Aucun de nos jeunes n’est préparé à en comprendre les
symptômes liés à cette «maladie psychique du trouble de l’association » que
sont particulièrement les phénomènes hallucinatoires de toutes sortes :
visuels, auditifs, de sensation intériorisée... Ces manifestations sont vécues
le plus généralement, par le psychotique, comme des agressions personnelles à
son intégrité, perpétrées par ses « persécuteurs » qu’il reconnaît
dans ses hallucinations comme étant du domaine de l’au-delà.
Cette méconnaissance de sa réalité maladive est l’obstacle
-quasi général- ne permettant pas au jeune soumis à ces dérèglements psychiques
de comprendre qu’il est dans une
« maladie » donc de se tourner vers système de soins approprié, ni même
d’en parler à ses proches qu’est sa famille. Non plus, après des années, de se
soumettre à un traitement médicamenteux suivi, avec tous les risques que cela
comporte.
L’information des jeunes.
Avertir tous les jeunes, dès
l’age de 12 ans et annuellement, sur ce qu’est le contenu de ce dérèglement
psychique est un devoir de prévention de santé mentale leurs permettant d’avoir
enregistré une approche de connaissances indispensables, au cas où ils seraient
soumis à de telles manifestations perturbantes. Face à ce monde déstabilisateur
fait d’irréalités, lequel ne sera alors plus inconnu, permettra, au
psychotique, une prise en charge médicale précoce, limitant ainsi les dégâts
dévastateurs puis une ouverture vers sa reconstruction psychique.
Il est donc opportun d’informer tous les jeunes sur les symptômes révélés de
la psychose hallucinatoire ; une connaissance personnelle à acquérir, en
s’appuyant sur la science actuelle explicative des mécanismes neuronaux,
essentiellement par les deux voies relatives à son éducation :
·
Au cours de sa scolarité lorsque est abordé, en sciences naturelles, le cerveau et
le système neurologique qui lui est lié, en y associant le domaine des rêves
permettant de faire le lien avec les perceptions hallucinatoires vécues
psychotiquement.
·
Au cours de son éventuelle éducation religieuse -par les divers mouvements se
réclamant comme tels- lorsque est abordé ce qui se rapporte aux personnes ayant
des relations dites «mystiques» avec l’au-delà : contacts prophétiques,
apparitions, voix intérieures...
Cette demande explicite d’information des jeunes est une
prévention informative ne demandant aucun moyen financier. Elle se veut être l’un
des principaux vecteurs manquant à mettre en œuvre pour compléter le dispositif
actuel de prévention en santé mentale, permettant ainsi d’éviter, à nombre de
jeunes, d’entrer dans un processus durable de la psychiatrie.
Dans cette prévention ne pas oublier les familles.
On en est encore là !!!
Sortons cette maladie de son ghetto, de ses fausses solutions.
Des témoignages qui reflètent bien souvent
encore cette maladie incomprise.
Tant de parents finalement en sont aussi
pétris !!
Dans le domaine des croyances.
« Une dame dont son fils de 40 est
devenu bipolaire tardivement, m'écrivait : "Il parait que dieu ne nous
envoie pas plus d'épreuves que nous ne puissions en supporter, je crois qu'il
m'a surestimée", mais aussi, " je prie tous les jours et vais allumer
des cierges chaque semaine" ; beaucoup de parents eux-mêmes croient à la
punition divine, que c'est leur croix pour racheter je ne sais quels
pêchés. »
Un fervent croyant et son analyse (reçue par e-mail).
Peut-être a-t-il aussi sa solution pour guérir le
cancer ?
«Vous êtes un dangereux personnage. C'est
tellement facile de parler d'hallucinations à propos de vos enfants, alors
qu'ils ne font qu'appeler au secours face à la menace que vous représentez. Ne
comptez pas sur moi pour vous pardonner, l'enfer vous l'avez semé autour de
vous et il vous faudra beaucoup d'humilité pour en sortir ! Et alors vos
enfants guériront comme par enchantement... »
Les dérives du courant psychanalytique.
« Par ces croyances au
« TOUT PSYCHOLOGIQUE », par cette croyance en la toute
« PUISSANCE DE
L’INCONSCIENT »,
lequel passe « sous les portes », j’ai élevé tant bien que mal cette
enfant, si différente de ses frères, dont on me disait que ses symptômes
traduisaient mon mal être, que sa jalousie maladive était normale, que son
rejet à mon égard était forcément parce que « à un endroit, elle vous
ressent comme toxique ». Bref, peut-on s’étonner que je me sois
terriblement culpabilisée, fustigée, il m’a fallu plusieurs années avant de me
relever, de retrouver ma dignité et cela parce que j’ai trouvé les vraies
réponses -à toutes mes questions- là où il convenait de la faire et non plus
dans je ne sais quelle fautes familiales qui auraient abouti à ce désastre.
Après avoir baignée dans la
« Doltomania » et vécu à partir des années 80 le courant
psychanalytique qui a tout envahi au point que partout absolument partout on
n’échappe jamais à une interprétation psy dans quelque domaine que ce soit, je
me suis faite pourfendeuse de cette ignominie qui nous a laissés, mon enfant et
moi, sur le carreau depuis sa naissance. »
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Mise à jour le samedi
24 juillet 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
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