L’ETAT DE
SANTE DE NOTRE SECURITE SOCIALE Version complète d’octobre 2008. Par Claude Pelletier. Un rédacteur occasionnel, assuré social assujetti à la
cotisation depuis = ½ siècle, révolté contre les accusations répétées des pouvoirs
publics qui réitèrent sans cesse « vous vous soignez trop bien, vous
consommez trop il faut réduire votre « pouvoir d’achat » envers la
Sécurité Sociale » ! Pour
présenter « l’état de santé de notre Sécurité Sociale » qui correspond à
la mise en évidence pratique du mauvais état de santé de notre sécurité
Sociale (bien que certains auteurs affirment un bilan positif) j’ai appliqué
après ce préambule destiné à faire connaître comment a été élaboré l’examen
de « l’état de santé de notre Sécurité Sociale » le plan suivant: 1 - La Sécurité Sociale c’est quoi ? 2 - Quand a-t-elle pris naissance ? A quoi elle
répond ? Comment a-t-elle évoluée ? 3 - Quelles sont les branches composantes (ou
risques) ?i 4 - Quels sont les différents régimes de Sécurité Sociale? 5 - Quelle est l’organisation pratique de la Sécurité
sociale ? 6 - Quelles sont les ressources destinées à 7 - Quelles sont les dépenses de 8 - Que penser du déficit de la Sécurité Sociale ? 9 - Si elle nous assiste, combien nous coûte–t’elle ? 10 - Que penser de la situation de Introduction. Le
mauvais état de santé de notre Sécurité Sociale correspond à sa situation
financière de fait qui est très souvent dans le rouge selon certaines
affirmations. Il est représenté par un
bilan annuel trop souvent déficitaire. J’avais retenu pour titre initial à ce
dossier « Le déficit de Ainsi,
pour ce qui concerne le déficit de Pour
ma part, en qualité d’assuré social de longue date et né avant la naissance
de la Sécurité Sociale je suis au moins depuis ma tendre enfance un
bienheureux ayant droit et utilisateur de notre Sécurité sociale (et aussi
assujetti) et j’apprécie bien sûr cette Sécurité Sociale protectrice pour les
bienfaits effectifs qu’elle apporte à tous dans un esprit de solidarité
depuis sa naissance en 1945. J’ai
été interpellé, en son temps par la réforme annoncée par le « livre
blanc de Je
croyais, en son temps, alors à la vérité totale des chiffres lorsque étaient
annoncés les bilans annuels de Partant
de cette remarque, je me suis engagé dans des recherches laborieuses pour
tenter d’identifier toutes les causes qui justifient le « trou de Sur
ces recherches et le recensement des informations il convient de d’apporter
des commentaires sur quelques points et qui concernent : - les
chiffres du déficit variables en fonction des sources consultées et pour
lesquels il a fallu quelquefois déterminer ou au moins tenter de déterminer
l’année de référence des chiffres présentés quelquefois absente du texte du
document - les
difficultés pour obtenir des réponses à certaines questions car c’est le
grand secret : cas du financement de la CMU Si en
me lançant dans l’ « aventure » j’avais, pour objectif principal
l’identification en nom et en montant des diverses causes du déficit de - les
tarifications inattendues car différentes en considération des secteurs
concernés entre le secteur public et le secteur privé -les chiffres
qui ont été modifiés sur des documents d’information en appliquant les règles
données par les auteurs des articles car les chiffres publiés ne
correspondent pas après contrôle aux résultats obtenus en appliquant les
règles - le
texte rédigé qui reproduit occasionnellement
de nombreux articles en copie conforme du texte initial qui est
extrait des textes contenus dans les documents d’information car il n’a pas
semblé opportun de les modifier sans risque d’en altérer le sens Il est en
principe encadré entre « » - les
documents exploités qui ont pour référence en date 2005, 2006, 2007et 2008 et
dont les chiffres présentés portent toujours la référence de l’année 1 - La Sécurité Sociale, c’est quoi ? Avant de procéder à l’examen de
« l’état de crise de la sécurité sociale » il convient de découvrir
ce que représente « Tout d’abord et en quelques mots, la
Sécurité Sociale c’est quoi ? La sécurité sociale est la
garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens
nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des
conditions décentes et qui, avec un ensemble des mesures législatives et
administratives, a donné naissance à un ensemble d’organismes administratifs
chargés d’appliquer ces mesures 2 - Quand a-t-elle pris naissance ? A quoi elle
répond ? Comment-a-t-elle évoluée ? Aux solidarités restreintes exercées dans
le cadre familial ou des métiers (corporations) Quelles sont les différentes étapes
franchies : -1830-1905 : un système d’assistance
publique et un système de libre prévoyance : mise en place des
sociétés de secours mutuels et naissance de l’aide sociale -1898-1939 : mise en place de
systèmes d’assurances obligatoires pour couvrir certains risques -1945-1946 : mise en place d’une
sécurité sociale avec mise en place d’un réseau coordonné de caisses se
substituant à de multiples organismes et prise en charge des risques maladie,
maternité, invalidité, vieillesse, décès, développement des allocations
familiales, réparations des accidents du travail et généralisation par étape
de la sécurité sociale à l’ensemble de la population -Depuis 1945 on a assisté à la mise en
œuvre des grands principes avec une succession de lois et à des adaptations
des grands principes --Les évolutions démographiques et le
développement du salariat ont conduit à la suppression de petites caisses et
de petits régimes et à l’introduction d’un mécanisme de compensation entre
les régimes subsistants Le rapport démographique cotisants /inactifs étant
défavorable aux petits régimes ces derniers ont perdu leurs actifs au profit
du régime général --Le financement de --La loi de finances pour 1991 à mis en
