Mais à qui l’a-t-il dit ?
Combattre
la schizophrénie : un devoir de santé publique.
Apprenons
à comprendre cette maladie faite de souffrance.
Et Plus è
Rôle de la sérotonine dans la
psychose, le mysticisme, les croyances, les religions è
Enthéogène ou La plante de la
gentillesse è
Amanite tue mouches et religions
è
La schizophrénie hallucinatoire, mère de
toutes les religions.
Dieu a dit ; mais à qui l’a-t-il
dit ?
Schizophrénie religieuse.
La schizophrénie, la
comprendre pour mieux la vivre. - Docteur Antoine Lesur.
«La désorganisation
que cause la maladie s’accompagne d’interrogations incessantes sur sa propre
identité, sur les valeurs morales (le Bien, le Mal, Dieu et le Diable), sur la
sexualité etc...
Perdus sans repères,
ils peuvent être attirés par l’ésotérisme, la magie, voire les sectes à la
recherche d’un absolu en fait inaccessible. »
Philippe Rouby – Psychiatre en exercice.
«Quand le ciel s´ouvre
et que Dieu m´appelle par mon nom... c´est que la psychose a pris le dessus. La
folie c’est quelqu’un qui te donne des ordres ; tu penses que c’est Dieu
ou le fantôme de ton père et en fin de compte tu t’aperçois que c’est ta propre
pensée qui se retourne contre toi pour te persécuter. »
Notices d’utilisation
de deux antipsychotiques de dernière génération : ZYPREXA et ABILIFY.
Utilisés pour traiter une maladie
caractérisée par des symptômes tels que le fait d’entendre, de voir, de sentir
les choses qui n’existent pas, …, d’avoir des croyances erronées,…
Statistiques.
Valeurs
constantes quel que soit le lieu géographique de ce monde.
La
schizophrénie hallucinatoire, par excès de sérotonine, est mère de toutes les
religions.
1 % de la population, est en réelle maladie à la suite de leur
décompensation (vulnérabilité/stress).
4 % de la population ont une « forte vulnérabilité » de
prédisposition caractérisée : fonctionnement schizophrène sans le savoir
(non-décompensés).
20% en attirance et adhésion forte à ce qui touche
l’irréalité : niveau de sérotonine important.
La plupart des «vrais» croyants se trouvent
dans ces 25%.
68% des
schizophrènes se disent religieux, soit 2 fois plus que la moyenne nationale
(36%).
23% ont
des délires mystiques : pseudo-relations avec l’au-delà.
25000
demandes d’exorcismes par attribution de croyances causales de leurs
souffrances au diable.
Croyances :
un fonctionnement cérébral dont la cause est l’héritage de gênes
altérées ; les désorganisateurs de la neurotransmission par excès de
sérotonine et de dopamine.
Essayer de convaincre les personnes dont la
sérotonine est dans la normalité devient donc totalement inutile, ils ne
peuvent croire aux délires mystiques des religieux, même par les beaux discours
et par contraintes des guerres de religions.
Folie
et spiritualité, le couple inséparable.
A-t-on le droit de vénérer, de prier, de bénir cette
maladie dévastatrice ?
Prophètes
et psychotiques même soumission au désordre cérébral.
Si vous n’avez pas la réponse alors posez
cette question vos supérieurs religieux :
« Quelles différences faites-vous entre les relations
dites «mystiques» venant de l’au-delà : contacts prophétiques, apparitions,
voix intérieures d’avec les manifestations hallucinatoires psychotiques,
qu’elles soient visuelles, auditives, de sensations intérieures... ? »
Et je mets quiconque au défi de
pouvoir citer une autre maladie faite de symptômes extériorisés en concordance avec
d’hypothétiques relations avec l’au-delà. Alors une seule solution
possible : ou bien Dieu existe et cette maladie n’a pas de sens ou inversement ; les
religions ne sont que des croyances alors que la maladie est une réalité.
Visitez les hôpitaux psychiatriques, vous aurez la réponse.
Aussi n’oubliez pas
de demander un explicatif sur ce qu’est un «enthéogène».
Et comme dirait Mme
Simone Veil : J’ai du mal à situer tout cela dans l’espace. Et vous
croyants, avez-vous l’information ?
Faire de la prévention par l’explicatif
sur ce qu’est le contenu des hallucinations.
Un réel plan de santé mentale de prévention envers les jeunes ne peut
que passer par cet explicatif clair.
