Sans vous rien ne se fera :
4 pages que vous pouvez communiquer
personnellement à Madame la Ministre de la santé.
Sans obligation, c’est vous qui êtes
concernés...
Objet :
Santé mentale - La schizophrénie, maladie psychique.
Les
lacunes du Plan de Santé Mentale.
«Il n´y a
pas pires atteintes pour l´homme que celles qui touchent le cerveau.»
Jean Didier Vincent, professeur
de neurophysiologie.
La
schizophrénie est un fléau pour tous nos jeunes affectés par cette maladie de
souffrance, pour sa famille déboussolée sans espoir d’une issue favorable ainsi
que pour la société qui en supporte les coûts financiers.
Plus
de 4% des jeunes ont des perceptions schizophréniques dont 1% entre
effectivement dans la « maladie » par décompensation brutale, le plus
généralement après l’adolescence ; cela concerne annuellement, en France,
8000à 10 000 nouveaux entrants.
Bien
que le plan de santé mentale ait évolué positivement -lors du précédent mandat
présidentiel- par la mise en place des maisons départementales (MDPH)
regroupant les entités dispersées, favorisant ainsi les démarches des familles,
il reste des lacunes pour globaliser les diverses étapes de la maladie afin de
donner toutes les chances de limiter les dégâts le souvent irréversibles.
Ces
trois facettes oubliées sont développées dans les pages suivantes.
1.
La première étape manquante est la prévention explicative
s’adressant aux familles et aux jeunes adolescents.
Aucune
famille n’est préparée à détecter préventivement la naissance précoce de cette
maladie. Pas plus, non plus, les adolescents, en proie à leurs premiers
symptômes ne sont préparés à comprendre qu’ils subissent les effets néfastes de
cette souffrance qui va leur prendre leur jeunesse puis leur vie. Cette absence d’information
pèse lourdement sur l’avenir de par la prise en charge trop tardive, des années
sans soins médicaux, vont obérer toutes chances de sortie à terme de cette
impasse ; la descente aux enfers...
2.
Au coeur de la maladie, l’urgence
psychiatrique est indispensable.
La maladie se manifeste par des bouffées délirantes dites « de
décompensation » brutales et ingérables par les familles. L’urgence de
prise en charge d’un enfant adulte, majeur, en déni de sa maladie refusant donc
tous soins médicaux psychiatriques met la famille dans l’impossibilité
d’accéder à une hospitalisation rapide et indispensable. Donner les droits, aux
familles, de demande urgentissimes d’hospitalisation sous contrainte, à travers
d’une organisation mobile adaptée, est d’une nécessité absolue.
3.
La prise en charge médicale des jeunes que cette maladie, par
son incompréhension, a mis en errance.
Il est reconnu
que plus de 1500 jeunes en souffrance psychique sont en prison pour délits
mineurs. Bien évidemment par la non-reconnaissance de leur maladie et pour
soigner leurs angoisses, ils sont passés par les drogues dites
« douces » dont les plus « chanceux » sont récupérés par
des sectes à la recherche d’un avenir meilleur.
N’acceptons pas
ces dégâts collatéraux.
* * *
Avec
toute ma détermination responsable, je vous remercie d’avoir pris connaissance
de ce courrier et je vous prie, d’agréer, Madame la Ministre, toute ma
considération.
Maurice Champion.
Un
père dont les deux fils jumeaux sont dans cette « maladie », dont
l’un depuis de nombreuses années.
Adhérant UNAFAM –
SCHIZO-OUI - UNADFI. - Auteur de « L’envers de la vie, l’univers du
schizophrène »
>>> La santé
mentale, ne l’oublions pas, elle nous concerne tous ; Ne nous oubliez
pas...<<<
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Page de mon site : http://champion20.monsite-orange.fr
Mise à
jour le mardi 27 juillet 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
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