Rôle de la sérotonine dans la psychose, le mysticisme, les croyances, les religions.

Article complet : édité par Yannis54 en mars 2009 

Source : Forum Doctissimo

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/dieu-religions/mysticisme-serotonine-psychoses-sujet_9309_1.htm 

 
Hallucinations, sensations de fusion avec le monde.  
Article internet disparu…

Bladi.net : article sur le même thème


Des neurothéologiens, plutôt que d’identifier des aires cérébrales, travaillent sur la chimie du cerveau. Dans les années 1990, des travaux sur les effets produits sur le cerveau par les drogues psychédéliques montrent que celui-ci réagit aux molécules de LSD et de psylocine (présente dans un champignon hallucinogène) comme s’il s’agissait de la sérotonine, un neurotransmetteur (transmettant l’information d’un neurone à l’autre) que l’on savait déjà impliqué dans les sensations de faim, de soif et de sommeil.  
 
Et ce, parce que leurs structures moléculaires sont très proches. Ce qui, au final, est susceptible d’engendrer des modifications de la perception sensorielle, des hallucinations, des sensations de fusion avec le monde et autres états similaires à ceux produits par ces drogues. Or, ces états correspondent à ceux décrits par les mystiques de toutes les religions…
 
De là à supposer que les expériences mystiques naturelles (sans influence de drogues) puissent être provoquées par la sérotonine, il n’y avait qu’un pas. Un pas franchi en 2003 par Jacqueline Borg. Cette neurobiologiste de l’université Karolinska de Stockholm (Suède) a pu établir, en scrutant – toujours avec une caméra TEP – le cerveau de quinze volontaires, que la propension à la religiosité (selon un questionnaire de 238 items) dépend du taux de sérotonine.  
 
Molécule de la foi.  
Plus fort : parmi les 25 aspects de la personnalité des volontaires évalués par le TCI, la religiosité se révèle l’unique paramètre corrélé avec le taux de sérotonine...

  
 


La religion augmente le taux de sérotonine et diminue le taux de dopamine.  
http://coranix.org/102/102_drogue.htm 

La synapse à sérotonine
Par Artus 2006, Science et spiritualité - Lien permanent  
 
(cerveau DMT hallucinations hallucinogènes spiritualité synapse sérotonine)  
La synapse à sérotonine est identifiée par un certain nombre de chercheurs comme étant l’élément central dans le cadre des expériences spirituelles. Le cerveau a un fonctionnement complexe, et bien d’autres types de connexions synaptiques entrent également en ligne de compte. Je vais tacher de rester simple dans mes explications, et me centrer uniquement sur la synapse sérotoninergique.
 
Une synapse est un espace de communication entre deux cellules nerveuses. Pour une synapse donnée, la communication se passe toujours dans le même sens (transmission d’un message nerveux). La cellule nerveuse émettrice émet des neurotransmetteurs, messagers chimiques du cerveau, et la cellule réceptrice les reçoit sur des « sites » spécifiques, ce qui stimule la seconde cellule et transmet l’influx nerveux. Il existe ensuite deux mécanismes pour arrêter la stimulation de la deuxième cellule. La dégradation, qui métabolise le neurotransmetteur et stop son effet, et la recapture, qui ramène les neurotransmetteurs et leurs dérivés issus de leur dégradation à la cellule émettrice ou ils pourront être à nouveau utilisé.
 
Dans le cas de la synapse à sérotonine, les sites récepteurs sur la cellule réceptrice sont conçus pour recevoir la sérotonine. Pour faire simple, la sérotonine est notre antidépresseur naturel. C’est plus complexe, car en excès, la sérotonine peut provoquer des expériences très désagréables, de type « hallucinations psychotiques ». Encore une fois les phénomènes cérébraux sont quelque chose de très complexe.
 
En plus de la sérotonine, un certain nombre de substances peuvent agir sur le même récepteur, il s’agit des agonistes. Pour la sérotonine, le cerveau produit naturellement un certain nombre d’agonistes, principalement DMT (que l’on retrouve entre autres dans divers acacias, et dans la plante de chacruna ou psychotria viridis) et bufoténine (que l’on retrouve dans le yopo, ou anadenanthera, et dans certains crapauds exotiques). Ces deux substances ont une conformation très proche de la sérotonine, et sont très fortement hallucinogènes. Elles ont un rôle important dans la production des rêves. D’autres substances sont également des agonistes de la sérotonine, la psilocine (issue de la digestion de la psilocybine que l’on trouve dans certains champignons), l’ergine et l’isoergine (nommé également LSA, alcaloïdes de l’ergot du seigle et des graines d’ipomée), le LSD (synthétisé à partir des alcaloïdes de l’ergot).
 
