Approche familiale
Si vous êtes concerné par l’un de vos proches.
Parents, pour faire face à la maladie.
Le stage «PROSPECT» est mis en place par
l’association UNAFAM, inscrivez-vous (0145658795).
Il est la déclinaison
française, adoptée par l’UE, de la méthode Australienne de KEN ALEXANDER
14 principes pour faire face è
Familles.
La schizophrénie, la psychiatrie,
des mots qui vous déstabilisent, car ils sonnent et résonnent en vous comme une
scission, une exclusion du monde des « gens normaux » pour basculer
dans l’univers encore nommée « folie ». La première réaction est de
culpabiliser comme si vous en étiez responsable de ce qui arrive à l’un de vos
proches, votre fille ou votre fils.
N’ayez plus cette vision
arriériste, rétrograde, dépassée, datant de nombreuses dizaines d’années.
Libérez-vous de cette image négative qui colle toujours à toute notre société
pour assumer les longues années qui vont suivrent...
La psychiatrie, faute de pouvoir
sortir définitivement le « malade » de toute sa souffrance, a
beaucoup avancé dans le domaine de la compréhension des mécanismes qui
affectent votre enfant, le plus souvent en âge adulte. De ce fait, elle a aussi
fait un grand chemin dans ce que doit être les soins et l’assistance
médicale ; la psychiatrie n’est plus un ticket d’entrée de fermeture
derrière une porte close, celle de la réclusion, mais un ticket pour une
éventuelle sortie vers une vie plus ou moins stabilisée.
Ne cachez plus cette
« maladie » comme une tare honteuse. Posez-vous la question de savoir
pourquoi elle reste un tabou dans la mentalité des gens et dans notre société.
Votre « souffrant », entend des voix qui lui parlent, lui donnent des
ordres, voient de l’irréalité qui le perturbe, lui fait peur, le déstabilise,
le fait souffrir, vous raconte l’invraisemblable, ses délires, et alors...
Pourquoi votre famille serait-elle, malgré l’apparence, mise à l’écart, exclue,
rejetée, alors que les foules se pressent pour vénérer ceux et celles qui ont
entendus des voix ou ont vus des apparitions dites « mystiques »,
viennent écouter les paroles faites de récits imaginaires des plus
inconcevables.
Y-a-t-il deux versions, celle d’une
maladie avec ses symptômes apparents et celle d’une communication avec le
royaume des cieux ? Si vous le pensez, alors quelle autre maladie à
d’identiques manifestations maladives avec aussi son parallèle venant de
l’au-delà ?
Vous ne pourrez sortir votre enfant
de son irréalité sans que vous-même soyez en totale réalité car cette
« maladie » est une aventure familiale que vous allez avoir à
gérer...
N’ayez pas de complexes à ouvrir ce
débat, la schizophrénie, parlons-en ; par la compréhension aidons nos
jeunes à se sortir de la psychiatrie.
Un livre intéressant
fait de questions et de réponses.
La schizophrénie: La comprendre
pour mieux la vivre. / Docteur Antoine Lesur / Editions Lundbeck.
Lundbeck est un laboratoire
pharmaceutique donc pour le trouver la filière médicale me semble le plus
adaptée.
Il a été offert à mon fils par sa
psychiatre.
Pour comprendre - Ce qu’il en est dit en
quelques lignes.
«La
désorganisation que cause la maladie s’accompagne d’interrogations incessantes sur
sa propre identité, sur les valeurs morales (le Bien, le Mal, Dieu et le
Diable), sur la sexualité etc... Perdus sans repères, ils peuvent être attirés
par l’ésotérisme, la magie, voire les sectes à la recherche d’un absolu en fait
inaccessible.
Dans certains
cas le patient a l’impression que son corps se disloque au point d’avoir besoin
de se rassurer dans un miroir.»
La relation avec votre proche en psychose.
Toujours très difficile durant les
grandes premières années. La communication ne peut passer, vous êtes dans la
réalité, votre souffrant se démène dans l’irréalité avec sa souffrance, de ce
fait il y a incompréhension mutuelle totale.
Entrer dans un système de soins est
problématique, mon fils est resté sans médication durant une dizaine d’années,
c’est normal, il est dans sa logique des croyances, celui d’être « le
persécuté » par les forces de l’au-delà.
Votre avis et vos conseils seront
bien inutiles, ce qui vous met en position d’impuissance, vous déstabilise et
vous use psychologiquement. Donc, l’on fait ce que l’on peut et il faut toute
son énergie pour maintenir une pseudo relation plus que branlante.
Ne jamais se fâcher en expliquant
son point de vue. Porter toutes attentions particulières dans ce qui lui reste
d’objectivité. Le laisser parler, s’il en a l’envie, sans jamais le
contredire ; pour lui, c’est extérioriser ce qu’il ressent.
