La schizophrénie.

Une maladie du cerveau dont le symptôme principal est le trouble de l’association, de la personnalité.

 

ð  Mon document 2017 - http://schizophrenies.monsite-orange.fr

Recherche et citations è

www.schizophrenie.qc.ca/quest-ce-que-la-schizophrenie.html è

 

Santé mentale: sa définition selon l’OMS.

Source : www.who.int/features/factfiles/mental_health/fr/index.html

Un état de bien-être.

On définit la santé mentale comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d'être en mesure d'apporter une contribution à la communauté.

Pour définir la santé, l'OMS souligne dans sa constitution la dimension positive de la santé mentale:

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. »

 

 

La psychose.

La schizophrénie est une psychose.

D’ailleurs -paraît-il- que l’on est tous soit en névrose ou bien en psychose et la schizophrénie est bien une psychose mais extrémiste.

 

Schizo ou schizo.

Etre schizophrène n’est pas une maladie mais un état de surfonctionnement neuronal qui vous fait adhérer à l’imaginaire, ce qui vous donne l’accès aux irréalités dont les croyances, le mystique, l’ésotérisme etc…

Etre en schizophrénie, c’est dépasser cet état schizophrène, à la suite d’une violente décompensation, désorganisant votre cerveau, votre pensée.

 

Le cerveau est à l’image d’un coffret électrique.

En normalité, il est adapté au courant qui y circule.

Si ce courant devient intense, le coffret est suralimenté et va au-delà de sa fonctionnalité (schizophrène).

Si cette intensité électrique s’accroit encore et devient incontrôlable, le coffret se met en court-circuit avec ses arcs électriques (décompensation) et son fonctionnement est altéré à jamais (schizophrénie).

Le seul remède pour tenter de le maintenir en pseudo état de marche est l’extincteur qui va éteindre et limiter le disjonctage récursif (antipsychotique) et le mettre en condition de permettre le ralentissement de l’excès circulatoire du courant électrique (le temps et les années).

 

Le cerveau et son système nerveux est bien un fonctionnement chimico-électrique, votre neurologue -avec son appareillage- mesure bien l’intensité électrique qui circule dans vos nerfs.

 

Alors certains vous affirmeront : « J’entends des voix et je ne suis pas schizophrène » ; « Je suis très croyant et je ne suis pas schizophrène ».

Bien évidemment que si, mais pas en schizophrénie en tant que maladie psychique.

 

Pourquoi les croyants religieux influents vous trompent.

Le schizophrène, de par son fonctionnement à l’excès, a bien souvent une intelligence au-dessus de la moyenne, ce sont ceux qui vous dirigent intellectuellement et +.

Et personne ne veut, ou ne peut, remettre en cause leur savoir, leurs paroles, leurs livres pléthores et saints, avec tout le déploiement des fastes religieux qui vous inhibe et vous font croire qu’ils sont dans la vérité.

La vérité est ailleurs, en psychiatrie, où nos malades en schizophrénie paranoïde mystique se disent être à l’écoute de Dieu avec sa mission divine. Un cerveau qui fonctionne à donf.

 

Les familles aussi doivent se libérer des contraintes de leur psychose religieuse. Un grand pas en direction de leur malade à qui elles demandent souvent un effort sans partage.

Parents n’attendez rien des cieux, vous êtes seuls à subir et toute aide est bien factice.

 

Ne vous laissez pas abuser, s’il y avait un Dieu cette maladie n’existerait pas, car elle est dictatoriale et casse la vie du malade et de sa famille.

 

La schizophrénie.

Source : www.e-sante.fr/symptome-maladie-schizophrenie-NN_SM-2767-1-990.htm

Elle n´est pas une maladie de l´âme (*), ni un manque de volonté, ni une double personnalité (maladie très rare à laquelle on a longtemps et faussement associé la schizophrénie), mais bien un "défaut" de certains circuits neuronaux du cerveau.
Le cerveau a de multiples fonctions :

Entre autres, il nous permet d´avoir des perceptions adéquates, c´est-à-dire d´entendre, de voir et de ressentir les choses telles qu´elles sont. Il nous permet aussi de porter un jugement sain sur les événements et nous rend capable de dire et faire des choses cohérentes et sensées.
Chez un schizophrène en phase aiguë de la maladie, toutes ces fonctions sont perturbées et la personne n´agit plus normalement.

