Détection précoce.

Mais faudrait-il alors que les familles soient informées.

 

Mais à mon avis, il est déjà bien tard car les symptômes sont bien installés.

Alors, il serait nécessaire de faire de la prévention en expliquant à tous les jeunes ce qu’est le contenu de cette maladie.

Se reconnaître personnellement ou bien par son entourage remarquant le fonctionnement aberrant reconnu de par cette prévention collective.

Tout autre moyen me semble inefficace, car cette maladie doit être détectée au plus tôt permettant ainsi d’être pris en charge au plus vite, gage de sortir ou même de ne pas y entrer en évitant la funeste décompensation.

Mais la société refusera cette prévention car elle remet en cause le mal fondé de la religion. 

 

Détection précoce.

 

A partir de 3 à 4 signes significatifs, il est sage d’alerter votre médecin généraliste.

Signes répertoriés sur « santé gouv»

è www.sante.gouv.fr/drees/rfas/rfas200401/200401-art06.pdf

  1 - La personne se replie sur elle-même et passe peu de temps avec les gens de son âge.

  2 - Pertes de mémoire (la personne ne se rappelle plus où elle range ses affaires).

  3 - Troubles de la perception (les objets changent soudain de forme ou de couleur).

  4 - Paranoïa : la personne croit que l'on complote dans son dos.

  5 - Intérêt très marqué pour des sujets comme la religion, la philosophie, les sciences occultes.

  6 - Troubles de la pensée (des raisonnements abstraits, incohérents ou illogiques).

  7 - Troubles de l'attention (la personne est facilement distraite).

  8 - Dépression.

  9 - Agressivité, irritabilité, hostilité incompréhensible.

10 - Manque d'énergie.

11 - Troubles du sommeil (la personne dort pendant la journée et reste éveillée la nuit).

12 - Peur, tremblements dans les mains ou dans la voix.

13 - Perte d'appétit ou au contraire appétit dévorant.

14 - Détérioration de l'hygiène personnelle (ne se lave plus que rarement).

15 - Difficultés d'insertion.

16 - Croyances erronées.

(Personnellement, si j’avais eu cette liste à l’époque, je n’aurais fait référence qu’à 2 critères dont le n°5 associé au n°16 bien évidemment).

 

Signes répertoriés sur « médecine et santé »

èwww.medecine-et-sante.com/maladiesexplications/schizo.html

  1 - Confusion entre le jour et la nuit.

  2 - Repli sur soi, isolement, indifférence.

  3 - Passion récente et inhabituelle à l'égard de la religion, des sciences occultes, de la magie, des sectes...+++

  4 - Perte du rendement scolaire ou professionnel. ++

  5 - Rupture affective avec les amis. ++

  6 - Agressivité, méfiance.

  7 - Réactions exagérées face à la désapprobation de l'entourage.

  8 - Hygiène personnelle douteuse.

  9 - Randonnées sans but précis, fugue.

10 - Regard vide ou fixe, sans expression. Etat rêveur permanent. ++

11 - Expressions ou (et) structures de phrase inhabituelles. +

12 - Raisonnements bizarres. ++

13 - Comportements bizarres : Refus de toucher les autres personnes, port constant de gants, rasage de la chevelure ou des poils. +

14 - Mutilation ou menaces d'automutilation. +++

15 - Examens prolongés devant un miroir. +++

 

 

Les "modes d'entrée " dans la schizophrénie.

Phase de début :

Pour être considéré comme schizophrénique potentiel, les caractéristiques décrites ci-dessous doivent avoir été observées pendant au moins 6 mois à 1 an.

 

 Les débuts aigus, bruyants, ouvertement psychotiques :
- Soit délires aigus : production délirante et/ou hallucinatoire aiguë d'emblée (expérience délirante primaire).
- Soit troubles thymiques aigus.
- Soit syndrome catatonique aigu, ± confus : affection cérébrale revêtant tour à tour l'aspect de la mélancolie, de la manie, de la stupeur, finalement de la démence, et caractérisée par une perte de l'initiative motrice et une inertie confinant à l'immobilité complète.

 

Les débuts insidieux :
- Un repli apathique, une asthénie et un désintérêt progressifs, avec baisse de l'activité et fléchissement scolaire.
- Des changements insensibles du caractère et de la personnalité, qui deviennent négligents, capricieux, énigmatiques, soupçonneux, imprévisibles, teintés de puérilité et de bizarrerie.
- Des délires de développement sournois (en rapport avec des questions philosophiques, mystiques, politiques...).
- Une transition graduelle de la personnalité vers un retrait "autistique" de la réalité.

 

Les débuts sous une sémiologie d'emprunt :
- Symptômes pseudo-névrotiques : obsessions étranges, mal explicables, para-délirantes ainsi que des phobies.
- Anorexies mentales "secondaires", inscrites dans un système délirant qui porte sur la nourriture, le fonctionnement digestif, etc.
- Passages à l'acte inopinés surprenant par leur côté inhabituel, incompréhensible.

