trop pleins d'émotions et de pensées
conflictuelles, contradictoires, insolubles, qui nécessiteraient plusieurs
heures de sommeils supplémentaires pour résoudre tous ces casse-tête, et que
finalement, ce manque de sommeil réellement réparateur fait que le rêve finit
par déborder et on finit par rêver réveillé en même temps. Il y a à mon avis
dans la psychose, quelque chose qui relève d'une sorte de somnambulisme. Notre
cerveau, lorsqu'il nous fait rêver la nuit, sait comment nous faire croire que
c'est vrai. Tant qu'on rêve, on y croit. C'est au réveil qu'on réalise qu'on a
rêvé, pas pendant. Personnellement, il m'est arrivé plusieurs fois dans mes
rêves de réaliser que je rêvais. C'est ce qui m'a aidée, je crois, à ne pas
croire en mes hallucinations, lors de ma psychose. Croire en ma raison, et non
en mes impressions. Mais c'est troublant de voir des signes, des couleurs, des
formes qui ne sont pas ce que les autres voient, quand on n’a prit aucune
drogue pour justifier une telle perception. Mais si on se dit qu'on a
simplement la capacité de rêver éveillé, là, ça se peut, ça se comprend. Et
surtout, ça dédramatise car ça peut se contrôler. C'est comme apprendre à
contrôler ses rêves la nuit, ça se fait. Ce n’est pas toujours facile,
pensons-y! Combien d'entre nous sont capable de contrôler leurs rêves? Et bien
moi j'y arrive parfois, et je crois que c'est un peu la même chose pour le
psychotique, il peut apprendre à détecter et contrôler ses rêves. Mais il faut
savoir d'abord à quoi sert cette psychose, quel manque ou faiblesse
répare-t-il? Je me trompe peut-être mais j'ai la croyance que la psychose est
un outil de derniers recours pour se sauver soi-même d'un vrai ou faux danger
existentiel. Une roue de secours pour s'extraire d'une réalité stressante
temporairement intolérable. D'autres vont faire une crise cardiaque, par exemple...
Ce qui est intéressant, c'est
que dans ma chambre, il y avait une jeune de 20 ans qui en était à sa 3eme
crise de psychose. Chaque fois, elle avait la sensation d'essayer de résoudre
quelque chose d'important pour elle au cours de ses psychoses. Comme un rêve
cyclique qui revient sans cesse tant que la situation n'est pas résolue. On
s'est rendu compte toutes les deux que nous avions eu environ le même genre de
rêves hallucinatoires : le christ en croix, l'impression de recevoir des
messages personnels par les journaux ou par la télévision, d'être une élue. Il
y a quelque chose de très existentiel et philosophique... le sens de la vie...
la peur de la mort... nos valeurs... la recherche de la Vérité surtout...
qu'est-ce qui est vrai, et qu'est-ce qui est faux... derrière la psychose...
voilà pourquoi il est si difficile de revenir à la triste réalité ordinaire,
peut-être...?
On vit dans une société qui
valorise les héros mythiques, le Christ est une sorte de Superman réel dans
notre imaginaire collectif qui n'a pas peur de la mort et du sacrifice, pas les
gens ordinaires... Les gens ordinaires ont peur de la mort et du sacrifice... peur
d'être un looser... mot à la mode... C'est peut- être pour ça que les psychose
sont aussi mystiques... On pourrait essayer d'analyser les symboles que ces
rêves communs à tous les psychoses suscitent et voir qu'est-ce qu'on essaie de
digérer et qui ne passe pas.(?)