 (*) L’âme : un terme qui n’a aucun support de réalité, mot inventé pour donner une légitimité aux religions.

A moins que vous soyez en mesure de la situer, dans ce cas, n’hésitez pas à me le faire savoir.

 

Etre schizophrène, c’est vivre son irréalité comme une vérité absolue.

Une vie sous influence, déstabilisante, de souffrance psychique.

Source : http://www.lasante.net/maladies/schizophrenie.htm

« La schizophrénie entraîne un décrochage avec la réalité.
Les pensées des schizophrènes deviennent déformées et étranges.
Dans les cas graves, ils peuvent avoir des hallucinations,  c'est-à-dire qu'ils entendent des voix ; ces voix commentent leurs idées et influencent leurs agissements.
Ils peuvent parfois avoir des visions.
Les schizophrènes expliquent leurs manifestations comme étant l’effet de forces extérieures : envoûtement et /ou possession par le diable, source extraterrestre, par des divinités, par des forces occultes, par certaines personnes etc….
Dans ce contexte, le schizophrène se sent souvent persécuté.
Ces hallucinations peuvent parfois le conduire à devenir violent, tellement il est angoissé. »

 

C’est une réelle maladie dont l’origine est génétique.

La théorie sur un environnement familial néfaste est maintenant discréditée.

 

Se séparer de tous les faux préjugés tenaces dans l’opinion générale :

- La psychopathologie.

Ce sont des impostures exercées aux dépens de véritables malades psychotiques qu’elle prétend "soigner" sans y parvenir ; c’est, en plus, un dangereux charlatanisme. L’erreur consiste à croire qu’il est possible de transposer aux malades mentaux les conclusions tirées d’observations faites sur des personnes en bonne santé.

 

- Les croyances, le miroir des hallucinations psychotiques.

De nos jours, ceux qui entendent des voix ont pour certitude que Dieu leur parle ; ce sont nos jeunes en psychose hallucinatoire paranoïde dont le traitement relève de la psychiatrie.

La religion n’est pas la liberté de croire, c’est la soumission de cette maladie.

Pour le psychotique, son état d’incompréhension, de soumission, d’obéissance, de contrainte lui est absolument intolérable parce-que cela lui prend tout son espace de vie, ce qui le fait souffrir psychiquement.

 

- La prévention inexistante.

Elle remettrait en cause notre culture, celle des croyances religieuses.

Démystifions cette souffrance, sortons nos enfants de la psychiatrie.

 

La psychose expliquée (À ne pas manquer).

Par Marc-Alain Wolf, psychiatre à l'hôpital Douglas de Montréal et docteur en philosophie.

Intégralité reportée sur ma page è

Et aussi sur Vulgaris-médical è

La schizophrénie et ses multiples facettes

Article trouvé le plus récent du 20-04-2007 => www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=7736110

 

Plusieurs sites, incontournables par leur contenu, répondant à vos nombreuses interrogations.

è Encyclopédie libre Wikipédia – La schizophrénie.

è Multikulti - Comprendre la schizophrénie (Site UK en français).

è www.ch-sainte-anne.fr (Hôpital Sainte-Anne Paris)

è www.chu-rouen.fr/ssf/pathol/schizophrenie.html (CHU de Rouen - le site le plus exhaustif en France).

è http://fr.janssen-cilag.be/disease/detail.jhtml?itemname=schizo (Janssen-Cilag : laboratoire pharmaceutique.)

è www.phac-aspc.gc.ca/publicat/miic-mmac/chap_3-fra.php (Agence de la santé publique du Canada).

è La maladie expliquée (Santéa.com).

è http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/0001/bin03/auttbhumeurbis/schizo.htm (Site de bonne lisibilité notamment sur les différents types de la schizophrénie.)

è CiSMeF - Des réponses à vos interrogations. (Site médical de liens vers des articles sur la schizophrénie.)

