PSYCHOSES, CROYANCES, RELIGIONS.
Dans la logique : Psychoses hallucinatoires - Délires Mystiques - Croyances – Religions - Sectes.
Citationsè Reconnaissance de la maladie: Toutes les religions se valent è Rôle de la sérotonine dans le mysticisme et les psychoses è
Schizophrénie et épilepsie : L’exorcisme en question è Question résolue: Croyance et maladie mentale è La crise du milieu de la vie, livre de L. Millet è
Info-sectes : Dieu est une hallucinationè De la matière à la vie et l’évolution è Lourdes, la grotte miraculeuseè Jeanne d’Arc è
La psychose et le religieux è Quizz rapide et plusè NEUROSCIENCESè
La théologie a pour utilité de comprendre les délires des autres et donc permet de cultiver les siens.
Et la prévention religieuse.
Toutes les maladies s’extériorisent par des symptômes et sont donc reconnaissables par le malade.
Pour la schizophrénie hallucinatoire, c’est de même, alors faisons de la prévention à tous les jeunes de manière qu’ils puissent se reconnaître sans ambigüité et aller consulter en urgence avec en retour le diagnostic.
Que les acteurs politiques, médicaux et religieux se mettent autour d’une table et définissent les différences entre les relations dites «mystiques» venant de l’au-delà : contacts prophétiques, apparitions, voix intérieures d’avec les manifestations hallucinatoires psychotiques, qu’elles soient visuelles, auditives, de sensations intérieures...
La schizophrénie ne sera plus une fatalité.
C’est seulement faire comprendre que lorsque l'on entend des voix, on n’est pas en contact avec l’au-delà donc ni investi d’une mission divine, ni prophète, mais schizophrène halluciné ; et c'est rétroactif...
La religion est une maladie.
La religion est présente partout dans le monde ; schizophrénie aussi.
La religion existe depuis toujours ; schizophrénie aussi.
On me parle dans ma tête, Dieu m’a choisi ; schizophrénie aussi.
On me montre l’invisible, ces personnes vénérées ; schizophrénie aussi.
Les croyants vénèrent Dieu, ses prophètes, ses saintes personnes ; schizophrénie je te déteste.
Et vous dans vos rêves et cauchemars, qui vous parle, qui vous montre.
Et si vous avez de bonnes raisons de croire, ne me dites pas qu’à l’origine il y a eu des voix célestes qui ont parlé aux «prophètes», vous seriez dans la zone rouge de la psychiatrie.
Schizophrène à 20 ans è Je pensais que c’était Dieu qui me parlait
Voix célestes è http://ripostelaique.com/Voix-celestes-tromperies.html
Philippe Rouby psychiatre.
«Quand le ciel s'ouvre et que Dieu m'appelle par mon nom... c'est que la psychose a pris le dessus »
Les perceptions hallucinatoires de la psychose s’apparentent aux apparitions religieuses, parce-que la religion et la schizophrénie ont la même source cérébrale responsable : la sérotonine et la dopamine en excès d’activité.
Manifestations auditives et interprétation.
Les hallucinations auditives verbales sont la perception de voix qui procurent la même sensation immédiate de réalité qu'une perception réelle en l'absence de stimulations externes de l'appareil auditif. Elles doivent être distinguées des illusions où un stimulus extérieur est mal perçu ou mal interprété. La personne a l'impression que les voix proviennent de l'extérieur de sa tête et qu'elle les entend réellement par les oreilles. Il peut s'agir d'une ou plusieurs voix qui s'adressent au sujet à la seconde ou à la troisième personne.
Croyances religieuses.
Ayant pour assise des perceptions auditives et visuelles - reçues plus vraies que la réalité- ces fausses interprétations dites «prophétiques» ne peuvent qu'alimenter les dogmes intangibles des religions. Alors ainsi le « dieu psychose » parle dans la langue de chaque schizophrène de ce monde sans frontières, montre et les illumine, mais n'écrit jamais à personne.
Schizophrénie et religions.
Dans le forum médical réservé aux psychotiques « Atoute », parler de cette relation est un interdit.
« Je vous rappelle que l'attirance pour la religion est souvent inquiétante chez les schizophrènes et que ces discussions ne sont pas autorisées par notre administrateur. »
Les divers mouvements religieux ont-ils une explication.