Si ça peut vous soulagez, en
tant que parent ou proche de personne psychotique, il n'y a pas que des hallucinations
effrayantes au cours d'une psychose, il y a eu, dans mon cas aussi, beaucoup de
moment d'une grande liberté, d'une grande beauté... j'ai vu des mélanges de
couleur, des lumières tellement brillantes, tellement belles... Si j'étais
peintres je crois que ça aurait inspiré quelques tableaux... Je préfère
nettement être dans le réel, bien sûr, mais tout n'est pas noir dans une
psychose. Ça ressemble à un gros trip de champignons magiques. J'ai même trouvé
moyen de faire rire mon père. J'ai chanté dans l'hôpital... Y a moyen de rendre
ça moins dramatique, en tout cas, avec un bon sens de l'humour, ça aide
toujours. J'ai trouvé ça plus dur pour mon père que pour moi. Lui a vécu la
peur de ne plus pouvoir entrer en contact réel avec moi, alors que moi, j'ai
juste rêvé... j'ai pleuré et eu peur comme dans un rêve... j'y ai cru mais
maintenant que je suis réveillée, je sais que c'était juste un rêve, ni plus,
ni moins. J'ai même trouvé ça plus supportable que ma grande dépression que
j'ai fait il y 7 ans. Si on dédramatisait la psychose dans notre société et
qu'on la traitait simplement comme une maladie du sommeil, comme le
somnambulisme, ou une bonne brosse, tout le monde s'en porterait bien mieux,
sans toute cette peur et cette honte qui englue tout. Comme n'importe quelle
autre maladie, il faut parvenir en rire. Si ça doit m'arriver encore, c'est en
en riant que je veux que ça se passe...
Second
message après ma brève réponse.
Je crois que je m'en suis assez
bien sortie, pour le moment, avec un médicament controversé qui s'appelle le Zyprexa, un Olanzapine qui m'a
fait prendre un bon 20 livres en un mois (ce qui ne me fait pas de tord car j'étais beaucoup trop
maigre avant ha! ha!) et qui parait-il menace de me rendre diabétique... mais
bon, c'est pas si grave, je trouve... Pour le moment, je crois que je préfère
avoir toute ma tête. J'envisage de diminuer graduellement la dose, puis de
cesser complètement, et voir ce qui va se passer... La vie c'est aussi
apprendre à expérimenter des trucs comme ceux-là, n'est-ce pas?
Pour ce que j'en sais, ce
médicament affecte la dopamine, qui elle, serait précurseur de l'adrénaline.
J'ai toujours visualisé le corps humain comme une voiture automobile. Il y a 2
manière de ralentir une voiture : 1- En relâchant le gaz, 2- En mettant les
freins. D'où peut-être un lien avec ce que vous appeler la psychose positive
(trop de gaz, la pédale collée au tapis), ou la psychose négative (pas de
frein) ou l'inverse.... c'est une métaphore, bien sûr. Dans mes cours de
biologie de secondaire 3, je me souviens que mon professeur avait expliqué que
l'adrénaline, c'était ce qui permettait de courir, bouger, s'activer
physiquement, de sorte que pendant qu'on bouge, notre système digestif s'arrête
pour envoyer toute notre énergie là où on en a besoin. Je fais donc un lien
avec le fait que pendant ma psychose, je n'avais absolument pas faim, j'avais
des nausées, je vomissais, rien ne voulait passer... Ça a un rapport avec les
systèmes sympathique et parasympathique mais je ne me souviens plus lequel gère
quoi, mais tous mes symptômes vont ensemble... Psychose = trop d'énergie
intellectuelle, trop de stress (peur, angoisse ou délires hallucinatoires),
perte de sommeil, perte d'appétit, nausée, voire vomissement, fatigue physique
et intellectuelle (nerveuse), donc, trop d'adrénaline ou adrénaline mal
utilisée ou canalisée sur de mauvais circuits.
À l'opposé, mon médicament, le Zyprexa, freine les délires
hallucinatoires, le stress, et l'angoisses, me redonne envie de manger
(j'engraisse), me redonne le sommeil (je dors mieux la nuit, je rêve, et je
somnole le jour, perte de mémoire même) donc, à la limite, je manque
d'adrénaline... j'avance à pas de tortue maintenant. La question est
de savoir : est-ce que ce médicament a 1- pesé sur la pédale de
frein? 2- relâcher le gaz? Ou 3- Les deux : relâché le gaz ET pesé sur le
frein?
Parce que si on pèse sur le
frein, et que la pédale de gaz est collée dans le fond en même temps... vous
voyez le résultat sur une voiture...? C'est une lutte entre les deux forces
contradictoires... Une qui veut avancer, l'autre qui veut arrêter... Donc, il
faut pas juste prendre des médicaments qui bien sûr arrêtent ou ralentissent la
machine mais il faut aussi trouver qu'est-ce qui alimente en gaz la
psychose...? Et là, je pense bien que vous avez raison de dire que tout ce qui
relève de la religion et des croyances spirituelles, tout ce qui est basé sur
des impressions, plutôt que sur un SAVOIR, peut alimenter une psychose, malgré
les freins des médicaments. La question devient alors, pourquoi presque tous
les psychoses s'intéresse-t-elle à la religion et aux grandes questions
existentielles? Pourquoi vouloir aller dans cette direction-là? Avec un pied
sur le gaz, et un pied sur le frein, en même temps?