place (mais institué le 16 novembre 1990) --L’ordonnance du 24 Janvier 1996 crée la
Contribution pour le Remboursement de -Une loi importante, celle du 28 juillet
1999 institue la couverture maladie universelle (CMU de base) qui assure la
protection de base sur le seul critère de résidence et une protection
complémentaire ( CMU complémentaire ) pour les plus démunis 3 - Quelles sont les branches composantes ? Quatre branches qui
correspondent chacune à la couverture d’un risque. Actuellement 4 branches
pour 4 risques présents et un 5e risque objet d’une demande de
plus en plus pressante 1 - La maladie 2 - Les Accidents du Travail (AT) et les
maladies professionnelles 3 - La vieillesse 4
-La famille La 5e qui fait l’objet d’une
demande pressante et qui est liée au vieillissement de la population :
la dépendance Aux 4 branches présentes s’ajoute dans
l’organisation : le recouvrement des cotisations sociales et la gestion
de la trésorerie 4 - Quels sont les différents régimes de Sécurité Sociale ? La Sécurité Sociale a une vocation
universaliste et unitaire mais elle est gérée par différents régimes La multiplicité de régimes reflète
l’histoire de -Le plus important : le groupe
régime général -Le groupe régime des fonctionnaires
civils et militaires de l’Etat -Le groupe régime des collectivités
locales -Le groupe régimes spéciaux, régimes
spéciaux d’entreprise et assimilés -Le groupe régime des marins -Le groupe régime des français à
l’étranger -Le groupe régime des étudiants -Le groupe régime spécifique des
assemblées -Le groupe régime agricole -Le groupe régime des non salariés non
agricoles A ceux-ci s’ajoutent le groupe des
régimes complémentaires obligatoires de salariés avec les sous régimes
souvent cités AGIRC ,ARRCO, IRCANTEC et CEPNPAC qui gèrent à titre
complémentaire la branche vieillesse Outre le régime général , le rapport à Certains régimes gèrent 2 ou 3 branches à
la fois , d’autres n’en gèrent qu’une laissant le soin au régime général de
gérer les autres ( exemples : le régime spécial et assimilé IEG
–personnel des industries électriques et gazières gère les Accidents du
Travail et la Vieillesse mais la maladie et la famille sont gérées par le
Régime général et il en est de même pour le Régime spécial des collectivités
territoriales pour les agents titulaires des collectivités territoriales et
hospitalières) . On relève un nombre important de régimes vieillesse (21
régimes) par rapport au nombre de régimes maladie (12 régimes ) 7 régimes
gèrent à la fois les branches maladie ,AT et Vieillesse . La CNAF gère
l’intégralité de la branche famille , mais plusieurs régimes bénéficient
néanmoins d’une délégation de gestion de la CNAF. 5 - Quelle est l’organisation pratique de Tout d’abord des autorités
de tutelle : Ministère du travail, des relations
sociales et de la solidarité Ministère de la Santé de Ministère de l’Economie, des Finances et
de l’Emploi Ensuite un organisme central L’UNION DES CAISSES
NATIONALES DE SECURITE SOCIALE (UCANSS) qui est la chambre patronale du régime
général de la sécurité sociale --Par ailleurs un protocole d’accord
conclu le 3 décembre 2002 entre l’Ucanss et plusieurs organisations
syndicales a mis en place l’INSTANCE NATIONALE DE CONCERTATION prévue à l’article L224-5-2-5° du Code de la Sécurité sociale.
Cette dernière instance, dont l’objectif est d’améliorer le dialogue social,
a pour vocation de favoriser une meilleure connaissance des grands enjeux
institutionnels présents et à venir et une meilleure appréhension de leurs
incidences dans le domaine des ressources humaines. Au titre d’organisme central, l’UCANSS constitue donc, un lieu d’information,
d’échanges et de consultation des partenaires sociaux sur les questions
institutionnelles ayant un impact sur l’organisation du travail, l’emploi,
les métiers et les compétences. Ensuite une organisation
administrative répartie sur le territoire : --Avec des Caisses pour
lesquelles il convient de retenir que chaque régime dispose de son propre lot
de caisses dont chacune dispose de compétences propres et particulières et en
considération des informations qui précédent sur les régimes -A ces services s’ajoute un
autre organisme central l’AGENCE CENTRALE DES
ORGANISMES DE SECURITE SOCIALE(ACOSS) qui est la Banque de la Sécurité
Sociale, avec 101 UNIONS DE RECOUVREMENTDE LA SECURITE SOCIALE ET DES
ALLOCATIONS FAMILIALES (URSSAF)réparties sur le territoire, chargées de la
collecte des cotisations et contributions sociales (CSG, CRDS,.) qui
permettent de financer la prise en charge ou le remboursement des soins
médicaux , d’indemnité en cas d’arrêt maladie, de congé de maternité ,
d’accident du travail, ainsi que le paiement des retraites de base et des
allocations familiales des bénéficiaires du régime général de la sécurité
Sociale 6 - Quelles sont les ressources destinées à la Sécurité
Sociale ? Quelle est la nature de ses
recettes ? A sa naissance les recettes étaient
représentées par les cotisations basées sur la masse salariale ( part
employé+ part employeur) Mais elles se sont montrées rapidement insuffisantes
d’autant plus que la Sécurité Sociale sert pour le compte de l’Etat des
prestations qui sont hors du code de En 2006 (source chiffres clés site internet
Sécurité sociale 2006) : -la part des principaux financeurs du
Régime général s’établissait ainsi Entreprises 43%, Ménages 45%,
Administrations publiques 12% -la structure des recettes du régime
général d’établissait ainsi : cotisations 57%, CSG 21%,Impôts et taxes
9%,Autres produits 13% Depuis la première loi de financement,
ses recettes sont réparties en sept catégories : les cotisations sociales
effectives, les cotisations fictives, les contributions publiques, les impôts
et taxes affectés, les transferts entre régimes , les revenus des capitaux et