Viennent ensuite les substances qui se fixent sur les récepteurs sans déclencher d’action. Ils empêchent les neurotransmetteurs de transmettre l’influx nerveux. Il s’agit des antagonistes. Les antagonistes de la sérotonine sont utilisés médicalement comme antipsychotique (par exemple la clozapine) pour leurs propriétés anti-hallucinatoires.
 
La dégradation de la sérotonine se fait grâce à aux molécules de MAO (monoamine oxydases). Ces molécules ont un double rôle. Au niveau du cerveau, elles stop l’effet de la sérotonine. Elles jouent aussi un rôle très important dans la digestion comme elles digèrent la tyramine, présente dans de nombreux aliments. La tyramine permet de réguler la tension artérielle, et il ne faut donc pas que la tyramine alimentaire passe dans le sang, sinon cela déclencherait une crise d’hypertension pouvant provoquer la mort. Il existe des MAOI, inhibiteurs de MAO, comme par exemple l’harmine et l’harmaline contenues la rue de Syrie ou peganum harmala, qui était utilisé comme poisson. Ce type de substances, avec le régime alimentaire approprié, était utilisé comme antidépresseurs avant l’invention des antidépresseurs modernes. Les antidépresseur moderne, type prozac sont des SSRI, des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Au lieu de limiter l’oxydation de la sérotonine comme le font les MAOI, ses substances limitent la recapture. Dans les deux cas, la synapse sérotoninergique est stimulée plus longtemps à chaque influx nerveux.
 
C’est la glande pinéale, située sous le cerveau, au niveau du sixième chakra, qui produit DMT et bufoténine, nos hallucinogènes « naturels ». Et il se trouve que les expériences spirituelles fortes, illuminations mystiques, religieuses, états de méditation profonde, ... ont de grandes similitudes avec les expériences hallucinogènes basées sur la DMT. Des chercheurs, comme par exemple Rick Strassman, professeur de psychiatrie à l’université de British Columbia, et également pratiquant bouddhiste, étudient de très près le lien entre DMT et spiritualité. De ma propre expérience, la pratique spirituelle régulière permet d’augmenter la production et la libération de DMT, ce qui permet de vivre à cheval entre les mondes. Mais la frontière entre extase spirituelle et hallucination psychotique est mince. Ce phénomène est inhérent au fonctionnement de la synapse à sérotonine. Il faut quotidiennement regarder en soi et cultiver amour et compassion pour éviter ces désagréments. Pas facile...


 
Antagonistes de la sérotonine.

http://cat.inist.fr/?aModele=affic [...] dt=9630132
L'inhibition de certains effets de la sérotonine a des applications thérapeutiques.  
 
Antagonistes 5 HT2 : antipsychotiques  
Les antagonistes des récepteurs 5-HT2A et 5HT2C qui traversent la barrière hémato-encéphalique ont des propriétés antipsychotiques. Beaucoup de données récentes suggèrent l'existence chez les psychotiques de dysfonctionnements impliquant la sérotonine. Des neuroleptiques à impact sérotoninergique de type antagoniste 5-HT2A améliorent des symptômes productifs et déficitaires de la psychose répondant mal aux neuroleptiques classiques, c'est-à-dire antagonistes des récepteurs dopaminergiques D2.  
 
Les médicaments que l'on appelle neuroleptiques ou antipsychotiques atypiques ont un effet antagoniste 5HT2A, en plus de leur effet inhibiteur des récepteurs dopaminergiques.
 
LES "EXPERIENCES AUX FRONTIERES DE LA MORT"

(ou apparition du "Paradis" seraient en réalité dues à une production de DMT, analogue à la sérotonine)...
 
Certains écrivains ont relaté leurs expériences supposées avec la diméthyltryptamine, en particulier Terence McKenna et Jeremy Narby.

Le premier auteur décrit la rencontre avec des « elfes mécaniques en mutation » (self-transforming machine elves) ; d'autres font état de communication avec des intelligences non humaines.
 
D'un point de vue plus scientifique, Rick Strassman a écrit La molécule de l'esprit (The Spirit Molecule).
 
Bernard Werber, dans son livre L'Ultime Secret, émet l'hypothèse qu'à l'instant précis de la mort, la glande pinéale décharge une plus grande dose de diméthyltryptamine dans le cerveau, rendant le passage de vie à trépas moins pénible. Cette hypothèse expliquerait cette sensation de mort imminente relatée par certains utilisateurs du DMT.
 
http://en.wikipedia.org/wiki/Dimethyltryptamine

 
"Dr. Rick Strassman, while conducting DMT research in the 1990s at the University of New Mexico, advanced the theory that a massive release of DMT from the pineal gland prior to death or near death was the cause of the near death experience (NDE) phenomenon. Several of his test subjects reported NDE-like audio or visual hallucinations. His explanation for this was the possible lack of panic involved in the clinical setting and possible dosage differences between those administered and those encountered in actual NDE cases."
 