Et la prévention, c’est pour quand è

 

Dépistage des signes avant-coureurs.

 

Avril 2013.

Diagnostiquer la schizophrénie grâce au nez.

 

Découverte israélienne.

http://alyaexpress-news.com/2013/04/decouverte-israelienne-diagnostiquer-la-schizophrenie-grace-au-nez/ è

 

Une équipe de l’Université de Tel Aviv a annoncé pouvoir diagnostiquer la maladie psychiatrique, de la schizophrénie à un stade précoce.  Pour cela, ils prennent des échantillons de cellules nerveuses de la partie interne supérieure du nez et font le test sur une molécule spécifique de micro-ARN qui normalement est plus élevés chez les patients  schizophrènes.  Les tests précédents cette découverte ne pouvaient être effectués que post-mortem sur le cerveau.

 

Mars 2013.

Des antioxydants pour prévenir la schizophrénie.

www.20min.ch/ro/news/vaud/story/Des-antioxydants-pour-pr-venir-la-schizophr-nie-29513272 è

D'après une étude menée par des chercheurs lausannois sur des souris, des antioxydants pourraient être administrés à titre préventif aux jeunes touchés par un risque de schizophrénie.

 

Novembre 2012.

Un simple test du regard pour diagnostiquer la schizophrénie.

 

Source : Biological Psychiatry 

www.santelog.com/news/neurologie-psychologie/schizophrenie-un-test-du-regard-a-100-precis_9292_lirelasuite.htm è

 

Alors que le lien entre la schizophrénie et des mouvements anormaux des yeux est bien établi, ce test "du regard", simple, peu coûteux, et de quelques minutes montre une précision à 98% du diagnostic de schizophrénie, selon cette étude menée par des chercheurs de l’Université d’Aberdeen

 

Les chercheurs de l’Université d’Aberdeen, de Munich et d l’US National Institute of Mental Health (NIMH-NIH) ont évalué la capacité d'une série de tests à de détection des mouvements oculaires dans le diagnostic de schizophrénie. Si de nombreuses études ont déjà souligné le fait que de nombreux patients atteints de schizophrénie ont des mouvements oculaires anormaux,  jusqu'à présent, ce symptôme n'avait jamais été utilisé pour contribuer au diagnostic.

 

Ces tests oculaires peuvent donc être la base d’un modèle de diagnostic préliminaire ou complémentaire des pratiques actuelles de diagnostic de schizophrénie, basées sur l’évaluation et la présence de symptômes. Certes, des recherches supplémentaires seront encore nécessaires pour valider ces résultats et en particulier, vérifier que le modèle est capable d’exclure tous les autres troubles mentaux.

 

Mars 2011.

Un simple test sanguin pour la diagnostiquer la schizophrénie ?

Diagnostic par un test sanguin ? è

Ce pourrait être un nouveau biomarqueur de la schizophrénie détectable par simple test sanguin, suggère cette étude du Karolinska Institutet, publiée dans l’édition de mars du Faseb Journal. Ces scientifiques viennent d’identifier des changements épigénétiques dans le sang de patients atteints de schizophrénie et à partir de ces changements, se montrent capables d'appréhender l’âge de survenue de la maladie et son degré de gravité. Ces nouvelles connaissances vont être utilisées pour développer un test sanguin simple pour diagnostiquer les patients atteints de schizophrénie ou mesurer l'efficacité de leur traitement.

 

Janvier 2010.

Une analyse de sang pourrait dès cette année dépister la schizophrénie.

www.medicms.be/dt4/depistage-schizophrenie.htm è

Selon un article paru en janvier 2010, dans le magazine Chemical and Engineering News de la société chimique américaine, une analyse de sang pourrait diagnostiquer, dès cette année, la schizophrénie. Cette affection est la forme la plus sérieuse de maladie mentale.

 

Pour les auteurs, les études en cours font partie d'une investigation beaucoup plus large concernant la façon dont les scientifiques pourraient employer des cellules n'appartenant pas au cerveau pour étudier la schizophrénie en vue de trouver et d'identifier des bio marqueurs de la maladie pour développer de nouveaux examens de diagnostic.

Ils notent que la schizophrénie n'est pas limitée au cerveau mais que l'on trouve également des taux anormaux de certaines protéines dans d'autres parties du corps.

 

L'article met en lumière la recherche d'un groupe de scientifiques du Royaume-Uni qui indique que 40 % des changements chimiques dans le cerveau des patients schizophréniques interviennent également dans d'autres parties du corps.

 

Les scientifiques britanniques étudient ces bio marqueurs dans la peau, dans les cellules immunitaires et dans le sang de patients. La plupart des études précédentes furent entreprises à partir de tissu cérébral provenant de patients après leur décès.