Quelles différences faites-vous entre :
- Les relations dites «mystiques» venant de l'au-delà : contacts prophétiques, apparitions, voix intérieures...
- Les manifestations hallucinatoires psychotiques, qu’elles soient visuelles, auditives, de sensations intérieures...
Le miroir trompeur des psychotiques.
Ce n’est pas la religion qui convainc le psychotique mais le psychotique qui est à la base des affirmations religieuses.
Le schizophrène, en psychose hallucinatoire, ne peut douter de la véracité de ses perceptions. Sa certitude peut aller jusqu’à propager « sa vérité », la faire partager comme une authentique réalité.
La religion, par sa présence, ne vient qu’affirmer, aux yeux du psychotique, que ce qu’il perçoit est une criante vérité, le positionnant dans l’erreur absolue sur la réalité de son mal.
Le déni de la maladie.
C’est cette fausse dualité qui ne permet pas à nos enfants, en schizophrénie hallucinatoire, de comprendre leur état de perception donc de ne pouvoir admettre leur « maladie », de ne pas se médicaliser, d’être prisonnier de la psychiatrie.
Que chacun prenne sa part de responsabilité dans ses actes.
Halte au massacre, visitez les HP.
La toute-puissance schizophrénie.
Etre halluciné ou illuminé, c’est être en psychose hallucinatoire, le vecteur des croyances.
Qui parle ? Qui montre ? Le psychotique souscrit sans réserve au monde de l'irréalité, le moteur des croyances. C’est ce que la société et les religions lui ont appris, parce que personne ne lui a expliqué ce qu’est le contenu d’une hallucination ressentie comme une pure vérité.
Ce monde inquiétant qu’il se créé au fil des années, du fait de son incompréhension du phénomène hallucinatoire, il l’attribue à une communication personnelle venue de l’au-delà. Alors pourquoi Dieu ? Le psychotique est en intense souffrance et dans son contexte de non-reconnaissance de sa maladie insoutenable, sans aucune solution pour y mettre un terme, sa seule possibilité est l’aide d’un sauveur, celui que l’on nomme ainsi : Dieu. Cette approche se nomme « délires d’imagination » lesquels sont donc, par cette logique, de type « mystiques. »
C’est pour cette raison que la prévention des jeunes, par l’explicatif des phénomènes hallucinatoires, est la seule manière de les préparer à ne pas faire ce lien automatique erroné et donc de prendre la voie médicale.
La meilleure manière de ne pas faire entrer nos enfants de cette trompeuse « maladie », est donc d’inclure le phénomène hallucinatoire schizophrénique dans les programmes de l’éducation nationale ainsi que dans l’éducation religieuse des jeunes.
Artificiellement les hallucinations et les sensations de communication avec l’au-delà peuvent être provoquées par accélération de l’activité de la zone cérébrale concernée par excès dopaminergique et de sérotonine:
è Par les drogues (plantes et champignons hallucinogènes) utilisés lors des rites religieux.
· Les hébreux en usaient du temps de Moïse.
· Les chamanes - bouddhistes et hindouistes - avec la Datura.
· Les chamanes amazoniens, l’Ayahuasca est nommée chair des dieux »
· Aussi l’Iboga et bien d’autres drogues sont utilisées.
Ces drogues sont présentées comme des plantes sacrées mystiques permettant d’entrer en communication avec l’au-delà !!!
Nommées « enthéogène», substance qui engendre (« -gen ») Dieu ou l'Esprit (« -theo ») à l'intérieur de soi (« -en »).
è La Datura, drogue hallucinatoire : www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=5865
è Par les drogues dites « douces » particulièrement chez les jeunes.
è Et aussi par les états psychiques limites dépassés.
· Etat de mort imminente (NDE).
· Pseudo-communications avec un proche décédé.
· Châtiments corporels dont la flagellation.
· Jeûne, manque de sommeil, fatigue permanente.
· Chaleur et soif (mirage).
· Prière intense, Méditation, Yoga mental...
Pour les schizophrènes cela fonctionne seul à l’excès (Les antipsychotiques ‘neuroleptiques’ tentent de bloquer les excès neurotransmetteurs pour en diminuer leurs trompeuses perceptions).
Ne pas abolir pas cette barrière, c’est faire croire en deux modalités distinctes pour d’identiques symptômes.