les autres ressources qui recouvrent des recettes de nature très diverse. Les parts les plus importantes
sont : Les cotisations salariales et patronales Les contributions sociales CSG et CRDS L’ensemble des recettes est collecté par
les URSSAF Qui sont les clients ou qui
cotise à l’URSSAF ? Les entreprises, les artisans, les
commerçants, les professionnels de santé , les administrations et
collectivités territoriales , les personnes employant des salariés à domicile
soit près de 6 millions de comptes cotisants. En 2006, 322,8 milliards d’€
(source URSSAF site internet) ont été encaissés par les URSSAF et l’ACOSS
leur caisse nationale pour assurer les ressources de Nouvelles ressources : Il convient de retenir que les retenues
réalisées sous la forme des franchises au remboursement ou déremboursement sur les actes et sur les
boites de médicaments (avec un plafond à 50€ maximum) constitue une forme de
ressource de la Sécurité Sociale qui est censée réduire le déficit en
précisant qu’une part de ces retenues est affectée au traitement spécifique
de la maladie d’Alzheimer et au cancer La proposition contenue dans le rapport
de Le budget de La loi de financement de 7 - Quelles sont les dépenses de Les dépenses de la Sécurité Sociale sont
celles qui concernent la prise en charge des 4 risques auxquels s’ajoutent
les investissements dans le secteur santé publique dont les montants les plus
élevés sont ceux concernant la maladie et la vieillesse 8 - Que penser du déficit de la sécurité sociale? Les causes du déficit sont
conjoncturelles. En
effet, on observe, dans le monde actuel un accroissement du nombre des
bénéficiaires (différents des assujettis), une entrée dans la vie active de
plus en plus tardive , l’accroissement du chômage et un vieillissement de la
population mais il convient de réfléchir sur la principale base sur laquelle
repose la principale ressource de En considérant le déficit de la Sécurité
Sociale il convient de distinguer le déficit annuel d’une part et les
déficits cumulés d’autre part lorsque des déficits annuels apparaissent et ne
sont pas comblés Le déficit annuel : Pour apprécier le déficit de « C’est vrai, chaque année les comptes de
la Sécurité Sociale sont dans le rouge très vif et, d’une année sur l’autre ,
la situation ne cesse de s’aggraver . Bien sûr, on accuse le vieillissement
de la population pour tenter de trouver un début d’explication, comme si l’on
voulait culpabiliser les « vieux » gros consommateurs de soins et de
médicaments pour les inciter à mourir plus vite . On exagère ? à peine! -Dans son rapport annuel sur -Une paille que ce montant ! Cela
relativise la portée du déficit et conduit chacun à s’interroger sur le bien
fondé des dispositions destinées à réduire progressivement le déficit (en
affectant une partie au traitement de 2 maladies déclarées les plus graves -
maladie d’alzheimer et cancer-) pour un retour à l’équilibre en 2010 ou au
plus tard 2012(Ref/ le Monde du 26 septembre 2007) L’essentiel du 1,7
milliard d’€ d’économie escompté dans un premier temps sera supporté par les
patients . La moitié devrait être couverte par les nouvelles franchises par
boite de médicament et par acte paramédical et de 2€ par transport sanitaire.
Le montant est plafonné à 50€ par an et s’ajoute aux 50€ du forfait annuel
pur les actes médicaux. - Comme pour le remboursement de l’Euro par acte , les mutuelles
pourraient ne pas prendre en charge les franchises , sauf à perdre certains
de leurs avantages fiscaux . - Le projet de loi de financement reprend
les économies déjà en place , à savoir les pénalités de remboursement hors
parcours (50%au lieu de 60%) et la consommation de médicaments génériques - Pour ne pas être au reste, la
commission des affaires sociales du Sénat (Ref/le Monde des 22 et 23 juillet 2007)
a suggéré une hausse de 0,5 à 0,7% de la contribution au remboursement de la
dette sociale (qui, à sa naissance, ne devait durer que 13 années mais délai
qui sera certainement et largement dépassé) Pourquoi pas ? » Dans cette situation répétitive on
considère toujours l’assuré/ malade coupable et de ce fait le «cochon payant
» est l’assuré …..victime du pouvoir politique et cela se répète et se
reconduit sans cesse alors que la vérité de fond n’a pas été dévoilée (89% du
déficit imputable à l’Etat ) . Au coût des traitements s’ajoute
maintenant de façon systématique les suppléments d’honoraires des praticiens
non pris en charge par Toujours dans le même esprit le Ministre
de la Santé lance l’idée d’un
désengagement total de -« Dans cette situation, à bien égard
choquante , l’association de consommateurs « UFC Que Choisir »
accuse ,par ailleurs, les laboratoires pharmaceutiques et les médecins
libéraux de « miner les comptes de L’information complète
serait bien plus instructive en précisant que le déficit au cas présent n’est
pas de 10,3millards d’’€ mais de 10,3-9,13=1,17milliard’€. (soit environ 11%
du déficit) On prendrait mieux conscience de la situation pour mieux
convaincre de la valeur de l’effort à
fournir pour participer au redressement (ou pour contester malgré tout mais
avec un chiffre dont la taille serait plus réaliste donc plus acceptable) Il a été découvert, par ailleurs, qu’il
existait dans les causes du déficit
une cause nommée « tourisme médical» dont le montant en 2006
s’élèverait à 17 millions d’€ et qui correspondrait aux frais de traitement
engagés par des visiteurs étrangers non assurés sociaux qui viendraient se
faire traiter en France mais dont les factures de règlement des soins ne seraient
jamais honorées (Ref/ « le cri du
contribuables » N° 43 du 23 février 2008) Encore une nouvelle surprise il a été,
par ailleurs , découvert , qu’il existe des différences de règlement par - Un accouchement tarifé en clinique