LA BUFOTENINE (AGONISTE SEROTONINERGIQUE) SERAIT UNE DES HORMONES RESPONSABLES DE LA SCHIZOPHRENIE.
http://en.wikipedia.org/wiki/Bufotenin
 
RELIGIONS ET PSYCHOSES:
http://www.viaveritas.fr/IMG/pdf/J [...] _final.pdf
http://www.rationalisme.org/french [...] ologie.htm
http://pagesperso-orange.fr/mauric [...] yances.htm
 
LES ENTHEOGENES, SUBSTANCES QUI PROVOQUENT DES EXPERIENCES MYSTIQUES, AGISSENT SUR LA SEROTONINE.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enth%C3%A9og%C3%A8ne
http://en.wikipedia.org/wiki/Entheogen
 
POURQUOI LE CANNABIS PROVOQUE DES PSYCHOSES.
Cette drogue entraine une importante libération de sérotonine.
Cf. mon article sur le forum Cannabis.

http://forum.doctissimo.fr/sante/c [...] 0299_1.htm
 
UNE URGENCE MEDICALE : LE SYNDROME SEROTONINERGIQUE.
 
Le syndrome sérotoninergique est dû à un excès de sérotonine au niveau cérébral : overdose d'antidépresseurs ou de psychostimulants, consommation d'ecstasy, de drogues hallucinogènes, antimigraineuses, sevrage brutal d'un neuroleptique.  
 
Les symptômes rappellent ceux d'une grave forme de psychose hallucinatoire, avec confusion mentale, hypomanie, s'accompagnant d'agitation, d'une importante contraction musculaire, de tremblements et myoclonies, de céphalées, d'hyperthermie, d'hypertension, de tachycardie, de nausée et de diarrhées.
 
Se soigne avec des antagonistes de la sérotonine (cyproheptadine, neuroleptiques de 2ème génération).
 
DANS LA NATURE, LES MALES ET LES FEMMELLES DOMINANT(E)S ONT PLUS DE DOPAMINE ET MOINS DE SEROTONINE.
 
L’alpha-mâle, le dopaminergique par excellence. 
 
Dans l’évolution humaine, l’alpha-mâle représente le chef du clan. Il est caractérisé par l’élévation importante du taux de testostérone/dopamine. Il maintient des niveaux élevés de dopamine pour assurer la libido et la reproduction, sa paranoïa lui permet d’assurer sa survie face aux dangers du clan ou d’ennemis éventuels. La dopamine est la molécule mâle par excellence, même si la femme en produit à un moindre degré. C’est la molécule de la « persistance comportementale », conduite incapable d’adaptation, typiquement masculine. Elle est aussi la molécule de la paranoïa, de l’agitation, de l’action, de la domination réclamant la soumission et de l’agressivité. L’homme dominant possède souvent une testostérone élevée, cause probable d’une dopamine élevée. Cette dernière semble constituer un contrepoids à l’action « tranquillisante » de la sérotonine. Celle-ci favorise la passivité et l’inaction tandis que la dopamine stimule l’action ! Lorsque la dopamine est hypo fonctionnelle, l’individu se sent insignifiant, apeuré et a envie de se terrer comme un animal craintif. Pour ceux qui en doutent, l’utilisation du neuroleptique Haldol, un antagoniste des récepteurs dopaminergiques, est un bon test.  
 
À l’inverse, lorsque la dopamine est hyperfonctionnelle, la personne s’impose comme un leader ne tolérant aucune opposition. La dopamine est aussi la molécule de la persistance comportementale ou entêtement. À forte dose, elle induit des stéréotypes déconnectés du réel.  
Chez les mammifères, le système nerveux central des femelles est plus « sérotoninergique » que celui des mâles. L’activité de la sérotonine est donc plus élevée dans le système nerveux central d’une femme que dans celui d’un homme. Apprivoiser un animal sauvage entraîne une modification de la biochimie cérébrale avec une plus grande production de sérotonine et une baisse de dopamine. À croire qu’avec des inhibiteurs de blocage de la sérotonine de type Prozac, l’on cherche à nous apprivoiser et que l’on diabolise souvent la dopamine par peur de rébellion !
 
http://www.nutranews.org/article.p [...] rticle=111
 
ON COMPREND D'Où VIENNENT TOUTES CES VALEURS ARRIEREES PRONEES PAR LA RELIGION...
 
Chasteté, "pureté", condamnation de la "chair", du corps, refus de la sexualité avant le mariage, croyance en une vie après la mort, "crainte" de Dieu, etc. Dans la nature, la sérotonine est une hormone produite par des mâles et des femelles "dominés". Produite en grosse quantité, cette hormone diminue la libido, rend docile (voire craintif), et provoque de l'anxiété sociale : il suffit de constater les effets secondaires des antidépresseurs ISRS pour s'en rendre compte.  
 
