REFUS D'OBTEMPERER.

A chacun sa raison, mais la prévention c'est pour quand ? J'ai cru que c'était le Diable qui était venu m'arrêter.

Verbalisation puis suspension de mon permis de conduire de tous les véhicules à moteur pour raisons médicales et retour en hôpital.

Mais qui expliquera dans notre société que le Diable est bien une impossibilité.

Une maladie taboue donc bien incomprise par le souffrant lui-même et cultivée par la société ne se vénère pas, elle se combat.


Rappel des faits - Samedi 8 Juin 2019 .

Interpellation policière très proche de son domicile d'où ma surprise dans une opération Gilets Jaunes.

Refus d'obtempérer - Il n'y a eu aucun dommage accidentel, juste une peur surprise incontrôlée ...

Refus d'obtempérer ayant pour cause ma peur subite liée aux symptômes et délires d'imagination de ma psychose chronique persistante à l'époque des faits.

J'ai cru que c'était le Diable qui était venu m'arrêter.

Juste ma peur liée à ma surprise qui a motivé mon refus d'obtempérer, j'ai continué ma route pour aller me réfugier en me garant dans une rue proche où j'ai été interpellé.

Hospitalisation immédiate et sorti fin août 2019 stabilisé par des antipsychotiques atypiques de dernière génération et donc en état de revivre en société.

Contrairement aux précédents médocs, mon nouveau traitement concernant ma psychose chronique m'a permis de perdre toutes mes perceptions hallucinatoires ainsi que mes délires imaginatifs qui s'en suivent.

Résumé des 4 expertises faites à la Préfecture de Créteil dont aucun des médecins n'expliquera que le Diable est bien une impossibilité.

=> 1ère expertise médicale - le 23 Septembre 2019 - Refus pour motif dangerosité liée à ma pathologie.

Dangerosité : Dixit les 2 docteurs : Vous êtes un assassin, si vous êtes en liberté je n'oserais pas sortir ma fille dehors vous seriez capable de la tuer à la tronçonneuse et le reste..

Une expertise d'inquisition et lorsque l'on est estimé dangereux, les médecins ont pouvoir de demander une hospitalisation d'office immédiate.

A-t-on le droit de nous juger ainsi - Des médecins peuvent-ils traiter d'assassin ?

Comme quoi cette maladie reste et restera bien un tabou qui fait peur avec tous ses préjugés toujours négatifs et c'est sans doute la raison qui a dicté les divers refus.

Dangerosité : Les réponses avec le Pr Pierre-Michel Llorca, psychiatre.

"Les médias se font le reflet de certaines peurs de la société, nous avons peur de l'autre, de l'étrangeté. Mais la réalité, c'est que les sujets qui souffrent de schizophrénie sont dans un état de vulnérabilité. Et c'est plutôt la société au sens large qui les agresse. Les schizophrènes sont beaucoup plus victimes d'agression, ils sont beaucoup plus victimes de difficultés sociales que le reste de la population.

=> Seconde expertise du jeudi 20 Février 2020 - 8 mois après

Refus pour motifs supposés d'effets secondaires liés à ma nouvelle médication.

En clair : Rentre chez toi dans ton bocal, fait tes courses au commerçant du coin et pour ton suivit médical prend une ambulance ; c'est la vision des médecins.

Notices pharmaceutiques sur « Sante.Gouv » 

1 - Aripiprazole – Abilify - catégorie 2 - Influence mineure à modérée.

2 - Clozapine Arrow – Léponnex – Niveau 2. - Influence possible en début de traitement.

=> 3ème expertise du 2 juin 2021 - 2 années plus tard.

Secret médical.

On nous a même affirmé qu'il y avait eu accident !!!Dans une ambiance surréaliste !! « Vous êtes dangereux, vous avez fait un accident. »

Non, il n'y a pas eu d'accident.

« Ca ne fait rien : écrivez quand même »; un ordre donné au second médecin, dont les noms nous sont inconnus. »

Refusée en attente d'un courrier à fait suivre -par notre intermédiaire- au psychiatre et non pas directement entre médecins.

Cette correspondance dont ils devaient bien connaître l'impossibilité d'avoir une réponse.

Après relance et 10 mois sans suite :

=> 22 mars 2022 - ponse orale du psychiatre lors de ma visite mensuelle pour la continuité de son ordonnance:

« Je ne réponds pas aux demandes pour raison de secret médical. »

Normal la psychiatrie donne des médocs mais n'explique rien car les délires imaginatifs sont bien souvent du domaine des croyances donc un interdit de fait (Laïcité de séparation des genres).

Loi : Le secret n'est pas la «propriété du malade». Il n'est pas non plus la «propriété du médecin» et encore moins celle du corps médical ! Le secret n'appartient à personne, le médecin n'en est que le dépositaire et ne peut se permettre aucune divulgation en dehors des cas où la loi l'oblige, l'autorise ou le laisse libre de donner certains renseignements.

=> 5 mai 2022 – 4ème expertise - Refus que j’assiste à l'entretien de mon fils.

J'ai compris que l'on avait déstabilisé mon fils en lui remémorant qu'il était schizophrène depuis 30 années.

Comment peut-on l'affirmer sans avoir accès au dossier médical et confondre d'avec la psychose chronique qui ont diverses raisons et de plus traitée sans retour ou presque.

Le docteur lui conseille de faire appel auprès de la Préfecture de Police de Paris.