privée 1800€ coûte en réalité 2300€en 2007(payé 2236,29 € à l’hôpital public)
et la clinique perd près de 500€ Différence Public/Privé + 24,2% Refcf/source «
le cri du contribuable » n°43 de 23 février 2008) - Une appendicectomie non compliquée âge
inférieur à 70 ans Tarif GHS(Groupe Homogène de Séjour) privé Tarif
établissement 879,13 € Honoraires 449 € Tarif Total GHS (Groupe Homogène de
Séjour)Privé :1328,13 € Tarif total GHS(Groupe Homogène de Séjour)
Public 2518,4 5€ Source Activité MCO(Médecine Chirurgie Obstétrique) 2005
avec tarification 2006 Différence Public /Privé +89,62% pour le même acte (
Ref/source Monographie Contribuables associés « les dépenses
hospitalières » Mars 2007) Il s’agit de 2 actes courants mais il en
est d’autres pour lesquels la différence va jusqu’à une différence de
+142,78% supérieur dans le secteur public par rapport au secteur privé. C’est
le cas des nouveaux nés (coût total public 1038,19 € , coût total privé
427,62 € même source ) Où en est-on dans l’égalité
de traitement ? et qui peut justifier la demande de supplément
d’honoraires dans le secteur privé . Madame ou Monsieur le Ministre de A ce propos et en discutant avec un
praticien exerçant en milieu libéral en clinique ou hôpital privé il admet cette
différence de traitement en la justifiant par la recherche et la formation
qui sont réalisées exclusivement en milieu public . Pour ma part je conteste
cette justification en affirmant que tous actes doivent être rémunérés par la
Caisse de Sécurité sociale exactement au même tarif quelque soit le lieu où
l’acte est accompli (privé comme public ) et s’il est des actions qui sont
effectuées en public et non pas en privé (bien qu’en fait rien ne
l’interdise) comme la recherche et la formation qui sont du domaine
interventionniste du public c'est-à-dire de l’Etat il convient que l’ Etat
subventionne directement ces actions spécifiques plutôt que ce soit la
Sécurité Sociale qui rémunère ces actions par des « passes »
comptables (rémunérations supérieures
en public des actes ) qui manquent totalement de clarté alors que la
Comptabilité publique impose les affectations des lignes comptables Par ailleurs la formation et la recherche
dans le domaine de la médecine et de la santé publique appartiennent bien au domaine
réservé de l’Etat comme en est ainsi dans l’Education nationale qui associe
formation, éducation et recherche .Ils doivent faire l’objet dans le cadre de
la Santé publique de dotations spécifiques bien distinctes des forfaits
Sécurité Sociale Par ailleurs il convient
d’observer en ce qui concerne le coût de la CMU. -de base pour savoir : comment
est-elle financée ? ‘C’est le mystère complet et l’unique réponse donnée
à un parlementaire à la question : Quel est le coût de -complémentaire : assuré par un
fonds ad hoc, ( le fonds de financement de --d’une part , une contribution de l’Etat
fixée en loi de finances et prélevée sur les crédits du Ministère de la Santé
et du Ministère d’Outre Mer (devenu Secrétariat d’Etat) --d’autre part, une contribution
trimestrielle des organismes de couverture maladie complémentaire (Assurances,
Mutuelles) et correspondant à 1,75% du montant des cotisations et des primes
concernant les frais de santé recouvrées au trimestre précédent Au titre d’abus qui participent à
l’accroissement des dépenses irrégulières de On a également cité en cause ajoutée
(mais sans pouvoir obtenir le montant exact de cette dette) le montant des
cotisations URSSAF non versées par les entreprises en liquidation judiciaire On peut citer une récente information qui
conduit à la découverte d’une situation qui, au dire de son auteur et
contrairement à ce qu’affirme les pouvoirs publics, n’est pas déficitaire
mais au contraire excédentaire (extrait de l’article « combler le
déficit de «-une partie des taxes sur le tabac
destinée à -une partie des taxes sur l’alcool
destiné à -une partie des primes d’assurance
automobile destinée à -la taxe sur les industries polluantes
destinée à -la part de Auxquels s’ajoutent -le retard de paiement à -le retard de paiement par les
entreprises 1, 9 milliards d’€ » En faisant une simple addition on
découvre des chiffres qui compensent largement le déficit global de A cet excédent pourrait être ajouté le
gain réalisé par la taxation des stock-options estimés en Septembre 2007 à 3
milliards d’€. Ce qui représente un véritable mais inattendu « bas de
laine »de 16,1+4=20,1milliards -10,3= 9,8milliardsd’€ issu de la
précédente démonstration +3milliards d’€ issu de la taxation des stock-
options =12,8 milliards d’€ qui pourraient servir à réduire la dette sociale
car il s’agit alors de considérer cet excédent comme réducteur du montant de
la dette sociale . Hélas, fait paradoxal, selon les informations officielles
rapportées et qui suivent on affirme une forte augmentation de la dette
sociale . Ainsi : La trésorerie des organismes du régime
général fait l’objet d’une centralisation sur un compte géré par l’Agence
Centrale des Organismes de Sécurité Sociale ( l’ACOSS) ouvert auprès de Au-delà du déficit annuel il
convient d’évoquer les déficits cumulés. Les déficits cumulés de la Sécurité
Sociale représentent le cumul des déficits annuels non comblés par des
financements appropriés et qui s’inscrivent dans le cadre de la dette sociale
à la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES) avec des frais
financiers . Les régimes sociaux n’ont pas connus le
redressement escompté et n’ont réduit leur déficit en 2006 que grâce à des
recettes exceptionnelles. La situation apparaît toujours très préoccupante et
conduit à une forte augmentation de la dette sociale ,que Observations
particulières : Dans ce déficit affirmé par les sources officielles