Que les acteurs politiques et religieux se mettent autour d’une table et
en définissent les différences.
Les «certitudes» religieuses ont pour conséquences (dans
le désordre) :
· De mettre le souffrant
halluciné en déni de sa maladie psychique avec ses risques suicidaires.
· De croire à la
véracité d’un vécu d’une Expérience de Mort Imminente (NDE).
· D’avoir une
multiplicité de Dieux ; chacun accrochant sa psychose délirante dans sa culture
d’origine.
· De positionner le
religieux dans une «véritable» relation de communication avec l’au-delà.
· D’être à l’origine de
la demande d’un besoin massif de lieux de culte.
· D’être soumis aux
dictats religieux en se sentant intégré à la cause.
· De motiver les troupes
sur le bien-fondé des guerres de
clochers.
· D’alimenter les sectes
en adeptes soumis aux délires des gourous.
· De galérer lorsque
l’on est parents de schizophrènes, sans possibilité d’argumenter dans cette
société où la religion est la culture de liberté des bien-pensants.
· D’alimenter la
psychiatrie avec comme seul recours les médocs refusés ou inefficaces parce que
ni prévention, ni explicatif.
Qui doit-on remercier pour ces dégâts éternels ?
La schizophrénie est une réelle maladie psychique, pas
les dégâts collatéraux des religions.
La schizo religieuse n’a pas de limites,
c’est vivre dans l’irréalité.
- Dr Edouard Zarifian – (1941-2007) - Les jardiniers de la
folie :
«On doute de la réalité, on ne doute jamais de son délire.»
Et on ne peut que croire à ses perceptions irrationnelles.
Les manifestations
hallucinatoires - voir, entendre, sentir l’inexistant - ce «non-palpable» ne passe pas par le filtre
des sens mais est directement fabriqué et traité par le cerveau et donc
l’irréalité autoproduite est totalement intégrée à son «moi».
Les hallucinations
sont ressenties et perçues comme des faits vécus plus vrais que ceux de la
réalité ; des vérités absolues.
Ceux qui
les ont subies avec une telle véracité - les idéalisent et hypnotisent ceux
qui sont à l’écoute- les relatent dans des documents bien relayés par le
cinéma.
Ce monde de
l’irréalité sélectionné, retranscrit en documents dits «saints», devient
intouchable, inoxydable, inaliénable.
Les manifestations donnent
aux religieux-croyants l’obligation d’aller convaincre les autres, de les
réunir en groupes pour mieux les asservir à la bonne parole délirante, de faire
partager leurs irréalités : y compris par la force guerrière établie
comme un pouvoir supérieur.
Alors que la réalité
fut-elle des plus importantes pour l’humanité - grandes découvertes
scientifiques et médicales – ne fait l’objet d’aucun culte.
Pour faire comprendre ce qu’est l’intensité de vérité des
hallucinations, ce sont celles racontées dans les récits et films que sont les
fumeuses NDE (Expériences de mort imminentes) qui elles aussi participent à
l’incompréhension de cette maladie incomprise par nos souffrants.
L’hallucination mystique.
· Maladive schizophrénique par le désordre psychique d’irréalité suivi de
ses délires mystiques alimentés par ses symptômes révélés (dits positifs) ou
intériorisés (dits négatifs).
· Par la prise de stupéfiants hallucinatoires notamment du cannabis dont
de nombreuses religions faisaient usage (*); ce qui
permet d’expliquer les visions collectives guidées par le « gourou ».
(Des articles par votre moteur de
recherche : « cannabis religion ».)
· Et certainement pour les plus « illuminés » par les deux
effets des vecteurs hallucinatoires conjugués multipliant la perception d’être
le personnage clé du centre du monde, de ne plus être le fils de ses parents,
de le faire partager, de le promouvoir, de le faire adopter, de le transmettre,
de le vénérer.
Et les religions ne sont plus
crédibles.
Elles en sont encore
au moyen-âge parce qu’elles ne peuvent reconnaître les maladies du cerveau.
Pour toutes les
religions et sectes, le cerveau ne peut être que parfait car il est le lieu
privilégié de communication avec Dieu, lequel est associé à l’âme (un mot sans
contenu perceptible.) ; donc Dieu ne peut avoir créé l’Homme avec un
cerveau défaillant, ce serait totalement illogique du fait de cette inviolable
utilité indiscutable pour tous les croyants.
Chez les religieux, les deux types de
manifestations schizophréniques sont utilisés afin d’asseoir leurs fausses
vérités:
- Les hallucinations auditives et visuelles pour justifier
les contacts de l’au-delà avec Dieu.
- Les perturbations
violentes pour justifier la possession par le Diable.
Alors ils cultivent la croyance en classifiant d’un côté les
« fous » et de l’autre les « bien-pensants » ce qui permet
de faire admettre qu’il y a deux catégories distinctes.
Non, il y a une maladie psychique « nommée
schizophrénie » qui par son excès
de dopamine et de sérotonine met le souffrant en état de symptômes
hallucinatoires.
C’est une maladie tout aussi respectable que d’autres, la
cataloguer « folie » est une escroquerie manipulatrice.
Mais qui sont-ils.
Les
« fous » moyenâgeux sont ceux qui font croire que les souffrances
psychiques sont le fait de l’au-delà et autres explicatifs vérolés.
- Les
cathos et consorts réformés, évangélistes, témoins de rien… lesquels
attribuent ce mal à la possession diablesse et pratiquent encore des exorcismes
ravageurs.
-
Les bouddhistes et hindouistes et les sectes « new
âge » qui expliquent ce mal par le fait de leurs vies antérieures
(karmas).
-
Les islamistes qui affirment que Dieu vous envoie à la fois
la maladie et la guérison et que chose sûre, les prosternés sont, grâce à
Allah, protégés contre les troubles psychologiques et de la schizophrénie.
Guérison par le roqya : beaucoup des cas de
schizos se sont avérés être des cas de possession par un djinn.
-
Les scientologues qui récusent cette maladie et la catalogue
comme maladie imaginaire pour mieux recruter.
-
Les tenants de la cause Freudienne, adeptes de la psychopathologie, qui mettent en cause le passif familial
par des approches dénuées de tout
fondement.
-
Les sectes
dont nos malades sont les victimes consentantes, lesquelles profitent de leurs
faiblesses pour éponger leurs maigres revenus.
De quoi ces escrocs de la pensée se
mêlent-ils ? l’assistance à personnes en danger ultra-dépassée.
Des
croyances indignes de notre société actuelle qui ne peuvent que perdurer, car se
rallier à l’hypothèse médicale psychiatrique d’une altération génétique
mettrait « out » le principe même de cette relation privilégiée
Dieu/Homme, l’assise des croyances dont les institutions manipulatrices sont
les religions et les sectes.
Dieu n’a pas de
stylo et n’a écrit à personne ; ceux qui croient à une relation avec lui
relève du domaine de la psychiatrie.
Et que dire de ceux,
qui bardés de diplômes vous représentent dans les diverses institutions et les
médias, lesquels sont certains qu’un paradis… se cache derrière les
nuages !!
La liberté tant
prisée est de rester debout devant cette dictature qu’est la désorganisation neurotransmettrice du cerveau relayée par les organisations
religieuses.
C’est une maladie culturellement unique en son genre dont
on est prisonnier dans un silence absolu.
Oui, la schizophrénie est une réelle maladie du cerveau dont on
peut prévenir, informer, faire de la prévention, supprimer cette ambiguïté du
désastre, soigner, faire vivre nos
malades dans un contexte apaisé.
Halte
à tous ces « oiseaux » de mauvaises augures qui pour exister
s’assoient sur la souffrance de nos jeunes malades psychotiques.
Rappelez-vous
que 20% mettrons fin à leurs jours ; dites-leur que la peine de mort a été
abolie et en priorité à ceux qui veulent la remettre en œuvre pour ajouter de
la souffrance à la souffrance.
Pour
sortir de cette maladie par la compréhension, on ne fait pas la guerre à
une seule religion, mais à toutes les religions, à toutes les sectes.
Si
cette maladie était le cancer, le sida ou Alzheimer ou… il y aurait la révolution, pour la schizo,
c’est culturel donc pas un bruit, laissez-nous mourir.
Alors ne vous étonnez-pas que lors
d’affaires tragiques relatées dans la presse que le « fou-malade »
n’allait plus consulter depuis bien longtemps, ne prenait plus son
traitement ; une logique que vous croyants vous entretenez dans l’espace
public.
Nous familles, nous sommes confrontés
chaque jour à ce déni de maladie.
Et la société.
Pour leurs actes les plus horribles, la société se
demande encore s’ils sont pénalement justiciables.
On ne juge pas les
« fous », on les soigne et bien avant, il y a la prévention bien
absente et la détection précoce permettant un suivi rigoureux.
« Dans
les sociétés premières, la folie, présente souvent un caractère sacré - ou tout
au moins magique- le fou est celui que les Dieux ont choisi.
Il
devient donc tabou, intouchable.
La
folie désigne, en langage populaire, l'état d'une personne dont le discours
et/ou les actions et le comportement ne semblent avoir aucun sens pour
l'observateur.
C'était
bien le cas de Jésus, personne ne comprenait vraiment ce qu'il disait et donc
le jugement d'Hérode était le bon.
Lors
des trois procès de Jésus, Hérode est le seul à se montrer humain.
De
Jésus, il dit: "C'est un fou et il n'a pas à être jugé." »
Les religions éclairées…par le phare de recul.
La terre plate créée en une semaine.
L'Homme, création divine il y a quelques milliers
d'années.
L'existence d'un paradis et d'un enfer qui se cachent
derrière les nuages.
Ou bien dans l’univers où la
température est proche du zéro absolu (-273°c).
…
J'accuse les
religieux d'être les pourvoyeurs
d'irréalités aussi grotesques.
J'accuse les
religieux de faire croire qu'un dieu communique avec l'Homme par son
cerveau qui ne peut alors qu'être
parfait.
J'accuse donc
les religieux de ne pas reconnaître cette maladie du cerveau.
J'accuse les
religieux de ne pas faire d'explicatif
entre les dites « relations avec l'au-delà » d'avec les
hallucinations.
J'accuse les politiques de banaliser la religion comme une culture.
J'accuse les politiques d'être bienveillants envers
les excès de manifestations religieuses.
J'accuse les politiques de vouloir faire de cette
maladie son bouc émissaire.
J'accuse tous les religieux de maintenir leurs
dogmes au détriment de la santé mentale
de nombre de jeunes en souffrance.
J'accuse les
politiques de ne pas faire de prévention sur cette maladie restée taboue.
Malades schizophrènes et parents
assujettis.
Nous ne sommes plus les dégâts collatéraux des
croyances et des religions, ni ses béquilles ; que chacun en prenne
conscience.
Schizophrénie, délires mystiques/Croyances,
religions, sectes, prophètes, prophéties, pour en terminer avec cette fausse
dualité et faire de la prévention à tous les jeunes sur ce qu’est le contenu
des symptômes hallucinatoires de cette maladie.
Sortons de l’omerta qui règne sur cette maladie
psychique ; la vie de nos enfants vaut mieux que ce monde illusoire.
Ne restez pas sans voix devant ce désastre ; n’attendez-pas que la
terre devienne ronde !!
Une maladie ça ne se cultive
pas, ça s'explique et ça se soigne…
« J'ai rêvé d'un autre monde, où la
terre serait ronde …»
Que cette maladie soit dépassée. Et
vous…
Moi, je ne rêve plus.
(*)Enthéogène :
Depuis des
millénaires le chanvre avait de multiples usages : cultivé pour sa
fibre : vêtements, linge, cordages... ; utilisé pour ses propriétés
médicinales : dont certainement rendre la vue à une personne souffrant de
cécité et non pas aveugle comme il est affirmé en tant que miracle ; additionné dans les breuvages lors de fêtes
et rites religieux : de quoi voir l’irréalité, de s’illuminer, et d’accéder aux délires d’imagination source
des croyances religieuses.
Drogues enthéogènes et religions;
cette relation serait-elle tabou chez
ceux qui vous apportent la «bonne parole» ?
Comprendre le vécu des symptômes hallucinatoires,
c’est positionner les religions dans l’Histoire afin d’éradiquer le déni de
cette maladie.
Croire en l’irréalité est une fonction cérébrale;
son excès est schizophrénique; sa souffrance est la maladie psychique.
Ne vous laissez pas impressionner par tous les
leaders religieux adulés par la foule et les médias.
Ils n’ont aucuns arguments de réponse, seulement un
monologue de litanies bien éculées.
La religion dit : «Tu ne mentiras pas» et
non : «Je ne mentirai pas».
Et vous, dans vos rêves et cauchemars de nuit, qui
vous parle, qui vous montre ?
Merci de m’avoir lu ; cette maladie est l’affaire de tous,
alors parlons-en.
Et, il n’est pas interdit de réagir…
Il n’y a pas de sujets tabous -comme disent des politiques-
et la santé mentale est une priorité.
lmlmlml
Page de mon site : http://champion20.monsite-orange.fr
Mise à
jour le lundi 13 mai 2013 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
*