Que pensez-vous de ma métaphore,
est-ce que ça vous rejoint dans votre propre expérience?
Je crois que vous ne l'avez pas
eu facile avec vos 2 fils parce que la maladie s'est déclarée plus jeune que
pour moi (j'ai 40 ans donc, plus mature et plus solide pour affronter ce genre
de chose, je pense...) à 20 ans, même juste une nouvelle dans les médias peut
nous berner, alors si en plus on se met à avoir des hallucinations... Y a de
quoi être très mélangé...
Mais votre hypothèse sur la
relation entre la psychose et le mythique me fait penser à quelque chose... Je
ne suis pas vraiment croyante, personnellement, donc, ce n'est pas la religion
qui peut m'avoir mise dans cet état-là mais au cours de cet épisode
psychotique, je me suis sentie dans un mode de pensée plus religieux, effectivement.
En fait, c'est un mode de pensée moins mature qui fait voir tout en opposition,
le noir et le blanc, au lieu de la multitude de gris, on perd les nuances...
C'est ça que je trouvais étranges dans ma perception... Ma vision me paraissait
sans nuances, les couleurs étaient plus en opposition, plus contrastées, plus
saturées (c'était parfois effrayant (du noir et du rouge), et parfois très joli
mais trop enfantin, du mauve fluo, du rose, du bleu ciel...) Vous comprenez, ce
que je veux dire? J'avais comme des lunettes spéciales dans les yeux pour me
faire voir les choses dangereuses (le noir) et les choses inoffensives (les
belles couleurs illuminées). Pour me permettre de mieux juger ce qui était bon
pour moi, et ce qui était mauvais pour moi.
On dit des gens immatures
qu'elles voient tout en noir ou blanc... le mal vs le bien... le bon vs le
méchant... le jugement devient catégorique parce que ça manque de nuances...
c'est ça que je ressentais en moi... Comme si j'étais redevenue une enfant
immature durant cette crise psychotique... Comme si je n'avais plus accès à un
jugement mature, nuancée, réfléchit, équilibrée pour me rassurer moi-même. On
juge le monde avec des yeux d'enfants... Un cerveau d'enfant, comme quand on
rêve aussi... La logique d'un rêve nous parait vraisemblable mais en réalité,
quand on y repense, le lendemain matin au réveil, cette logique ne semble plus
tenir debout... pourtant, tant qu'on y était, ça marchait...
Par exemple, pour un enfant qui
n'a pas connu la vie, à 5-6-7 ans comment peut-on faire la différence entre la
réalité et un tour de magie de notre oncle un tel? La magie semble vraie. Vous
vous savez que c'est une illusion, que l'oncle un tel est doué pour jouer des
tours aux enfants crédules, mais l'enfant lui, ne le sait pas. C'est comme pour
le père Noël. On croit au Père Noël quand on est enfant, parce qu'on ne connaît
pas encore suffisamment les règles de la vie pour ne plus y croire. Mais
pourquoi Dieu n'est-il pas un simple jeu d'enfant, comme le père Noël? Imaginez
un jeune de 20 ans qui croit au Père Noël? On trouverait ça fou, mais pas
effrayant. Dieu, et le Père Noël, c'est pourtant le même personnage. Jésus
n'est-il pas né à Noël? Pourquoi l'un fait-il si peur et l'autre nous charme et
nous fait rire. Ce ne sont pas tant les croyances qui sont dangereuses mais la
peur du jugement qu'elles peuvent inspirer... On ne se sent pas juger par le
père Noël, mais on peut se sentir juger par Dieu. Les deux sont pourtant le
même personnage : le père de l'enfant.
On a besoin d'absolu quand on
est un enfant... On veut savoir si Dieu existe ou pas, exactement de la même
façon qu'on veut savoir si le Père Noël existe ou pas. Je me souviens, quand je
regardais un film, vers 7 ou 8 ans, je voulais toujours savoir qui étaient les bons,
et qui étaient les méchants, pour bien les classer dans ma tête, les bons
seront récompensés, et les méchants seront punis. Alors qu'adulte, je me rend
bien compte qu'il y a du bon ET du méchant en chacun de nous, il y a toute une
gamme de nuances possible.