constaté il convient d’attirer l’attention sur les multiples excès résultant
d’abus et de gaspillages présents et qui sont la conséquence de l’absence
quasi complète de contrôles . Au total on estime (source Courrier de
contribuables associés courrier du 23 juin 2008) qu’entre 19 et 23 milliards
d’€ sont ainsi détournés chaque année .Ceci représente au bas mot 2 fois le «
trou global de la Sécurité Sociale » 2006 (10,3milliards d’€) ou estimé
pour 2007(12,7milliards d’€) Ainsi entre les faux malades , les
travailleurs clandestins , les simples resquilleurs , les escrocs organisés ,
les divers organismes sociaux perdent quelques 19 milliards d’€ par an soit
près de 2 fois le déficit de la Sécurité Sociale Dans l’appréciation des résultats il convient
de citer les « camouflages »présents dans l’annonce des résultats
présentés par l’Etat. Ainsi dans son discours récent la Cour des comptes a
refusé de valider les comptes (2007 ?) de la Sécurité Sociale car elle a
relevé un camouflage de 1 milliards d’€ de l’Etat dans le déficit annoncé
pour la Sécurité sociale en 2007 et dont le montant ne serait pas de 9,5
milliards d’€ mais 10,5 milliards d’€ (commentaire du journal TV le 1er Juillet
2008 à 8h ) A la présentation du rapport annuel de la
Cour des Comptes sur les fiances publiques 2007 Philippe SEGUIN premier
Président a présenté un tableau des plus pessimiste avec un déficit de la
Sécurité Sociale de 11 milliards d’€ et une dette sociale de 9 milliards d’€
(Ref/ le Cri du Contribuable n° 53 du 12 juillet 2008) Prévu par le gouvernement pour l’année
2008 pour un montant de 8 ,8milliards d’€ le déficit de la Sécurité Sociale
s’établira plus probablement à 8,9 milliards d’€ selon les dernières
affirmations de la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale . La cause
serait imputable à la dégradation croissante de la branche vieillesse (Ref /
le Cri du contribuable n° 52 du 28 juin (2008) Dernière mise au point dans le cadre d’un
article publié le 29 juillet dans le journal « le Parisien » titré
de « nouvelles taxes pour financer la « Sécu »et qui fait état
d’un nouveau déficit de la Sécurité Sociale Je prends connaissance de la nouvelle
recette, de Mme BACHELOT Ministre de la Santé et M. WOERTH , Ministre du
budget pour combler le prétendu trou de la Sécurité Sociale dont l'assuré/
malade serait encore comme toujours le principal coupable, en découvrant un
article dans la presse nationale présenté en évidence en kiosque de presse le
29 Juillet 2008 L’auteur journaliste au
« Parisien » fait état des affirmations des ministres. qui
présentent un bilan négatif de la Sécurité Sociale pour 2007 , 2008 et
« peut-être ensuite si rien n’est fait » et avec comme principale
solution pour combler le prétendu déficit « de nouvelles taxes pour financer
la Sécu » et j’ajoute, comme toujours en pareille circonstance, on
annonce le chiffre à l'état brut et global avec des années de référence
omises ou avec des contradictions. Ainsi sur les pages du
« Parisien » je découvre : -les mesures phares en page 2 : --- "la taxe sur le chiffre
d'affaires des Mutuelles et Compagnies d’assurance.»qu’on évalue à 1 milliard
d’€. en soutenant qu’elles bénéficient de la baisse des prix et de la
consommation des médicaments » Quelle merveilleuse solution après le
transfert envisagé de la prise en charge des frais d'optique et frais dentaires aux mutuelles
on propose la taxe sur le chiffre d'affaires des mutuelles. Ceci va
conduire inexorablement à l'augmentation des cotisations !! et qui paiera
encore, l'adhérent !!! ---« la Contribution patronale sur
la participation et l’intéressement » qu’on évalue à 300millions d’€ -dans les « clés » à un endroit
en page 2 il est annoncé un déficit 2004 pour "12,3millards d'€ qui
passerait à 6,9milliardsd'€ en 2009 et 11,8millards d'€ en 2011 si rien est
fait mais sans préciser les sources. Ainsi,". On additionne et on
extrapole vite !! -en page --"le déficit s'élève actuellement à
4 milliards d'€ avec 2 milliards d'€ de plus par an si l'on ne fait rien
" - une -"économie très
importante :avec le transfert auprès de la CADES de la dette de près de
9 milliards d'€ accumulée par l’Assurance maladie Ce transfert permettra à la
Sécurité Sociale d’économiser les intérêts annuels qu’elle paie pour cette
dette soit 400 millions en 2009" -Mme R.BACHELOT affirme : "Il faut conserver le régime de prise
en charge intégrale des ALD, des réformes structurelles sont
nécessaires ; les propositions d'économie de l'UNCAM de l'ordre de 2
milliards d'€ ne suffisent pas. Le compte n'y est pas si nous souhaitons
rétablir l'équilibre d'ici 2011" « Nous reprenons dans l’ensemble les 2
milliards d’€ d’économie proposé par la CNAMTS. Nous allons ainsi poursuivre
nos efforts sur plusieurs fronts : le renforcement du rôle du médecin
traitant, la baisse du prix des médicaments ( ?) l’amélioration de
l’organisation des hôpitaux » M.E. WOERTH ajoute : « Toutes ces mesures proposées par
les caisses d’assurance maladie sont suffisantes pour stabiliser le déficit
mais pas pour le réduire « Selon les dernières informations
recueillies dans le journal le « cri du Contribuable » n°55 du 20
septembre 2008 et extraites du rapport annuel de la Cour des Comptes sur les
comptes de la Sécurité Sociale clos au 31 décembre 2007 le déficit « global »
s’élève à 11 milliards d’€ (ensemble des régimes et des fonds de financement
) (cf pièce annexe 15 du dossier pièces annexes) En fait on ne sait plus où
est la vérité : « bilan déficitaire »
selon les uns « bilan excédentaire » selon les autres mais où est la
vérité dans « la jungle» identifiant l’organisation de la Sécurité
sociale au sein de laquelle des milliards d’€ circulent à tout instant (sauf
le WE) dans tous les sens ? 9 - Si la Sécurité Sociale nous assiste, combien nous
coûte-t-elle? (extrait
