Schizophrénie et Génétique.

On naît schizophrène, on ne le devient pas. (Vulnérabilité).

On devient malade schizophrène à la suite d’une 1ère décompensation, souvent violente (Stress).

 

Les maladies du système nerveux central : http://schwann.free.fr/neuropathologie.html è

 Autres causes supposées è

 

Les premières théories sur les causes de la schizophrénie sont maintenant discréditées.

Ces théories insinuaient souvent que certains dysfonctionnements à l'intérieur des familles, comme la présence d'une "mère schizophrénogène" ou "une communication à double lien" pouvaient directement provoquer l'apparition de la schizophrénie chez un des membres de la famille.

Des études approfondies ont prouvé que ces théories étaient fausses, mais sont tenaces dans les esprits.

 

Europa-Recherche-Médecine et santé.

http://ec.europa.eu/research/success/fr/med/0285f.html

La loterie génétique de la schizophrénie.

Le projet EMASS, financé par l'UE, concerne l'étude des gènes à l'origine de la schizophrénie: les chercheurs se sont orientés sur un gène qui code un important récepteur cervical. Il en existe deux variantes; si l'on possède la forme la plus rare, on risque davantage de développer une schizophrénie. Les chercheurs pensent que si cette loterie génétique vous a doté en outre de plusieurs autres gènes prédisposant, inconnus à ce jour, la schizophrénie est alors pratiquement inévitable.

On naît schizophrène, on ne le devient pas.

L'élucidation de la base génétique de la schizophrénie est une tâche délicate, car les chercheurs ne comprennent pas très bien tout ce qui se passe dans le cerveau. Certains éléments suggèrent indirectement que des problèmes surviennent au niveau des voies de communication comprenant deux transmetteurs chimiques, la dopamine et la sérotonine. Une dose massive d'amphétamines, par exemple, qui entraîne un afflux de dopamine dans le cerveau, provoque des symptômes en tous points semblables à ceux de la schizophrénie. De même, les médicaments qui permettent de supprimer les symptômes de la schizophrénie bloquent les récepteurs de la dopamine, et la plupart des médicaments les plus efficaces bloquent également les systèmes de la sérotonine.

 

2011 - CRIonline - Gène prédisposant.

http://french.cri.cn/621/2011/11/11/301s260661.htm

Des scientifiques chinois identifient un gène prédisposant à la schizophrénie.

Des scientifiques chinois ont identifié un gène qui augmente la susceptibilité de ses porteurs d'être atteints de schizophrénie, a annoncé vendredi l'Université médicale de l'Anhui.

Les chercheurs ont analysé les gènes de 12 000 personnes en bonne santé et souffrant de schizophrénie et ont découvert le gène Tspan-18. Celui-ci se situe sur le chromosome 11 et accroît les risques de maladies mentales.

Les chercheurs chinois ont également validé l'effet d'un autre gène lié à la schizophrénie, situé sur le sixième chromosome et découvert par leurs collègues étrangers.

La schizophrénie se caractérise par une dissociation de la personnalité, affectant le rapport du malade avec la réalité. Des scientifiques du monde entier s'efforcent actuellement de découvrir, à travers des analyses génétiques, la cause de cette maladie mentale et un traitement permanent.

La découverte des scientifiques a été publiée dans le magazine scientifique "Nature Genetics".

 

2011 - William Raillant-Clark.

www.eurekalert.org/pub_releases_ml/2011-07/aaft-r070711.php 

Les mutations de novo.

De nouvelles pistes génétiques pour la schizophrénie.

Les mutations de novo sont plus fréquentes

 « La fréquence des mutations de novo que nous avons observée expliquerait en partie le taux élevé de schizophrénie à l'échelle mondiale », précise le Dr Rouleau, directeur du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et chercheur au Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal.

« Parce que les mutations apparaissent dans de nombreux gènes différents, nous pourrons maintenant commencer à établir des réseaux génétiques pour définir comment ces mutations prédisposent à la schizophrénie », ajoute Simon Girard, l'étudiant qui a effectué les analyses clés qui ont mené à cette découverte. « La plupart des gènes que nous avons identifiés n'ont jamais auparavant été impliqués dans la schizophrénie. Ces nouveaux gènes représentent donc de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles ».

