Des solutions existes : Dernier congrès UNAFAM de
Lyon en Juin 2008
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Par leurs natures mêmes, par leurs
traitements en milieu ouvert, les maladies psychiques ont leurs spécificités
propres et particulières.
La
psychiatrie a évoluée durant les précédentes décennies pour passer de l’asile à
l’hôpital, de l’aliéné au malade mental pour aujourd’hui être une personne
souffrant de troubles psychiques. Cette évolution positive conduit à un
changement radical de prise en charge médicale et nécessite une chaîne de soins
allant de la prévention, en passant par les soins indispensables donnant aux
victimes des possibilités vers un retour à une normalité retrouvée.
Le plan de santé mentale doit intégrer la famille en lui
attribuant le pouvoir de l’urgence psychiatrique critique.
Le contexte de la grande spécificité.
Nombre de nos « jeunes » en
mal schizophréniques, sont en déni de reconnaissance de leur maladie.
Dans cette unique maladie, les
souffrants ne peuvent admettre leurs désordres psychiatriques, cela est dans la
nature même des perceptions révélées, des symptômes ressentis: L’hallucination,
symptôme de la maladie, s’impose et envahit son territoire comme une vague
submergeant tout sur son passage, elle s’impose avec la force de l’évidence et
ne souffre pratiquement d’aucune contestation, elle s’impose comme une vérité
plus forte que tout. Une souffrance qui les touche au plus profond d’eux même, mais
dont ils sont dans l’incapacité et dans l’impossibilité d’attribuer ce mal à
une réelle maladie intérieure perturbante. De ce fait, ils ne veulent
aucunement être pris en charge par un système de soins psychiatriques ; un
état personnel pathologique qu’ils refusent totalement avec toutes leurs
possibles dérives.
Ce déni
de la maladie conduit à des situations familiales nombreuses et ingérables,
dont quelques unes émergent - via l’actualité judiciaire - par des tragédies
insoutenables. Je ne citerais que la dernière ayant été mise en lumière par
l’extrême irréalité délirante symptomatique de la schizophrénie :
l’affaire de Pau.
De par les lois en vigueur sur les libertés individuelles, la
famille proche – les parents en l’occurrence -, ne peut contraindre son enfant,
majeur civilement, souffrant de troubles mentaux et en état de décompensation
délirante, à une hospitalisation urgentissime. Cela est une impossibilité, sauf
s’il est constaté que son état présente un danger reconnu pour lui-même et/ou
l’ordre public.
Ces états critiques, des plus difficiles à supporter,
physiquement et psychologiquement, face à ces situations de crises aigues sont
ingérables familialement par leurs contenus non maîtrisables.
Les récurrentes lacunes des Plans
successifs de Santé Mentale.
Il n’a
jamais été pris en compte, par nos Ministres de la Santé en exercice - et de nos
gouvernants -, les multiples rapports sur la santé mentale : (6 depuis
1997) auxquels s’ajoutent les projets et les plans santé mentale dont le
dernier -en date de 2005- était celui présenté par Mr DOUSTE BLAZY, Ministre de
la Santé pour tenter de répondre à la tragédie de Pau.
Le plus indispensable,
l’urgence psychiatrique.
Ce
maillon primordial, intégrant l’urgence psychiatrique de nos enfants –adultes-
en état de souffrance psychique avec manifestations débordantes est absent dans
la chaîne des soins psychiatriques. Ce manquement pèse lourdement sur les
familles dans le désarroi d’être impuissant devant le désastre du présent.
L’accès à l’urgence psychiatrique doit être une prérogative
accordée à nos familles.
Pour donner réponse à cette
situation, doit être pris en compte, les points suivants :
1. Que soient examinées avec une grande attention
les cas de personnes adultes civilement majeures en déni de la maladie et
refusant une hospitalisation indispensable.
2.
Que soient prises en comptes les situations
douloureuses, par une mise en place de véritables organisations sanitaires
adaptées aux états de crise par un traitement en urgence et sur appel au
secours des familles.
3. Que soient
considérées les conditions de la réforme de la loi, de juin 1990, en l’axant,
en priorité, sur l’aspect sanitaire des hospitalisations sous contrainte.
4.
Que soient revues les conditions d’incarcération de
ceux qui terminent leur errance en prison.
Dans cette voie de l’urgence
psychiatrique, deux grandes initiatives sont à citer :
1.
L’association « Schizo Oui » très
impliquée, notamment en ayant édité son ouvrage: «L’accès aux soins - Etat
des lieux et Propositions» dont un
exemplaire a été communiqué en son
temps au Ministre la Santé.
2. L’organisation ERIC, en place depuis 1994, sous
l’égide du Dr KANNAS.
Elle se
présente sous forme d’une équipe mobile opérant dans le secteur de
Plaisir/Yvelines.
Elle est
une organisation restant unique, répondant effectivement aux attentes des
familles.
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Mise à jour le samedi
24 juillet 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
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