Est- ce possible ? Alors que pour toutes autres maladies, les symptômes sont toujours uniquement d’ordre médical.
Des neurobiologistes, des neuropsychiatres et neurothéologiens constatent que les croyances ne sont qu’une activité cérébrale et ont bien déterminé par l’IRM la zone du cerveau réceptive et active à ce domaine de l’irréalité.
On peut donc cerner 4 grands types d’individus selon leur activité cérébrale particulière :
· Les athées dont l’activité est minimale.
· Les indifférents, les plus nombreux, ayant une activité ‘moyenne’, lesquels suivent le mouvement général.
· Les vrais croyants avec une activité soutenue.
· A l’extrême, les schizophrènes dont l’activité est débordante qui ont de réelles perceptions (Sensations intériorisées, hallucinations auditives et visuelles principalement).
Dans cette optique d’analyse rationnelle, un laboratoire pharmaceutique pourrait donc créer une molécule chimique ciblée permettant de diminuer cette activité cérébrale liée aux croyances et pourrait donc inscrire sur sa notice pharmaceutique ceci :
« ... est utilisé pour traiter une maladie qui s’accompagne de symptômes tels que entendre, voir et sentir des choses qui n’existent pas, avoir des croyances erronées...
Possible ?
OUI – C’est ce qui est indiqué clairement dans les notices pharmaceutiques des antipsychotiques Zyprexa et Abilify. C’est l’un des neuroleptiques de dernière génération les plus prescrits en psychiatrie, notamment en schizophrénie.
Soyez en certain :
· La terre n’est plus plate.
· Le créationnisme est du négationnisme.
· 150 années après Darwin, grâce à l’IRM, des neurobiologistes en sont convaincus, Dieu n’est qu’une activité du domaine cérébral lié à l’irréalité ; laquelle est débordante chez le psychotique. La médication de dernière génération est sur cette base réaliste.
· Reste la schizophrénie hallucinatoire qui faut démanteler par une communication rationnelle.
Le schizophrène mystique, bien souvent, croit-être la personne en contact avec l’au-delà, choisie et élue pour une mission divine.
Des fils de Dieu révélés, il y en a à foison, dont quelques-uns font l’actualité psychiatrique ; le premier qui s'y croyait être est l'Original. Si tu entends des voix et que tu as une mission, tu es Jeanne d'Arc ; si tu vois une vierge apparaître dans une grotte, tu es Bernadette Soubirous ; si tu es chasseur et que tu perçois une croix entre les cornes d'un cerf, tu es St Hubert, Evêque de Maastrich ; si tu te sens pénétré par Dieu et que ta mission est de convertir les incroyants, tu es un dignitaire religieux.
Peut-on croire réellement que Jeanne d’Arc ait reçu un portable et que l’on lui ait parlé en Lorrain.
NON, uniquement une psychose hallucinatoire auditive qui a fait d’Elle une héroïne puis une victime à l’aube de sa vingtième année.
En réalité, c’est un mythe écrit par l'Église, une histoire à laquelle croient des gens - comme une légende - imprégnés de ce qu’on leur a raconté et qui n’ont jamais eu la curiosité d’en savoir d’avantage, préférant le fantastique.
Alors de quelle manière Dieu communique-t-il avec ses prophètes ?
Un prophète, est une personne qui est certaine d’être en communication avec Dieu et reconnue par les religions.
Un schizophrène en psychose hallucinatoire, c'est une personne qui est certaine que Dieu communique avec elle et admise en psychiatrie.
Si dans l’actualité, on vous montré, de Rome, un homme vêtu de blanc, levant les bras au ciel, affirmer que celui qui est né d’un Saint Esprit et d’une vierge est ressuscité, vous pouvez y croire.
Votre fonction cérébrale de l’irréalité est réceptive à la manipulation mentale.
En schizophrénie cela s’appelle un délire mystique.
Familles et malades, nous ne sommes plus les dégâts collatéraux des religions, ni leurs béquilles ; que chacun en prenne conscience.
Sortir de la schizophrénie et des religions est le combat de chaque jour.
Libérons cette "liberté" de croire, l'obstacle du schizophrène à reconnaître sa maladie.
Bien longtemps la terre fut plate ; puis un jour elle est devenue ronde.
Où en est-on avec la schizophrénie ?
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