Le dangereux
amalgame entre folie et criminalité.
En réponse à cet article du journal La Nouvelle République.
Journaliste Alain Dutasta.
www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=IG&num=892850è
Monsieur,
Lorsque l’on fera de la prévention aux jeunes en leur expliquant ce
qu’est un délire mystique, ceux qui entreront dans cette maladie n’auront plus
le verrou qui les empêchent de comprendre qu’ils sont dans une réelle maladie
et non pas en contact avec l’au-delà, comme tout ce qui est raconté dans les
religions.
Mon fils est resté plus de 10 années sans parler de ses
hallucinations, sans soins, sans médication jusqu’au clash qui l’a conduit au
tribunal pour ... et puis après il est resté dans sa même vision d’être l’élu
de Dieu avec pour mission de purifier le monde et avec la même dangerosité...
Quel journaliste aura l’audace d’ouvrir ce putain de dossier,
va-t-on faire payer à ces jeunes en extrême souffrance, d’autres souffrances
par la justice et la vindicte de la population gogolienne. Si oui, dites en
clair qu’il faut appliquer l’euthanasie.
J.C a été condamné à mort ne continuons pas dans cette voie car
cela n’est pas une réussite, il a fait des adeptes et les donneurs de leçons
religieuses en sont les « fous » qui propagent cette
« maladie », pas nos enfants.
Un père en colère devant ce désastre...Serons nous pour toujours
les dégâts collatéraux des religions.
Extrait d’un blog : Le fils de Dieu schizophrène.
« Jésus était en réalité un être très souffrant, perturbé par des
hallucinations auditives et visuelles permanentes. Ses décompensations ont été
parfois violentes. Il n'a jamais pu s'adapter à la société de son époque, il
s'est isolé et réfugié dans sa croyance selon laquelle, fils de Dieu, il était
venu sauver l’humanité. S'il vivait aujourd'hui, il serait immédiatement
interné et bourré d’antipsychotiques. »
Extrait
du blog d’un schizophrène : Moïse et les tables.
« Si j'en crois
mon expérience de schizophrène, il est fort possible que Moïse ait gravé dans
la pierre les dix commandements qui lui parvenaient d'une voix qui lui a parlé
à la troisième personne. Cela ne surprendrait personne aujourd'hui de croiser
un illuminé investit d'une mission divine aux abords du mur de Jérusalem, que
ce soit le syndrome de Jérusalem ou d'autre syndromes décrits a proximité de
lieux de culte, la mystique n'est jamais loin d'une certaine forme de folie. Le
récit le plus explicite d'une hallucination étant certainement celui de Paul
sur le chemin de Damas... »
Ni Dieu, ni diable, ni
Prophètes,
Seulement et totalement
une maladie psychiatrique qui sévit depuis la nuit des temps.
Il y a quelques centaines
d’années, on pouvait encore croire que Dieu existait du fait de ses
manifestations «visibles terriennes» envers ceux qui se disaient en
communication avec lui ; ce sont nos répertoriés comme «prophètes»et
« saints » dont leurs paroles et écrits sont jugés indiscutables.
De nos jours, ceux qui
entendent des voix ont pour certitude que Dieu leur parle ; ce sont nos jeunes
en psychose hallucinatoire paranoïde dont le traitement relève de la
psychiatrie.
Est inscrit la notice pharmaceutique dédiée à cette maladie
: «Zyprexa est utilisé pour
traiter une maladie qui s’accompagne de symptômes tels que entendre, voir et
sentir des choses qui n’existent pas, avoir des croyances erronées...».
Les divers mouvements
religieux expliqueront-ils un jour leurs différences entre les relations dites
«mystiques» venant de l’au-delà : contacts prophétiques, apparitions, voix
intérieures d’avec les manifestations hallucinatoires psychotiques, quelles
soient visuelles, auditives, de sensations intérieures...
Faire des articles sans parler de cela est de la manipulation au
même titre que celui qui est à Rome, vêtu de blanc, levant les bras au ciel
pour vous faire croire qu’un Saint-Esprit et une vierge ont pu créer un enfant
qui va sauver le monde ; le plus grand des délires mystiques
Il serait temps pour beaucoup de ne plus vous imaginer la tête du
Saint-Esprit.
Jean-Didier Vincent -
Professeur de neurophysiologie : « Il n’y a pas pires atteintes pour
l´homme que celles qui touchent le cerveau. »
Pascal Boyer,
chercheur au CNRS / Et l'homme créa les dieux : «La religion est une
épidémie mentale qui conduit les gens à développer des concepts religieux assez
semblables.»
S’il avait un Dieu,
cette maladie n’existerait pas, il est temps d’ouvrir le tabernacle.
Non, il n’y a pas
dangereux amalgame entre « folie nommée » et criminalité : il y
a eu les croisades de la trinité : croix, sabres et bites et autres
inquisitions, la maladie de la croyance par ses perceptions va jusque là...
L’autel est toujours la table des sacrifices.
D'ailleurs la
"folie" n'existe pas, c'est une maladie au même titre que le cancer,
sida et autres...
Cataloguer nos enfants
dans la catégorie des "fous" arrange bien la société, cela permet de
mettre une barrière infranchissable entre les vénérés des religions et les
perceptions psychotiques de nos malades.
Les « fous »
sont sous les cloches communales avec toute la rhétorique schizophrène, en
habit et en musique ; ce sont ceux qui baptisent vos enfants.
N'oubliez pas, personne
n'est à l'abri, car cette maladie est génétique, un jour si vous êtes touché
vous aurez une autre vision de ce qu'elle est, avec pour destruction, la
famille. Il ne vous restera que les yeux pour pleurer devant ce désastre.
Cordialement à vous.
Maurice Champion père de jumeaux psychotiques et ancien enfant de
chœur.
Et toujours en colère....
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Mise à jour le dimanche
25 juillet 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
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