Les scientifiques ont déjà identifié plusieurs bio marqueurs de la schizophrénie dans le sang et travaillent de concert avec une firme qui planifie de lancer un test de diagnostic en 2010. Le test pourrait aider à confirmer le diagnostic fait sur la base d'une évaluation psychiatrique.

 

Il permettrait un diagnostic plus précoce et dès lors un traitement plus précoce des patients souffrant de cette affection.

 

 

Février 2008.

Prédire le début de la schizophrénie.

 

Article du Figaro de février 2008, par Jean-Michel Bader avec ses commentaires.

www.lefigaro.fr/sciences/2008/02/16/01008-20080216ARTFIG00079-predire-le-debut-de-la-schizophrenie-.php è

Une étude américaine estime que l'on pourrait détecter à l'avance 80% des schizophrénies débutantes chez les jeunes à risque à partir de cinq critères personnels et familiaux.

Selon une étude longitudinale réalisée dans huit centres de recherches psychiatriques nord-américains, il serait possible de détecter à l'avance les jeunes qui deviendront schizophrènes ou psychotiques avant que l'explosion de la maladie ne se manifeste. Jusqu'à 80 % des schizophrénies seraient détectables si l'on utilise une combinaison de plusieurs facteurs de risque. Tyronne Cannon, de l'Université de Californie à Los Angeles, a suivi une cohorte de 370 patients âgés en moyenne de 16 ans et ayant cherché à se faire soigner pour des difficultés psychologiques.

Parmi les 291 jeunes patients ayant des «syndromes prodromaux» potentiellement évocateurs d'une psychose, 35 % sont devenus schizophrènes dans les deux ans et demi suivant la demande de soutien psychologique. Mais il apparaît que, lorsque cinq facteurs sont combinés, le risque de devenir schizophrène est de 80 %. Ces cinq facteurs sont une histoire familiale de psychoses chez des ascendants directs, une diminution récente de la performance sociale et scolaire, l'apparition de pensées inhabituelles (penser que vous êtes le sujet de toutes les conversations), une suspicion confinant à la paranoïa, l'usage de drogues.

En tout, 82 des 291 patients étudiés sont devenus schizophrènes dans un délai de 275 jours. «Lorsque des adolescents ont des résultats scolaires en chute libre, et que cela survient chez des jeunes ayant une histoire familiale de schizophrénie, et que c'est associé à des changements brusques de leur perception du réel comme des hallucinations visuelles ou auditives, c'est que la psychose est imminente», a expliqué Tyronne Cannon.

Si les participants à l'étude croient être suivis, mais que l'on puisse leur montrer que cette crainte est infondée, il ne s'agit que d'un facteur de risque. En revanche, si cette croyance devient une certitude inébranlable, les chercheurs estiment que le sujet a franchi une ligne jaune, un seuil qui conduit à la psychose.

 

L’un des commentaires à la détection précoce.

 

  5 - Intérêt très marqué pour des sujets comme la religion, la philosophie, les sciences occultes.

16 - Croyances erronées.

 

Tous les commentaires è www.lefigaro.fr/commentaires/reactions.php?article=20080216ARTFIG00079&page=0

Et Dieu dans tout ça? - par Jack Bordeaux du 17/02/2008

Si je comprends bien l'article et ce qui permet de détecter la schizophrénie, toute personne qui croit en des choses qui sont prouvées n'étant pas réelle est donc malade de l'esprit.

La croyance en Dieu pourrait donc relever de la schizophrénie puisque jusqu'à ce jour, son existence n'a jamais été prouvée mais toujours suggéré par des gens ayant rapporté l'avoir vu alors qu'ils étaient seuls à l'avoir vu.

De plus, celles et ceux qui se sont laissés persuader de cet état réel de Dieu peuvent-ils eux aussi être schizophrène?

Si c'est le cas, une majorité de la population terrestre est déséquilibrée mentalement ce qui pourrait expliquer que nous connaissons tant de guerres et de violences pour défendre des opinions toutes attachées à une chose qui n'a jamais existée.

Mais, si tel est réellement le cas, cette théorie va faire tellement de mal aux esprits schizophrènes devenus majeurs dans le genre humain, que, par un principe de masse, s'opposeront à cette théorie pour la dénoncer comme absurde et fausse et feront passer pour déséquilibré mentale toute personne soutenant la thèse de la non existence de Dieu.

Moralité, il va falloir relever tous les critères médicaux et psychologiques pour diagnostiquer les populations et détecter plus de cas qu'il n'y en a.

Problème, qui va-t-il rester de sain d'esprit pour surveiller tout cela ?

çRepères et statistiques - Risque suicidaire è

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Mise à jour le mardi 7 mai 2013 - * maurice.champion20@wanadoo.fr *