 

2011 – La Recherche.

www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=17812

La schizophrénie au crible de la génétique.

Psychose délirante relativement fréquente, la schizophrénie est encore bien mystérieuse.

Elle a de multiples visages et on ne sait pas quelles en sont les causes exactes. Les études épidémiologiques révèlent une composante génétique de la vulnérabilité à la maladie. Mais on ignore si les critères de diagnostic clinique retenus pour classer les malades sont pertinents au plan biologique. Cela n'interdit pas de repérer, au moyen de cartes génétiques et d'outils statistiques, des régions du génome spécifiques des schizophrènes. Bien qu'à ce jour aucun gène n'ait pu formellement être identifié, il y a de bonnes raisons d'espérer.

 

2010 - INSERM

www.inserm.fr/espace-journalistes/une-mutation-genetique-directement-impliquee-dans-la-schizophrenie

Une mutation génétique directement impliquée dans la schizophrénie.

L’équipe de Marie Odile Krebs, directrice de l’équipe "Physiopathologie des maladies psychiatriques" au sein de l’Unité Inserm 894 "Centre de psychiatrie et neurosciences" à l’hôpital Sainte-Anne et Professeur de Psychiatrie à l’Université Paris Descartes, et celle du Dr Guy Rouleau de l’Université de Montréal viennent d’identifier une mutation génétique rare à l’origine d’une forme de schizophrénie.

Cette mutation altère de manière significative une protéine impliquée dans le fonctionnement des synapses des neurones. Même s’il est évident que les chercheurs n’ont pas découvert " le gène" de la schizophrénie, le fait que cette mutation apparaisse de novo (c’est-à-dire sans antécédent familiaux) et soit associée à un réel dysfonctionnement dans le cerveau la rend intéressante pour mieux comprendre cette maladie très handicapante. Ces travaux ont été publiés le 1er octobre dans la revue "Biological Psychiatry".

 

2010 – La presse – Canada.

www.handirect.fr/fr/rubriques/actualite/decouverte-gene-favorisant-schizophrenie-afp,5020.html

www.cyberpresse.ca/sciences/genetique/201004/12/01-4269741-decouverte-dun-gene-favorisant-la-schizophrenie.php

Découverte du gène SHANK3 favorisant la schizophrénie (Montréal).

Des mutations génétiques pourraient prédisposer certaines personnes à la schizophrénie, affirment des chercheurs canadiens dans une étude publiée lundi dans les Proceedings of the National Academy of Science aux États-Unis.

SHANK3 est une protéine qui intervient dans le maintien de la structure physique des cellules nerveuses.

Les mutations dans ce gène se soldent par des anomalies spécifiques dans la forme des cellules. Ces malformations ont été observées chez certains patients schizophrènes, ce qui confirme l'importance du gène SHANK3 dans ce trouble, selon les chercheurs.

 «Nos résultats montrent qu'un nombre important de cas de schizophrénie sont le résultat de nouvelles mutations génétiques sur le gène SHANK3», a ajouté M. Rouleau, qui est aussi, entre autres, directeur du Centre de recherche de l'Hôpital Sainte-Justine.

 

2010 – Care Vox –Partageons l’info santé.

www.carevox.fr/sante-maladies/article/un-gene-lie-a-la-schizophrenie 

Un gène lié à la schizophrénie réduirait les risques de cancer.

Les personnes qui héritent d’un gène entraînant la schizophrénie seraient bien plus protégées que d’autres, contre certaines formes de cancer. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des scientifiques du Feinstein Institute for Medical Research.

Le proto oncogène MET, à la source d’une variété de tumeurs malignes, est un gène qui serait également lié à l’autisme, et son rôle dans le développement neurologique serait avéré. Ces constatations ont conduit le docteur Katherine E. Burdick et ses collègues à étudier les liens entre le gène et le déclenchement de la schizophrénie auprès de 173 patients et 137 volontaires ne souffrant d’aucun mal déterminé. Les résultats obtenus par les études portant sur ces relations tendent à affirmer qu’un accroissement des risques de schizophrénie réduit, en contre-partie, les risque de développer un cancer. Une étude publiée dans un numéro récent de l’American Journal of Psychiatryà fait la part belle au Docteur Burdick et son équipe qui ont examiné la relation entre 21 polymorphismes simple nucléotide (SNP) du MET et la schizophrénie chez les patients et les volontaires qui ont voulu se soumettre à l’étude.