d’une monographie « combien nous coûte à vous et à moi la sécurité
sociale ? »Novembre 2007) « On devrait pouvoir aisément
répondre à cette question, et pourtant… La présentation complexe des feuilles
de paye décourage trop souvent la curiosité des assurés sociaux et on va
tenter de démontrer ce que paie à la Sécurité sociale – tant en contributions
qu’en cotisations, parts «salariale » et « patronale » cumulées – un salarié
assujetti au régime général, gagnant une fois le SMIC. Il en ressort, par exemple, qu’un salarié
gagnant 1 fois le SMIC verse 53,50%de son salaire net disponible à « en France, on est soigné gratuitement »
parait-il. Gratuite,
« On va montrer que l’on paye, en réalité,
beaucoup plus que ça. Il
convient de rappeler, tout d’abord, que On peut envisager les sommes qu’on
lui verse, vous et moi, sous deux angles : -Celui de la « Sécurité »
elle-même : C’est
celui que choisissent, d’ordinaire, la plupart des sources d’information et
des commentateurs. Les chiffres qu’ils donnent, exprimés en milliards d’euros
ou en pourcentage du PIB, procèdent de cette source officielle. Mais ces
données doivent être utilisées avec précaution, en raison d’incertitudes
d’ordre comptable que -Celui des sommes que l’on verse,
vous et moi : On insistera
particulièrement sur cet angle-là, pour deux raisons principales. D’une part,
on ignore, le plus souvent, les montants des sommes que l’on verse aux
différentes branches de Surtout, depuis l’origine, existent deux types de
cotisations :employé et employeur. En réalité, cette distinction n’est
qu’apparente: en fait, les unes comme les autres sont prélevées sur la valeur
du travail de l’employé et, par conséquent, payées par ce dernier. Par ailleurs,
comme chacun sait, un nouvel impôt a été créé en 1990 sous le gouvernement de
Michel Rocard, pour élargir l’assiette du financement La
première qualité a finalement été retenue, car une cotisation sociale
supposerait une contrepartie, qui, en l’espèce, n’existe pas. À la
CSG est venue s’ajouter, en 1995, sous le gouvernement d’Alain Juppé, Enfin, depuis quelques années, les Français sont
ponctionnés, non seulement sur les revenus de leur travail, mais aussi sur
ceux qu’ils tirent de leur épargne. Au total, en ajoutant au montant arrêté dans la
loi de financement de Sur
cette base, il est possible d’évaluer le montant des sommes perçues par la « branche maladie ». La loi de
financement de Le
régime général (CNAM) perçoit, à lui seul, 86 % de ces 166,2 milliards,
soient 142,8 milliards. Il est
plus difficile d’évaluer la part d’impôts et taxes qui lui est attribuée par
l’État. Cependant, il est possible de l’évaluer, à partir du détail des
impôts et taxes affectés à l’ensemble des régimes de base au cours de ces
dernières années, publié par Si, en
extrapolant, on retient l’hypothèse que la branche maladie de Le
régime général de la branche maladie (CNAM), qui a reçu 4,6 milliards en 2006, en percevra 4,7 en
2007. Sur cette base, il
devrait donc disposer au total de 147,5 milliards d’euros (142,8
milliards de cotisations + 4,7 milliards d’impôts et taxes), soit 8 % du PIB. Que signifient ces chiffres, à l’échelle des
individus – c’est-à-dire vous et moi – qui payons chaque mois à Pour
pouvoir l’évaluer, on doit considérer : d’une
part, le revenu qui est tiré du travail, tel qu’il apparaît sur une fiche de
paye (bulletin de salaire). et d’autre part les revenus de l’épargne que l’on
choisit de constituer La contribution salariale : Remarque: Il n’a pas été examiné, dans le cadre de la monographie, la totalité
des situations des particuliers qui payent des cotisations et contributions
aux organismes de La feuille de paye du salarié : L’insuffisante
lisibilité de la feuille de paye du salarié ne lui permet pas de se rendre
aisément compte de ce qu’il paye à Aujourd’hui,
on dispose de toutes les informations souhaitables, encore faut-il savoir les
ordonner. Les salariés ont, chacun, l’obligation de payer des cotisations aux
différentes branches de Les salariés acquittent parfois ces cotisations
sans le savoir (par
exemple lorsqu’elles sont versées pour leur compte par leur employeur et en
raison de la distinction fallacieuse entre cotisation employé et cotisation
employeur). De même, les employeurs remplissent un rôle de percepteur, en
acquittant Il
faut souligner, par ailleurs, que les concepteurs de Dans ces conditions, tout salarié devrait
distinguer entre: - Le salaire brut, qui résulte des accords salariaux. - Le salaire imposable, qui représente la différence entre le
salaire brut et la somme des cotisations « employé » versées et de la CSG
déductible. et - le salaire disponible, calculé en soustrayant du salaire
imposable la CSG et le CRDS non déductibles. Ce
salaire disponible est celui qui reste au salarié pour être dépensé (sachant
toutefois qu’au nombre de ses dépenses figureront beaucoup d’autres impôts) Il reste à examiner ce que l’on paye
vraiment, vous et moi, à Les contributions du Salarié :
cas exemple Vous gagnez le SMIC : Combien payez vous à la
Sécurité sociale en 2007 ? Il
convient de distinguer : - le SMIC brut : 1
341,03€ (à compter du 1er juillet 2007 suivant convention collective dans une
entreprise avec 1000 emplois) - le SMIC net imposable:1175,03€ (CSG/CRDS non déductibles incluses) - et le SMIC disponible : 1137,03€ (CSG/CRDS non déductibles exclues), dont vous retrouvez le montant sur votre
compte en banque. Le
tableau ci-dessous indique les cotisations ou contributions que vous payez à Cotisations / contributions d’un salaire égal à 1
SMIC SMIC dispo. 1137,03€ €/mois 1 - SS maladie Sal.: part employé 11€/mois Pat.: part employeur 172€/mois CSG
déductible 66€/mois CSG
non déductible 31,3€/mois Total maladie 280,3 /mois et
3364€arrondi/année 2 - SS retraite Sal.