=> 5 Juillet 2022 – Envoi de ma lettre de demande

En réponse fin Juillet : J'ai reçu l'attestation de retour de mes 12 points de conduite donc la fin de ma suspension datée du 25 juin donc 3 années après.

Je remercie bien évidemment la Police qui m'a interpellé et a donc contribué indirectement à me sortir définitivement de mon état pathologique bien traité et totalement compris.

La psychiatrie donne des médocs mais n'explique jamais rien.

Mon état ancien n'a plus aucune chance de me revenir, j'ai mis à profit ces 3 années de libération de mes perceptions orales et visuelles pour comprendre mon fonctionnement en ayant totalement intégré que les envoyés du diable ainsi que ce monde de l'au-delà de référence n'étaient qu'une impossibilité car n'étaient qu'illusions psychiques ; donc je suis «vacciné » et libéré de ce passif que j'ai subi durant de longues années.

Depuis mon incartade, que je regrette, je ne suis donc pas retourné en hôpital depuis ces 3 années mais je garde bien évidemment mon suivi mensuel a mon CMP

De plus, dans le fonctionnement actuel de la psychiatrie de proximité on ne peut être dehors que si on a quitté ses symptômes hallucinatoires (dit stabilisé) sinon on est de retour en hôpital pour adaptation d'un nouveau traitement.

Dans cette psychose chronique (encore appelée schizophrénie) la difficulté est de comprendre que l'on est soi-même le moteur de ses hallucinations -comme de ses rêves et cauchemars de nuit- et que ce monde imaginaire auquel on se réfère n'a aucune prévention explicative, donc pratiquement avec aucune possibilité de se sortir de cette illusion mentale sans médication adaptée et aide parentale.

Comprendre cette maladie sans prévention.

Par son père et pair aidant.

La prévention en psychose chronique chronique hallucinatoire orale et/ou visuelle -interdite de fait- ne doit plus être sécable des autres préventions parce-que dérangeante ; touche pas à mes délires religieux de la parole de Dieu.

Jusqu'où cette interdiction : son psychiatre n'est pas habilité et aucun des docteurs ne lui a affirmé que les envoyés du diable est bien une impossibilité.

Reste moi seul, père aidant, à le conduire dans cette réalité et l'aider à retrouver sa liberté tout en comprenant que la difficulté culturelle est que l'on ne peut désillusionner en étant soi-même illusionné sachant que la plus grande illusion est de croire qu'il n'y a pas illusion.

N'attendons plus pour nous manifester devant ce fixisme originel destructeur de nombreux jeunes pris dans cette tourmente occultée par les bien-pensants responsables en participant à ce désastre inhumain.

Religions/Schizo : Le premier à ouvrir cette porte relationnelle : Thomas Szasz- (1920-2012) – Psychiatre et psychanalyste américain d'origine hongroise (antipsychiatrie) : «Quand un homme parle à Dieu, on dit qu'il prie. Quand Dieu parle à un homme, on dit de ce dernier qu'il est schizophrène. Je pense que nous découvrirons les causes chimiques de la schizophrénie que lorsque nous découvrirons les causes chimiques du judaïsme, du christianisme et du communisme.».

Notice pharmaceutique : “Zyprexa, Abilify : Sont utilisés pour traiter une maladie qui s'accompagne de symptômes tels que voir, entendre, sentir les choses qui n'existent pas, avoir des croyances erronées…”

Dr Jeff Anderson-Neuroradiologue: «Nous commençons juste à comprendre (plus d'une décennie) comment le cerveau contribue aux expériences que les croyants interprètent comme spirituelles, divines voire transcendantes».

Notice pharmaceutique : Zyprexa, Abilify : Sont utilisés pour traiter une maladie qui s'accompagne de symptômes tels que voir, entendre, sentir les choses qui n'existent pas, avoir des croyances erronées…”

Socrate entendant le divin serait-il l'un des premiers à subir des hallucinations ?

Ainsi, ces révélations mystiques deviennent alors de véritables illusions, au sens étymologique, un jeu, un trompe-l’œil.

« N'oublions pas non plus ces hallucinations de l’ouïe qui, sous le nom de « démon de Socrate », ont reçu une interprétation religieuse », écrit Nietzsche dans Le Crépuscule des idoles.

Quand allez-vous comprendre et faire comprendre aux croyants que les religions ne sont que les symptômes et délires de la psychose chronique hallucinatoire.

< Psychose-chronique > < Expliquez-lui >

Religions et laïcité, des droits et des devoirs avec pour obligation d'avertir leurs fidèles que sévit une maladie -dite mentale- où le souffrant halluciné entend des voix et à des visions et donc croit sans réserve que c'est l'au-delà qui en est l'auteur donc ce Dieu imaginaire.

Religions, croyants, gourous et autres délirants en tenues de manipulateurs arrêtez de brouiller l'écoute de nos psychotiques chroniques, n'ajoutez pas vos illusions à leurs hallucinations déstabilisantes; c'est une insulte faite à nous familles qui essayons chaque jour de se sortir de ce marasme de l'illusion.

Il est temps de demander des comptes à ceux qui se servent de cette psychose chronique du désastre familial pour t'illusionner et rien ne se fera sans toi.

Souffrants et familles nous ne sommes plus les dégâts collatéraux des religions.

Religions, je vous demande de vous arrêter, mais croyant si tu y tiens alors change de maladie à vénérer.

Alors sommes-nous dans une république religieuse pour nous exclure de la prévention explicative ?

Merci de m'avoir lu.

#Schizo-non>@ssociation - www.psychose.eu – Juin 2023

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