Meurtre du jeune
Valentin.
Le suspect confondu par son ADN
Et en réponse à l’article de La
Nouvelle République è Pas d’amalgame entre folie et
criminalité.
Par J.C. et C.M. (lefigaro.fr) avec AFP et AP – le 04/08/2008
La compagne de ce dernier pourrait, en
revanche, n'être poursuivie que pour «non-dénonciation de crime».
Moins d'une semaine
après le terrible meurtre du jeune Valentin, l'ADN prélevé sur les lieux du
crime a parlé : «l'empreinte ADN retrouvée sur le survêtement de la victime
correspond à celui de la personne interpellée et placée en garde à vue»,
Stéphane Moitoiret, a déclaré la ministre de la
Justice, Rachida Dati, en déplacement lundi matin, dans
l'Ain.
Interpellé dimanche,
Stéphane Moitoiret, un marginal de 39 ans, va être
mis en examen pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans avec acte de barbarie,
a ajouté la Garde des Sceaux, présente à Ambérieu-en-Bugey. «L'individu encourt
la réclusion criminelle à perpétuité avec une mesure de sûreté de 30 ans»,
a-t-elle insisté.
Selon le procureur
de Bourg-en-Bresse, Jean-Pierre Gandolière, le couple
n'a jusqu'à présent pas reconnu les faits lors de sa garde à vue. Il a
également indiqué que la compagne de Stéphane Moitoiret,
Noëlla Hego, «pourrait n'être mise en examen que pour
non dénonciation de crime. Aucun témoin ne l'a vue le soir du crime à Lagnieu»,
a-t-il précisé.
Une «mission divine»
Les enquêteurs
auraient été «surpris de la teneur des propos» tenus par le couple au moment de
son arrestation. «Ils tiennent des propos très incohérents sur une mission
divine qu'ils seraient venus effectuer (en France) depuis l'Australie (...) La
femme a l'air un peu plus lucide que l'homme» ont-ils
indiqué.
Cette garde à vue
devrait se poursuivre jusqu'à mardi 14h10. Les deux suspects ont été transférés
dans la nuit de dimanche à lundi au groupement de gendarmerie à
Bourg-en-Bresse. «Quoi qu'il arrive, cet individu ne sera pas remis en liberté
sans surveillance», a précisé Rachida Dati. «S'il
devait être hospitalisé, il y aurait des mesures de sûreté.»
Le général de
gendarmerie David Galtier a précisé qu'il cherchait
désormais à faire le lien avec d'autres meurtres non élucidés dans la région,
la présence de cet homme ayant été signalée dans la région dès 2006.
Selon la mère de
Stéphane Moitoiret, Chantal Poiret, domiciliée dans
l'Oise, son fils souffre depuis des années de «délire de persécution». «Lui et
sa compagne ont dû prendre (Valentin) pour quelqu'un qui leur voulait du mal»,
a-t-elle déclaré à l'AFP.
Rachida Dati et Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, ont
par ailleurs rencontré la famille de Valentin, pendant une demi-heure, à la
mi-journée, à la mairie de Porcieu. Les deux
ministres n'ont fait aucun commentaire sur la teneur de la discussion qu'elles
venaient d'avoir.
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Ce n’est pas l’exclusion et la marginalisation qui créent le
schizophrène mais l’inverse.
Ce que je ne
doutais pas depuis le début de cette affaire tragique.
L’accusé, Stéphane Moitoiret
souffrirait de "troubles psychiques de la persécution" et
aurait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique.
Marginaux certainement; malades psychiques,
oui.
Toujours cette maladie psychique classée
dans la rubrique « schizophrénie » avec ses perceptions, ses
hallucinations, ses troubles de la personnalité, ses débordements, ses actes
criminels.
Faudra t-il encore combien de victimes
pour qu’enfin on ouvre ce dossier, que nos malades ne soient plus en errance,
que cette non-assistance ne leur laisse plus croire à leur monde fait
d’irréalités qui les conduit, bien souvent, vers la marginalisation et quelques
fois vers des mouvements religieux, des sectes....
Personne n’a rien
vu, ni entendu, ni compris :
Psychose de
persécution, pèlerinage, mission divine, identités multiples (sosies), hébergés
dans des paroisses, la purification (le grand lessivage), le crime (comme un
rituel) toute la logique de cette maladie faite de perceptions hallucinatoires
prolongées de délires mystiques. C’est toute cette similitude psychose et
religion de vivre dans un monde fait d’irréalités qui conduit à toutes ses extrémités
de dérives tragiques.
Mais quand y
aura-t-il de la prévention?
Les religieux
seraient bien inspirés d’expliquer aux jeunes leurs différences entre les
relations dites «mystiques» venant de l’au-delà: contacts prophétiques,
apparitions, voix intérieures d’avec les manifestations hallucinatoires
psychotiques, quelles soient visuelles, auditives, de sensations intérieures...
A moins qu’il
n’y en ait pas. Pour moi c’est certain, l’un de mes fils est dans cette
identique «maladie mystique».
Pas de fausses solutions.
Non, nos jeunes dans cette tourmente ne
s’en sortiront pas, ni par la spiritualité, ni par la prière, ni par des
rituels, ni par des pèlerinages et autres menteries, car ils s’enferment encore
plus dans leurs croyances qui les positionnent en déni de maladie et les
rends potentiellement dangereux pour eux-mêmes et la société.
Les hallucinations psychotiques
répétitives sont perçues plus vraies que la réalité et la soumission y est
totale dans les phases délirantes. Démystifions cette maladie : ni dieu,
ni diable, ni prophètes, ni contactés missionnés, qu’une maladie psychiatrique
qui sévit depuis la nuit des temps. Psychoses/croyances même combat.
La schizophrénie
est une réelle maladie de dysfonctionnement cérébral.
Lié à certains
gènes perturbés, c’est donc une maladie d’origine héréditaire et non, comme
encore trop d’articles laissent à penser, l’éducation parentale qui doit-être
mise en cause. La traiter, sans
concession en états d’âmes, dont l’unique voie est l’assistance par une prise en
charge médicale digne de notre société avec son suivi psychiatrique rigoureux.
Les réactions dans les forums.
Certainement, quelques uns iront de leur
couplet arriériste, digne d’un passéisme moyenâgeux,
montreront du doigt les familles jugées responsables de cet état de fait,
classeront nos enfants « fous », les relégueront en asile avec
enfermement à vie.
Sachez que si intolérable soient leurs
méfaits, la prison n’est pas un lieu de soins et laisser nos malades en
errance, c’est une non-assistance à personnes en danger. Nos psychotiques sont
dans leurs prisons virtuelles, en souffrance, vous ne réglerez pas le problème
en y ajoutant des barreaux.
L’irréparable : La victime et les
familles.
Dans ce drame qui affecte familles, je ne
peux que répéter ce j’ai écris au sujet de l’affaire de Pau : « La
douleur et la souffrance ne sont pas collectives, elles sont certainement
partageables, mais elles sont toujours individuelles et je n’ai pas de mots à
crier devant cette injustice qui vous accable, vous les familles et les proches
des victimes. »
Plus jamais çà.
Halte a ce massacre de victimes innocentes, de familles brisées par ces drames
insoutenables.
Pour que de tels actes ne se reproduisent
plus.
çFille et Mère - Des voix le hantaient è
ç
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Mise à
jour le lundi 19 juillet 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
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