Surtout si cet excès de sérotonine s'accompagne d'un manque de dopamine (cf. effets secondaires des neuroleptiques).
 
Dans les 3 grandes religions monothéistes, le concept d'un Dieu autoritaire et jaloux, qui récompenserait les fidèles les plus dociles tout en punissant les mécréants et les apostats, n'est autre qu'un substitut du "mâle dominant", tyrannique et dangereux tel qu'il existe chez nos amis les primates. Les dominés aiment l'honorer, car en échange ce dernier sait se montrer miséricordieux. Dans les sectes, le Gourou se comporte très souvent comme un mâle dominant, exerçant une véritable terreur sur ses adeptes, qui ne peuvent sortir de la secte sans crainte de représailles. Les religions prétendent que l'apostasie conduit à l'enfer.

Conclusion : adhérer à une religion (ou pire : à une secte), c'est apprendre à vivre comme un mâle dominé. C'est une forme de masochisme.
 
La religion est une arme utilisée par des roitelets pour exercer leur autorité sur la population. Les pays gouvernés selon des principes religieux sont souvent autoritaires et répressifs (cf. Inquisition, Talibans, etc.). Du Moyen-Âge jusqu'à la Révolution Française, la France chrétienne était un royaume autoritaire. En Europe du Sud et en Amérique Latine, les dictateurs (Franco, Mussolini, Salazar, colonels grecs, Pinochet etc.) s'appuient ouvertement sur le christianisme pour assoir leur autorité sur leur peuple.  
 
Alexandre Del Valle, dans son livre "Le totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties" a montré le lien existant entre religions et idéologies totalitaires/extrémistes/utopistes, tout comme Maurice Champion, qui dans son site (http://pagesperso-orange.fr/maurice.champion20/Celebrites.htm) a démontré le lien existant entre psychose, religion et totalitarisme:
- La plupart des "prophètes" religieux étaient schizophrènes, tout comme les gourous établis dans une secte.
- La plupart des "born again" présents dans les mouvements Evangélistes et ayant vu "le Christ", ont tout simplement vécu bouffée délirante aigue, comme le prouve le site temoignages.online.fr : cas de ce jeune informaticien, devenu fou après avoir vécu une expérience "spirituelle"

http://temoignages.online.fr/texte [...] oignage=67
- Beaucoup de dictateurs souffrent de psychose paranoïaque, de même que les théoriciens à l'origine des idéologies totalitaires, qui souffrent souvent de psychose maniaco-dépressive.  
Ceux qui ont écrit la Bible n'étaient-ils pas tout simplement des psychotiques, souffrant d'un grave excès de sérotonine dans le cerveau, et entendant des voix, comme beaucoup de schizophrènes ?
 
Un excès de sérotonine est impliqué dans les CAUCHEMARS.
http://en.wikipedia.org/wiki/Cyproheptadine (un antagoniste de la sérotonine utilisé pour lutter contre les cauchemars).
http://www.sur-la-toile.com/articl [...] emars.html
http://rodolphepilaert63.wordpress [...] presseurs/
(les antidépresseurs ISRS provoqueraient des cauchemars).
Cela expliquerait-il les représentations terrifiantes de l'Enfer tel qu'il est décrit par le Coran ???

Mahomet ne souffrait-il pas tout simplement d'un grave syndrome sérotoninergique ?
http://www.harunyahya.fr/livres/fo [...] nfer10.php
http://www.harunyahya.fr/livres/fo [...] nfer11.php
http://www.harunyahya.fr/livres/fo [...] nfer12.php
(Notons, au passage l'extrême violence psychologique de cette religion.)
 
CONCLUSION.

Après avoir lu ça, on se rend compte que l'univers décrit par la Bible n'est qu'une pure invention du cerveau humain. Il s'agit d'un univers totalement coupé de la réalité, mis au point par des "prophètes" souffrant de psychose hallucinatoire en raison d'un grave excès de sérotonine dans le cerveau. Pendant longtemps, le christianisme a prôné des valeurs en désaccord total avec les lois de la nature : condamnation de la "chair", de la sexualité, du corps, de la "Bête", de la beauté physique, etc. considérés comme diaboliques. Sur le site temoignages.online.fr, on peut lire le témoignage d'un fidèle "délivré de la masturbation" par Jésus-Christ. Les chrétiens n'aiment pas ce qui est naturel, ils utilisent d'ailleurs le terme de "Bête" pour désigner les forces du mal. Il s'agit d'une pseudo-spiritualité, en désaccord total avec les lois de la nature.  
 
Il serait temps pour les sociétés du 21ème siècle d'évoluer et de changer d'idéologie.

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Mise à jour le mercredi 22 décembre 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr *