NEUROSCIENCES - Ce qu’elles en disent.
Articles parus sur le net.
La recherche, de par ses nouveaux outils d’investigation (IRM…) et aussi par la génétique en plein essor, va permettre de comprendre les mécanismes fonctionnels du cerveau et ainsi de pouvoir trouver de nouvelles sources de guérison à toutes ces maladies neurologiques, lesquelles sont bien diverses, dont la schizophrénie. Cette recherche n’épargnera pas ce qui touche le domaine de l’irréalité dont au premier plan les croyances religieuses.
Libre arbitre.
www.atlantico.fr/decryptage/libre-arbitre-existe-livre-michael-gazzaniga-229383.html
Dans leur champ d’investigation, les neurosciences, la réponse -du moins ces dernières années- est habituellement claire : le libre arbitre n’existe pas. Tout ce que nous faisons, pensons, ressentons dépend de nos circuits neuronaux. Ni plus ni moins.
Cerveau&Psycho N°10 - 2005.
Par Françoise Pétry, rédactrice en chef.
www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-neurosciences-et-religiosite-21261.php
Le neurologue Antonio Damasio l'affirme : les expériences spirituelles, religieuses ou non, ne sont rien d'autres que des processus mentaux.
Avoir une expérience spirituelle, ce serait éprouver durablement des sentiments dominés par la joie ou la sérénité. Si les sources d'expériences spirituelles sont multiples (la contemplation de la nature, l'expérience esthétique, la découverte scientifique, la musique), ces expériences sont des extases solitaires et n'ont pas l'ampleur qui attire vers les religions.
Les cérémonies et les rassemblements créent des expériences spirituelles plus attirantes que celles vécues en privé.
Dieu est imaginé dans le cerveau.
Extrait de l’article paru dans "El Pais".
Les dernières théories neuro-scientifiques tentent de décrire le rapport du croyant à Dieu.
Un des nœuds principaux du réseau émotionnel cérébral est le cortex préfrontal ventromédial.
Les patients dont cette région du cortex est détruite montrent une nette diminution des émotions comme la compassion, la honte et la culpabilité, qui sont étroitement liées aux valeurs morales.
Alors que les croyants attribuent généralement leur moralité à un agent surnaturel, les modèles cognitifs suggèrent au contraire que ce sont nos compartiments émotionnels qui sont sollicités pour donner la crédibilité nécessaire aux valeurs religieuses.
Une réponse à cet article :
Finalement, les religions ne font-elles pas partie du domaine psychopathologique ?
Metanexus.
Traduction de l’article parue sur le site: www.metanexus.net/magazine
Dans cet exposé, nous allons examiner le cerveau humain directement à voir comment les neurosciences cognitives essayer de comprendre et d'expliquer les expériences religieuses et spirituelles.
Et nous notons d'abord qu'il y a eu une énorme quantité de nouvelles recherches et de nouvelles connaissances sur le fonctionnement du cerveau humain dans les dernières décennies.
De nouveaux outils puissants nous permettent également d'examiner la fonction du cerveau humain sain et ces outils ont été récemment utilisées pour étudier le fonctionnement du cerveau de moines bouddhistes, des religieuses catholiques, les pentecôtistes parler en langues, et d'autres.
Forum Doctissimo.
La Bible affirme que Dieu a créé l'homme à son image.
Aujourd'hui, les neurosciences porteraient plutôt à croire que c'est l'inverse, et que l'homme crée chaque jour Dieu à sa propre image.
Une approche inhabituelle (neuroscientifique) du phénomène religieux.
Extrait :
Les neurosciences tendent à confirmer l'imprégnation neuronale de la sensibilité et du sentiment religieux.
En religion, les dits «intelligents cultivés», ceux qui vous semble détenir la bonne parole vous bluffent.
L’IRM fonctionnelle suggère que le cerveau rationnel, le cortex préfrontal et donc aussi bien l’esprit critique que le libre arbitre ultérieurs s’en trouvent inconsciemment anesthésiés, à des degrés divers, indépendamment de l’intelligence et de l’intellect, du moins en matière de foi.
Réalité et irréalité, la séparation absolue.
Ce qui expliquerait la fréquente imperméabilité de certains croyants, notamment créationnistes, à toute argumentation rationnelle ou scientifique, et donc la difficulté, voire l’impossibilité de remettre leur foi en question, sans doute pour ne pas se déstabiliser (cf. le pasteur évangélique Philippe HUBINON à la RTBF : « S’il n’y a pas eu « Création », tout le reste s’écroule … ! ».
Dopamine et sérotonine dérégulées de décompensation schizoïde.
Même si l'on ne peut pas actuellement expliquer le processus biochimique précis qui enclenche le “switch », l’interrupteur qui fait basculer de l’incroyance vers la croyance, il se produit un bouleversement des neurotransmetteurs, …au niveau notamment de la sérotonine et de la dopamine, au point de faire disjoncter son cerveau rationnel au profit de son cerveau émotionnel.
Il n'y a pas de «point de Dieu» dans le cerveau.
Agence France-Presse. : Montréal.
L'expérience mystique mobilise plusieurs régions du cerveau et non un centre unique, ou «point de Dieu», comme l'ont suggéré certains scientifiques, conclut une étude d'un chercheur canadien.
Le Dr Mario Beauregard du département de psychologie de l'université de Montréal a mené une expérience avec une quinzaine de carmélites, des religieuses contemplatives, âgées de 23 à 64 ans, en examinant leur activité cérébrale par IRM (imagerie par résonance magnétique), pendant qu'elles revivaient une expérience mystique.
Le chercheur, dont l'étude a été publiée cette semaine dans la revue Neuroscience letters, voulait notamment vérifier une hypothèse formulée il y a une dizaine d'années, qui situait l'expérience mystique dans le lobe temporal, suggérant qu'il y aurait dans le cerveau une zone particulière gouvernant la croyance religieuse, le «module de Dieu» ou «point de Dieu».
Cette hypothèse s'appuie sur l'étude de patients épileptiques souffrant de lésions du lobe temporal et qui affirmaient avoir vécu des expériences spirituelles ou mystiques.
L'étude menée par le Dr Beauregard montre que l'activité cérébrale pendant une expérience mystique ne se limite pas au lobe temporal. «Il n'y a pas de point de Dieu unique dans le cerveau: ça n'existe pas. Ce genre d'expérience est plutôt associé à un réseau complexe au niveau cérébral qui englobe plusieurs régions normalement associées à diverses fonctions comme les émotions, la conscience de soi ou la représentation du corps dans l'espace», explique-t-il dans un entretien avec l'AFP.
Le chercheur a étudié l'activité cérébrale de religieuses ayant connu au moins une expérience mystique intense. Et comme il est impossible d'avoir une telle expérience sur commande, il leur a demandé d'essayer de la revivre. Il dit avoir neutralisé les régions associées à la mémoire pour isoler celles ayant trait à la composante mystique de l'expérience. «Les sœurs nous ont rapporté avoir vécu une expérience de communion avec Dieu associée à un sentiment de félicité et de paix (...) se sentir absorbées par quelque chose de plus grand qu'elles», raconte le Dr Beauregard. Il explique avoir notamment observé une «activation dans des régions du système limbique, c'est-à-dire la portion émotionnelle du cerveau». Il a aussi noté des changements dans le cortex pariétal, une zone associée à la représentation du corps, un élément significatif, car durant leur expérience mystique, les religieuses ont dit être moins conscientes de leur corps.
Le chercheur a d'autre part procédé à une étude de l'activité électrique du cerveau des religieuses par électro-encéphalographie (EEG), dont les résultats n'ont pas encore été publiés. Mais il indique déjà avoir noté un ralentissement marqué au niveau des ondes cérébrales. Il a décelé la présence d'ondes Théta, des ondes très lentes, que l'on trouve dans des états méditatifs chez des moines bouddhistes, mais aussi des ondes Delta, encore plus lentes que l'on observe dans le sommeil profond ou des états comateux, alors que les carmélites étaient parfaitement éveillées. «Cela nous permet de conclure qu'elles ne simulaient pas parce que l'on ne peut pas générer ce genre d'ondes à volonté», mais cela montre surtout qu'il y a une «altération marquée du fonctionnement cérébral au niveau électrique durant cet état», a-t-il dit. Le chercheur n'a pas noté de différences significatives en fonction de l'âge des religieuses. «Les expériences soi-disant mystiques peuvent être aussi intenses chez de jeunes carmélites que chez des personnes plus expérimentées», dit le chercheur qui ne cache pas avoir eu du mal à convaincre les religieuses de se prêter à son expérimentation.
Neurothéologie.
www.portaledibioetica.it/documenti/003237/003237.htm
Hallucinations, sensations de fusion avec le monde.
D’autres neurothéologiens, plutôt que d’identifier des aires cérébrales, travaillent sur la chimie du cerveau. Dans les années 1990, des travaux sur les effets produits sur le cerveau par les drogues psychédéliques montrent que celui-ci réagit aux molécules de LSD et de psylocine (présente dans un champignon hallucinogène) comme s’il s’agissait de la sérotonine, un neurotransmetteur (transmettant l’information d’un neurone à l’autre) que l’on savait déjà impliqué dans les sensations de faim, de soif et de sommeil.
Et ce, parce que leurs structures moléculaires sont très proches. Ce qui, au final, est susceptible d’engendrer des modifications de la perception sensorielle, des hallucinations, des sensations de fusion avec le monde et autres états similaires à ceux produits par ces drogues. Or, ces états correspondent à ceux décrits par les mystiques de toutes les religions…
De là à supposer que les expériences mystiques naturelles (sans influence de drogues) puissent être provoquées par la sérotonine, il n’y avait qu’un pas. Un pas franchi en 2003 par Jacqueline Borg. Cette neurobiologiste de l’université Karolinska de Stockholm (Suède) a pu établir, en scrutant – toujours avec une caméra TEP – le cerveau de quinze volontaires, que la propension à la religiosité (selon un questionnaire de 238 items connu sous le nom de «Temperament and character Inventory», TCI) dépend du taux de sérotonine.
ç Retour
#Schizo-non>@ssociation - www.psychose.eu – Juin 2023