Et s'il est facile de convaincre
un enfant que le père Noël n'existe pas, il est beaucoup plus ardu d'en faire
autant pour Dieu. Parce qu'à 9-10 ans, plus personne ne croit au charmant Père
Noël, mais encore des millions de personnes croient encore en Dieu, celui qui
juge des bons et des méchants. Et personne ne connaît la réponse.
Personne ne sait ça. Personne ne sait qui est totalement bon et qui est
totalement méchant. Personne ne sait ce qui se passe quand on meurt. Et même la
science ne SAIT pas ça. On peut CROIRE ceci ou cela, mais personne ne SAIT ce
genre de choses. Toutes les questions existentielles dont on ne trouve pas de
réponses sont sources d'angoisses pour plusieurs personnes, moi la première,
mais ce sont nos peurs d'enfant ça, il me semble... Dire que Dieu n'existe pas
peut être aussi FAUX, que de dire qu'il existe. De là toute la problématique
pour quelqu'un qui est en état de psychose...
La religion m'apparaît basée sur
ce genre de mode de pensée du tout ou rien, le bien ou le mal. C'est peut-être
ça le lien entre le mythe et la psychose que vous avez découvert, qu'en
pensez-vous? Si la psychose était une sorte de régression à un mode de pensée
et de perception enfantine, ou immature, de la réalité... un mode intellectuel
qui est obligé de classer tout soit d'un bord (notre système de récompense qui
nous rend heureux), soit de l'autre (notre système de punition qui nous rend
malheureux), comme à 7-8 ans... enfant, avoir peur du monstre dans le
garde-robe ne fait de honte à personne, mais à 20 ou 40 ans, on a l'air un peu
plus fou... C'est humiliant quand même, de faire ce genre de psychose... C'est
humiliant de se faire berner par nos propres perceptions... Admettre qu'on a
tord, admettre qu'on se trompe, admettre qu'on ne possède pas LA vérité, c'est
aussi admettre que personne ne la connaît. LA vérité. Et si toute notre
personnalité est basée sur une perception du bien (ce qui me rend heureux) et
du mal (ce qui me rend malheureux) en tout ou rien, comment se faire une vraie
identité, comment se faire confiance sans une perception solide du réel? Est-il
plus supportable d'être un croyant heureux élu de Dieu, ou un fou
malheureux non crédible et rejeté des personnes dites normales?
Personnellement je préfère
assumer que je me suis royalement fait bernée par mon propre cerveau, plutôt
que prétendre être une heureuse élue de Dieu... Je trouvais ça trop prétentieux
de ma part... ha! ha! ha! Et puis, surtout... à 40 ans, je pense qu'on a moins
besoin d'être sauvé qu'à 20 ans...
Je repense à ma petite semaine
d'hallucination et je n'aurais pas voulu que ça dure des années... Je suis
restée toute une semaine dans l'illusion parfaite d'être une étrangère dans un
monde parallèle et j'étais complètement incapable de discerner le vrai du faux.
Alors si ça avait duré plus longtemps, j'aurais été d'autant plus mélangée....
Ç'aurait été un réflexe de survie, je pense, de me fondre dans la lumière de
Dieu, pour qu'il me sauve de cette fausse réalité insoutenable. Dieu devient la
seule solution à cette folie et humiliation... Mais grâce à une simple petite
pilule, je suis revenue les deux pieds sur cette bonne vieille Terre. Elle est
loin d'être parfaite, mais je l'aime parce qu'elle est VRAIE. C'est pour ça que
moi, je m'informe constamment sur la science et la chimie du cerveau. Je ne
suis pas tombée dans la religion mais plutôt dans la science. Je sens que c'est
ça ma propre porte de sortie pour faire face à cette humiliation de m'être fait
bernée par moi-même. Comme ma propre mère s'est aussi fait bernée. Je veux
savoir quoi faire si jamais ça arrivait à mes enfants.
C'est mon humble opinion, en
espérant que ça puisse vous être utile et vous faire du bien, à vous même et à
vos lecteurs.
Merci de m'avoir lue.
Nadine.
lmlmlml
Page de mon site : http://champion20.monsite.orange.fr
Mise à jour le vendredi
23 juillet 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
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