 

2009 - Actualité-Schizophrénie et troubles psychotiques.

www.psychomedia.qc.ca/schizophrenie/2009-07-02/genes-de-la-schizophrenie-et-du-trouble-bipolaire-grande-avancee-et-deception

Gènes de la schizophrénie et du trouble bipolaire: grande avancée et déception

Un grand nombre de variations génétiques courantes augmentent, lorsque combinées, le risque de schizophrénie et de trouble bipolaire (trouble maniaco-dépressif), selon trois nouvelles études publiées dans la revue scientifique britannique Nature.

Ces études, analysant l'ensemble du génome de personnes avec et sans ces maladies, identifient des variantes génétiques impliquées dans les réponses immunitaires et dans le développement du cerveau. Aucune de ces variations n'augmente seule le risque de schizophrénie mais cumulativement, elles jouent un rôle majeur, représentant au moins un tiers, et probablement plus du risque de maladie, selon Shaun Purcell, de l'Université Harvard, codirecteur de l'une des équipes de recherche.

 

2009 - Neuregulin 3, le gène associé à la schizophrénie a été découvert aux Etats-Unis. 

www.actualite-francaise.com/depeches/neuregulin-gene-schizophrenie-etats-unis%A0,2754.html

Depuis de longs mois, les chercheurs américains se sont penchés sur une expérience inédite : celle portant sur la schizophrénie.
Partant de là, ils sont arrivés à la découverte d’un nouveau gène associé à cette affection psychiatrique provoquant des symptômes de doubles personnalités chez l'individu qu'est la schizophrénie.

La découverte du Neuregulin 3 par l'équipe de chercheurs de l'université Johns Hopkins de Baltimore permet ainsi d'expliquer comment la variation d'un gène peut avoir des effets sur les délires associés à la schizophrénie.

Précisons que, la schizophrénie regroupe pas moins de 73 symptômes différents, que chaque personne atteinte ne partage pas avec d'autres.
Ce qui signifie que, les gènes associés à cette affection traduite par des altérations de la perception de la réalité (encore appelées délire), des dysfonctionnements sociaux et comportementaux non négligeables et des troubles cognitifs diffèrent selon les cas des patients.

Toutefois, les scientifiques ont scindé tous les symptômes de la schizophrénie en 9 facteurs différents. Pour ce faire, ils ont utilisé des échantillons d'ADN de plus de 450 malades, ceux de leurs proches parents, et même de personnes non atteintes (ou saines) avant d'analyser précisément une région du chromosome 10 qui lui, est déjà visée pour son implication dans la maladie.

Cette méthode leur a permis de relier certains de ses composants à la schizophrénie.

 

2008 - Altérations sur les chromosomes 1 et 15.

(Déjà d’actu en 2002.)

www.lepoint.fr/actualites-sciences-sante/identification-de-pllusieurs-variations-genetiques-associees-a-la/1055/0/264080

www.matin.qc.ca/articles/20080731111929/schizophrenie_des_chercheurs_mettent_evidence_des_anomalies_genetiques.html

Le Point – AFP.

Identification de plusieurs variations génétiques associées à la schizophrénie.

Des variations génétiques associées à la schizophrénie ont été identifiées par des équipes distinctes de chercheurs, dont les travaux sont publiés mercredi par la revue Nature sur son site internet.

Une équipe internationale (International Schizophrenia Consortium) a découvert que les personnes souffrant de schizophrénie ont nettement plus de chances de porter des modifications chromosomiques rares de différents types.

Ses travaux, qui ont inclus plus de 3.000 schizophrènes et 3.000 personnes saines, ont également permis de découvrir que des altérations sur les chromosomes 1 et 15 augmentaient significativement le risque de développer la maladie.

"Démêler les secrets des variations génétiques peut laisser espérer une amélioration du diagnostic, du traitement et de la prévention de tels troubles neurodéveloppementaux", a estimé Thomas Insel, directeur de l'Institut national américain pour la santé mentale, qui a participé au financement de ces travaux.