part employé 89€/mois Part
employeur. 133€/mois Assurance
décès, Incapacité, invalidité Part
employé : 0 Part
employeur 12€/mois Total vieillesse 234 €/mois 2808€/année 3 - SS accident du travail Part employé 0 Part
employeur . 16€/mois Total accident du travail 16€/mois 192€/année 4 - SS famille : Part employé: 0 Part
employeur . 72€/mois Total famille 72€/mois 864€/année 5 - CRDS non déductible Employé
6,7€/mois
80,4€/année Total
609€/mois 7308€ (arrondi)/année
Résumons : Compte
tenu du niveau des cotisations de Sécurité sociale (divisées par supercherie
entre cotisation employeur et cotisation employé, mais qui doivent en réalité
être additionnées puisqu’elles sont l’une et l’autre payées pour le salarié),
cette personne a versé à Une personne qui gagne aujourd’hui le SMIC (mensuel brut au 1er juillet 2007 : 1341,03 €) reçoit sur son compte en
banque, à la fin du mois, 1137,03€ et
verse à Les contributions de l’épargnant : Le
niveau des contributions de l’épargnant est, curieusement, assez peu retenu
par les commentateurs. Certes, ces contributions ont été instituées
récemment, au cours de la décennie 1990, mais cela ne constitue pas une
raison suffisante pour les négliger. L’épargnant a désormais l’obligation de
verser une CSG à Il est
également tenu de verser une CRDS à En fin de compte, épargnant, combien
payez-vous, en 2007 sur votre épargne ? À
l’exception des très rares placements qui en sont exonérés, les revenus des
placements de l’épargnant supportent, en 2007, un taux de CSG non déductible
de 8,2 % et un taux de CRDS de
0,5%. Les paiements sont
effectués auprès du Trésor public, qui reverse Au total, sauf exonération, les
revenus de l’épargnant sont donc ponctionnés en 2007 au taux de 11 % – soit,
en d’autres termes, sur une base de 110 € de cotisations/contribution pour
1000 € de revenus de placements. Il
faut souligner, par ailleurs, qu’à moins qu’il ne vive exclusivement de ses
rentes, l’épargnant a déjà été ponctionné, en tant que salarié, au profit de Pourtant,
en tant qu’assuré social, il ne sera pas mieux remboursé des soins qu’il
recevra que s’il avait dépensé tous ses gains au lieu d’épargner. Il est donc
permis de se demander dans quelle mesure l’assujettissement de l’épargnant à Combien
payez-vous à On a
montré qu’en réalité, une personne qui gagne un SMIC verse mensuellement à Nous sommes donc toujours au-dessus de 23 % du
salaire net. Or, selon En d’autres termes, les cotisations et contributions que paie
mensuellement le smicard à la branche maladie (assurance maladie
complémentaire exclue) depuis le 1er juillet 2007, couvrent à plus de 134 %
la dépense annuelle moyenne remboursée de 2005, à savoir 2500€. et celles
acquittées par un salarié gagnant huit fois le SMIC, la couvrent plus de dix
fois ! Qui oserait encore prétendre, après
cela, que les Français sont soignés « gratuitement ? » 10 - Que penser de la situation de La Sécurité Sociale française née en 1945
a considérablement évolué. En effet, la situation de la population
française a subi depuis 1945 de profonds bouleversements sociaux et économiques . Les besoins et les
attentes des assurés (à - une explosion des bénéficiaires des
prestations de la Sécurité Sociale - une explosion des services rendus par la Sécurité Sociale - une explosion des prestations servies
par la Sécurité Sociale au nom de l’Etat (qui représentent des dettes de
l’Etat souvent non réglées ou que partiellement réglées ou très tardivement
réglées) - une entrée dans la vie active plus
tardive - la substitution de la machine à l’homme
(base historique des ressources de la Sécurité Sociale ) qui a engendré une
baisse croissante des ressources et le chômage - la présence d’une population de plus en
plus âgée donc plus coûteuse par l’allongement de la vie qui a engendré
l’accroissement de la charge de l’assurance maladie et de la pension
inhérentes à la vieillesse - une médecine de pointe et des traitements de plus en plus coûteux Ce sont autant de problèmes auxquels se
heurte notre Sécurité Sociale et il convient de les résoudre rapidement sous
peine de voir disparaître notre Sécurité Sociale au profit des organismes
financiers privés qui voient dans ses activités de nouvelles sources de
profit en considérant l’énormité du budget qu’elle gère . Même si notre Sécurité Sociale n’est pas
gratuite par une démonstration prenant en considération un smicard pour
lequel en lui imputant des dépenses moyennes de santé remboursées de près de
75€ on découvre que La politique de santé des différents
gouvernements est parfois difficile à suivre en raison des zigzags couramment
pratiqués par les gouvernements. On remet en cause fréquemment le principe
fondamental sur lequel repose notre système et qui est basé sur la solidarité
et la répartition et l’évolution de la société est telle que si l’on veut
conserver l’esprit de ce principe fondamental
comme il a été conçu à la naissance de la Sécurité Sociale. il
convient de revoir rapidement le contenu des ressources qu’elle enregistre et
des services qu’elle rend ainsi que des prestations qu’elle accorde car si
les ressources baissent alors que la liste des services et prestations
s’allonge en agissant au nom de Si les cotisations salariales et
patronales ont représenté en leur temps la quasi-totalité des ressources, il n’en
est plus ainsi maintenant et il ne peut plus en être ainsi. Il convient de
revoir les divers moyens ou produits
qui peuvent être imposés et depuis lesquels peuvent être extraites les
ressources de Des études ont déjà été, conduites (livre
blanc Sécurité Sociale sous La Sécurité sociale est un
« monstre » avec un budget colossal (qui fait l’objet de multiples
convoitises)supérieur au budget de l’Etat et qui connaît de multiples
transferts entre lignes comptables et entre régimes et qui reçoit aussi de
multiples dotations. La Sécurité sociale sert de