S’il n’habite plus à votre
domicile, le téléphone doit fonctionner chaque jour, de préférence le soir et
toujours à la même heure de manière à ce qu’il sache que c’est vous qui
l’appelez. N’oublier pas d’activer son répondeur, dans ses angoisses, il lui
est quelques fois difficile de décrocher pour l’inconnu.
Indispensable, ayez un double de
ses clés.
Il faut comprendre que ce n’est pas
une maladie classique ; elle se gère bien différemment ou ne se gère pas
du tout. Une « maladie » plus proche des croyances, il n’est plus
lui-même, mais sachez que votre proche n’est qu’en disfonctionnement cérébral,
sans séquelles physiques.
Le premier psychiatre répétait à
mon fils : Tu es Rodolphe et ta tête n’est pas cassée.
Cela paraît évident, mais ne pas
hésiter à le lui rappeler. Cela ne sert pas à grand-chose mais c’est une
affirmation courte, objective et réaliste qu’il va enregistrer sans en
comprendre la portée durant des années.
La médication.
Elle arrive par obligation, souvent à la suite d’un
passage obligé par les urgences de l’hôpital. Très dur...
Son traitement, il ne le prendra pas, toujours dans sa
logique de non-malade. C’est la galère d’être à ses trousses pour tenter d’y
remédier, mais il faut plus qu’insister.
La médication n’est pas ce que l’on pense, le plus souvent
proche de l’inefficacité, c’est pas simple, pour le psychiatre de prescrire la molécule
la mieux adaptée, chaque souffrant est un cas particulier aux réactions bien
différentes.
Les relations avec votre famille.
Devant le désastre, qui a terme, va vous couper de vos
relations, y compris familiales, car personne ne comprend ce qu’est cette
« maladie » sans y être immergée, il faut tenir bon le cap dans la
tempête persistante.
Votre entourage se bornera à vous demander comment va
votre souffrant. Et bien c’est simple, lui ne va pas bien du tout et vous vous
êtes dans cette même galère. Votre
entourage ne peut pas comprendre l’état du « malade » parce que l’on
lui a appris à ne pas comprendre.
Ce que pense des non-concernés.
Des religieux qui sont contre la psychiatrie et qui pensent que
l’on peut soigner par la prière, miracles, désenvoûtements.
A la messe le dimanche, celui qui affirme qu’une vierge a
eu un enfant du saint esprit, cela est du domaine de l’irréalité, un délire
identique que ceux de nos malades en perception, un délire mystique. La maladie
c’est cela en grande partie. Les croyants vont admirer la schizo, nous on ne
peut s’en séparer. Nous ne sommes plus dans la même logique réaliste, on n’est
plus dans le même wagon, ni dans le train, ni même sur le quai de la gare, plus
sûrement dans le centre de rétention.
Ecrit dans un forum par IFENJC42 :
Le seul moyen qui permettent de
s'approcher et d'aider les malades comme ceux-là, c'est de donner sa vie à
Christ et ensuite de prier en groupe pour eux jusqu'à leur guérison avec l'aide
bien-sûr du corps médical. Les gens en délire sont des gens
« possédés » pour la plupart. Jésus-Christ a donné
"autorité" à ceux qui sont convertis pour chasser les démons et cela
marche ! Courage cher ami, que Jésus-Christ vous montre le chemin de la vérité
et de sa Paix.
Les « autres » qui
sont encore dans la logique de culpabilisation de la famille.
Ecrit dans un forum par MONARQUEX :
Il est
plus facile de soigner le corps que l'esprit, c'est vrai, mais il faut aussi
protéger la société des schizophrènes dangereux. Tout le monde n'a pas la
chance de naître dans des familles normales, et qui suivent leurs enfants, pour
les guider dans notre monde bien compliqué et sans morale !
C’est
parmi eux, dans les cas tragiques, qui auront comme solution rétrograde la
prison à vie, voire la peine de mort.
Ce que j’en pense.
Tant que ces fausses barrières ne seront pas levées, la
rumeur générale laissera croupir nos jeunes dans l’incompréhension de leurs
souffrances. Mon livre est bien explicite sur ce thème. Au fait, pourquoi est-il
rejeté par les médias ?
Où sont les rebelles, .ebelles, ..belles, ...elles,
....lles, .....les, ......es, .......s. ........., Tiens, il n’y a plus d’écho !
C’est « pas gai » tout cela et l’on rame, un
effort permanent qui vous maintient dans votre force de conviction.
Vérité,
Volonté, Victoire, nous viendrons à bout de la schizo, mais pour cela ...
Si vous tenez à ce que que la schizophrénie sorte de son
ghetto, réagissez... aux articles de presse, dans les forums, dans les blogs...
ç La schizophrénie - Traitement et suivi
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Mise à jour le jeudi
15 juillet 2010 - * maurice.champion20@wanadoo.fr
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