Et la prévention.
Combattre la schizophrénie.
La prévention manquante à tous les jeunes, c'est simple et pas compliqué ;
c’est seulement expliquer que lorsque l'on entend des voix, on n'est pas
prophète mais schizophrène ; et c'est rétroactif...
Faire de la prévention, c’est donner à tous les jeunes les moyens de se
reconnaître, de par ses symptômes, en tant que malade psychique.
Pour les sensibiliser sans équivoque, cela nécessite une courte
formation indispensable par de l’explicatif clair sur ce qu’est le contenu des
symptômes révélés de cette maladie qu’est la schizophrénie.
Que les politiques et religieux se mettent autour d’une table et
définissent les critères de séparation :
Quelles
différences entre les relations dites «mystiques» venant de l’au-delà :
contacts prophétiques, apparitions, voix intérieures d’avec les manifestations
hallucinatoires psychotiques, qu’elles soient visuelles, auditives, de
sensations intérieures... ? »
Ne pas faire cela, c’est laisser des jeunes en proie à ne pas se
reconnaître en tant que malade, de se croire être en relations de souffrance
avec l’au-delà avec sa mission délirante souvent divine, de tenter de calmer
ses angoisses par des stupéfiants, pour certains être rejetés par la famille
par incompréhension et donc de se retrouver en errance de nombreuses années
avec toutes les dérives possibles dont pour certains le lieu de soins deviendra
la prison.
Et même pour les parents qui ont compris cette logique implacable que
peuvent-ils faire ? Rien, car lorsque l’on s’aperçoit tardivement que cela
relève de la psychiatrie, votre ou vos enfants sont déjà majeurs depuis des
années.
C’est donc laisser se développer sa maladie en toute ignorance par de
non-soins avec en finalité peu d’espoir de s’en sortir.
50% des malades n’ont jamais consulté et ceux qui ont été pris en
charge, pour moitié ils n’ont pas eu de
diagnostic.
20% des schizophrènes mettront fin à leurs jours.
Que dire des groupes politiques et de la vindicte publique qui ne
propose comme solution l’enfermement sécuritaire digne d’une époque
moyenâgeuse.
Halte au massacre.
Qui cela gêne-t-il à ce point de ne pas mettre en œuvre une politique
préventive sauvant de nombreux jeunes de ce mal incompris et bien évidemment en
limitant à terme les entrées en soins et traitements psychiatriques ?
Mais a qui l’a-t-il
dit ?
Dr Philippe Rouby : «Quand le ciel s’ouvre et que Dieu m´appelle
par mon nom... c’est que la psychose a pris le dessus».
Alors pourquoi il est dit que « dieu » parle toujours dans la
langue ou le patois de la personne ?
C’est comme les
rêves et les cauchemars de nuit.
Notice du Zyprexa du laboratoire Lilly, l’un des antipsychotiques le
plus utilisé :
«Zyprexa est
utilisé pour traiter une maladie qui s’accompagne de symptômes tels que
entendre, voir et sentir des choses qui n’existent pas, avoir des croyances
erronées...».
Réflexion d’un
schizophrène éclairé sur internet :
Pourquoi n'existe-t-il plus de prophètes
aujourd'hui ?
Tout simplement parce qu'ils sont
diagnostiqués schizophrènes.
On peut être surpris qu’aussi peu de
personnes utilisant l'internet sachent que les personnes atteintes de
schizophrénie religieuse sont victimes d'hallucinations auditives et visuelles.
Le plus étonnant, c'est qu'il y ait autant
de personnes prêtes à croire toutes les histoires racontées par ces
schizophrènes dans leurs délires.
Pouvons-nous alors combattre ce que la société cultive ?
Une maladie ça ne se vénère pas, ça se combat : c’est un problème
de santé mentale.
Sortons de l’omerta qui règne sur cette maladie psychique.
Nous ne sommes plus les dégâts collatéraux des croyances, des religions
et des sectes, ni leurs béquilles.
Que chacun en prenne conscience.
La vie de nos enfants vaut mieux que ce monde illusoire.
Merci de m’avoir
lu ; cette maladie est l’affaire de tous, alors parlons-en.
Je compte sur vous.
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Mise à
jour le mardi 22 mars 2011 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
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