multiples services et versent de multiples prestations ou aides qui ne
correspondent pas toujours à l’esprit
historique de 1945 et aux articles du Code de la Sécurité Sociale mais qui
correspondent souvent à des prestations servies pour le compte de l’Etat et
qui ne sont pas toujours compensées en tout ou en partie et plus ou moins
tardivement par l’Etat (Un fait en confirmation vient d’être
cité par le Premier Président de la Cour des Comptes le 27 Mai 2008 lors de
la présentation du Rapport annuel de la Cour des Comptes « la cour
critique également le montage financier auquel il a été recouru pour régler
une partie des dettes de l’Etat envers la Sécurité Sociale . Cette dette
d’un montant de 5 millions d’€ résultait de l’insuffisance , année après
année, des dotations budgétaires destinées à rembourser à Il en est ainsi du Revenu
Minimum d’Insertions (RMI) de l’Allocation Adulte Handicapé (AAP) de
l’Allocation de Parent Isolé (API) et des Aides au Logement et il est
possible d’en ajouter bien d’autres aussi discutables quant au sens donné
pour sa gestion pour le compte de l’Etat . D’où la nécessité d’un examen
complet des services rendus et des prestations servies par Par ailleurs, en regardant
les données comptables d’un rapport de la commission des comptes de Il convient d’observer que la monstruosité du système
dépourvu de moyens de contrôles effectifs facilite les dérives , les
gaspillages et les abus dont le montant estimé suivant certaines
sources(source courrier du 23 juin 2008 de l’Association Contribuables
associés) s’élève à près de 20 milliards chaque année soit de quoi combler 2
fois le « trou » de la Sécurité Sociale (absence d’un corps de
contrôle adapté , de systèmes de contrôles adaptés dans les croisements des
éléments d’identification et des fichiers entre organismes.) Il conviendrait
effectivement de réaliser une réforme qui ne soit pas accomplie selon l’idée
unique d’une réforme mais plutôt avec l’idée d’une révolution. Celle-ci
devrait assurer une véritable maîtrise des recettes, des dépenses et des
contrôles et elle devrait simplifier
son organisation extrêmement lourde, en unifiant les régimes (Sécurité
Sociale actuelle= usine à gaz) et en procédant à une révision complète des
services ou prestations de sa véritable compétence ( car on assiste à une
croissance incessante de la liste mais sans exclure une intégration directe
de certaines prestations d’Etat à Ainsi, pour combler le « trou »
de L’organisation du système de soins est aujourd’hui clairement posée à travers
la future loi de « modernisation du système de santé » On parle de
création des agences régionales de santé et de la réorganisation du système
hospitalier » Mais tout cela est-il suffisant et
surtout est-il suffisamment pensé ? Où va-t-on et qui va enfin
« s’atteler » à une véritable « réforme » de En ajoutant les nouvelles propositions
annoncées lors d’un interview exclusif de Mme BACHELOT, Ministre de la Santé
et M.WOERTH, Ministre du Budget le 29 juillet 2008 basées sur de
« nouvelles taxes pour financer la Sécu »on peut
s’interroger : Mais où va-t-on encore ? Qu'est-ce que c'est encore que ces plans à la sauvette pour colmater
des brèches dont l'Etat est le principal coupable car comme toujours les
acteurs dans l’interview omettent de préciser que dans le montant des trous
répétés l'Etat a des dettes qui représentaient en 2006 89% (déficit réel
global 10,3 milliards d€ en source officielle)du déficit clamé par les mêmes
autorités publiques qui se servent de la Sécurité sociale pour servir des prestations
qui sont en fait des prestations d'action sociale de l'Etat types AAH ,RMI et
bien d'autres ou qui n’assure pas la compensation des exonérations de charges
sociales accordées aux entreprises. L’Etat omet en effet de verser les dotations correspondantes
ou les règle avec de grands retards ce qui contraint la Sécurité Sociale à
emprunter la CDC qui fait payer des intérêts de crédit comme toute banque.
Quant au transfert annoncé auprès de la CADES de la dette de près de 9
milliards accumulée par l’Assurance Maladie pour réduire les intérêts de la
dette soit environ 4 00millions annoncés pour 2009 où va-t-on les trouver
puisque ces mêmes autorités annoncent des déficits de 4 milliards pour 2008
et 6,9 milliards à titre estimatif
pour 2009. Je renvoie pour découvrir les aberrations
du système démentiel (4 risques 10 groupes de régimes , un budget
supérieur à celui de l’Etat ) de notre Sécurité Sociale au dossier complet
Etat de Santé de notre Sécurité Sociale J’ai transmis à 2 reprises les 2 versions(version
complète et version simple) à l’ACOSS -Agence Centrale des Organismes de
Sécurité Sociale -en sollicitant accusé réception et avis et je n’ai jamais
reçu de réponse . Dans la situation présente où il est devenu impossible de maîtriser la
gestion démentielle de la Sécurité Sociale , la solution la meilleure
consisterait à raser totalement le système et de tout reconstruire mais qui
en aura le courage sauf si les
français prennent enfin conscience de la situation où l'on nous mène en
bateau et que l'on organise un vrai « grenelle » ou de
« véritables états généraux » sur la réforme de la Sécurité Sociale
pour organiser une nouvelle Sécurité Sociale……..ou que l'on monte aux
barricades !!! . En ce qui concerne la Sécurité Sociale bien
que craint par certains, je ne suis pas certain que nos gouvernants
souhaitent réellement sa fin car elle est devenue un organe au service de
l'Etat et non pas au service des assurés avec un budget colossal où des
dizaines de milliards d'€ circulent à tout instant dans tous les sens sans
pouvoir les suivre et sans véritable contrôle. CCP=061008 informations recueillies sur
Documents 2005,2006, 2007et 2008. << Retour à la page précédente. << Retour vers la présentation
lmlmlml Page incorporée le samedi 11 octobre 2008 - E-mail : claude.pelletier3@orange.fr |