Une deuxième vaste étude (deCODE et Consortium SGENE) a également montré une association entre des variations génétiques sur les chromosomes 1 et 15 et un risque accru de développer la maladie.

Des "délétions" sur les sites 1q21, 15q11 et 15q13 confèrent respectivement 3, 15 et 12 fois plus de risques de schizophrénie, selon cette étude.

Les deux études confirment également une relation précédemment observée entre la schizophrénie et des altérations sur le chromosome 22.

 

2007 - Par Liberation.fr / AFP

www.liberation.fr/marbre/010118550-un-gene-serait-a-l-origine-de-la-schizophrenie

Un gêne serait à l'origine de la schizophrénie.

Une équipe de chercheurs internationaux ont identifié un gêne qui pourrait être à l'origine de la schizophrénie et de la dépression: le DISC1

Le gène DISC1 a été identifié en 2000 dans une famille écossaise ayant un passé de maladies mentales, mais peu de choses sont encore connues sur la manière dont la mutation de ce gène peut provoquer des troubles mentaux.

Le Professeur David Porteous, président à l'université d'Edinburgh, a souligné que cette étude conforte les précédentes recherches selon lesquelles une relation existe entre ce gène et la schizophrénie, la dépression ainsi que les maladies maniaco-dépressives.

 

2007 - Dérèglement du neurotransmetteur GABA.

www.toxicoquebec.com/actus/index.php?2007/10/24/2404-identification-des-mecanismes-moleculaires-impliques-dans-le-developpement-de-la-schizophrenie

La schizophrénie peut se déclencher, en partie, en raison d'un dérèglement au niveau de la régulation de l'expression du gène GAD1 codant pour une enzyme essentielle à la production d'un messager chimique dans le cerveau appelé GABA. GABA est un neurotransmetteur impliqué dans la régulation des signaux qui permettent aux cellules du cerveau de communiquer entre elles.

 

2007 - Par Elodie Sutton.

www.futura-sciences.com/fr/news/t/vie-1/d/comprendre-les-genes-associes-a-la-schizophrenie_10333

Des chercheurs du Psychology Research Laboratory du McLean Hospital à Harvard voudraient comprendre quels gènes sont exprimés chez les personnes affectées.

Ils estiment que 15 gènes différents pourraient contribuer à l'expression de la schizophrénie. Deborah Levy, Directrice du laboratoire, suggère qu'il y aurait, de plus, des personnes " saines " qui transmettraient ces gènes à leur descendance.

Des généticiens voudraient également étudier cette maladie au niveau génomique.

 

2007 - Comprendre les gènes associés à la schizophrénie.

(Sciences de la vie)

www.bulletins-electroniques.com/actualites/41000.htm

Curtis Deutsch, aurait trouvé un lien entre des anomalies très subtiles du visage et la présence de la schizophrénie, lien qui serait due au fait que le visage et le cerveau se développent en même temps dans l'embryon, de sorte que ces structures sont influencées par les mêmes forces. Des chercheurs de Harvard ont obtenu un financement de 3 millions de dollars du gouvernement fédéral pour continuer leurs recherches et tenter de mieux comprendre cette maladie. Des généticiens voudraient également étudier cette maladie au niveau génomique.

 

2007 - Agence Science-Presse.

www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2007/09/11/levolution-favorise-schizophrenes

L'évolution favorise les schizophrènes.

La schizophrénie pourrait être le résultat de la sélection naturelle.

Ce que cela signifie? Qu'elle pourrait donner un avantage à ceux qui en souffrent. Un avantage évolutif.

Ce n'est pas une hypothèse si insolite qu'elle y paraît. Parfois, l’avantage n’est simplement pas là où on pense, rappelle Nature : à titre d'exemple, la mutation qui cause la fibrose kystique protège... du choléra!

Qui sait, peut-être cette percée en génétique provoquera-t-elle de nouvelles recherches en psychologie, sur la piste d'une vieille théorie: une théorie voulant que les schizophrènes seraient capables d'une plus grande créativité.

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Mise à jour le dimanche 20 novembre 2011 - * maurice.champion20@wanadoo.fr *