è Objectif Lune (Hypothèses pathogéniques des Troubles psychotiques de l’Association.)

 

Etre schizophrène, c’est vivre en totale irréalité et en souffrir psychiquement.

Etre dans l’irréalité, c’est vivre ses croyances.

Sortir un schizophrène de ses croyances est d’une impossibilité manifeste tant ses perceptions sont ses vérités immuables.

Pour lui, ce ne sont pas des croyances mais des certitudes qu’il vit intensément cérébralement et dont il en est l’acteur central avec totale soumission.

Ce monde qui le pénètre, lui est angoissant, jusqu’à le faire passer par des phases délirantes, c’est sa souffrance.

 

Le principal intéressé, celui qui est en souffrance...

L’évidence, c’est qu’il reconnaît sa souffrance mais pas sa « maladie ». Ce qu’il perçoit lui est étranger, venant de l’externe et donc ne peut admettre son état psychotique. C’est toute la difficulté du vécu familial, être impuissant à faire entrer son fils ou sa fille dans un système de soins et bien évidemment un refus catégorique à toute médication. C’est, le plus généralement, de longues années qui vont lui être déstabilisantes rendant pratiquement impossible sa reconstruction à terme.

Pourquoi : Le psychotique est dans une toute autre logique, celle de notre culture. Voire, entendre, sentir des choses qui n’existent pas, toute la fondation des croyances et donc des religions.

 

La maladie en quelques mots.

C’est une vraie « maladie » concrétisée biologiquement par la désorganisation du cerveau, une dérive -des connexions neuronales- qui positionne le « souffrant » en totale irréalité, voir le dépersonnaliser. C’est pour cette raison que bien souvent le schizophrène, par ses perceptions intériorisées ou visibles -que sont les hallucinations- est le plus souvent attiré par tout ce qui touche le non-palpable dont l’ésotérisme, la magie, les croyances voir les sectes à la recherche d’une solution à sa souffrance par un idéal en fait inaccessible.

Il est l’homme pur par excellence dans un registre totalement binaire que sont le bien et le mal et sans aucune position intermédiaire. Ses perceptions traumatisantes sont pour lui des vérités sans faille, que personne ne peut remettre en cause tant elles lui apparaissent plus vraies qu’une réalité. C’est dans ce contexte qu’il prolonge « ses vérités » par des délires d’imagination, lui permettant de donner une réalité à son fonctionnement et le plonge dans des crises difficiles à maîtriser.

C’est donc une maladie, par ses manifestions, ses symptômes, qu’il est dans l’impossibilité de reconnaître, d’admettre.

Le seul moyen de le faire revenir à la réalité est la médication, un ou plusieurs antipsychotiques et un anxiolytique pour calmer ses fortes angoisses. Une médication qui va tenter de le réguler afin de le stabiliser psychiquement et c’est seulement à cette condition réussie que l’on pourra dialoguer avec lui, trouver de l’aide par un soutien psychologique, lequel devrait lui permettre d’arriver à comprendre le contenu de sa « maladie », à la gérer tant bien que mal.

C’est un très long parcours, interminable, désocialisant et je vous souhaite bon courage...

Mais sachez que le soutien familial est des plus indispensable.

 

Le fonctionnement du cerveau.

Le cerveau – son fonctionnement è

Schizophrénie et faux souvenirs è

Larges extraits du livre : « La schizophrénie: La comprendre pour mieux la vivre du Docteur Antoine Lesur. »

Le cerveau est un système de communication et de traitement de l'information.

Il est le support objectif de la pensée, de nos sentiments et de nos émotions. L'information transite spécifiquement entre les neurones grâce à au réseau enchevêtré des axones et circule sous forme d'un signal électrique de brève durée, l'influx nerveux. La transmission d'une cellule à l'autre est une molécule biochimique, le neurotransmetteur ou le neuromédiateur, et se fait par l'intermédiaire des synapses qui sont des zones de contacts entre deux neurones. L'information est donc véhiculée et traitée de manière discriminatoire, point par point, et rapidement.

Dans ce schéma, la dopamine est un neuromédiateur qui module l'activité d'un nombre considérable de neurones et les symptômes sont expliqués par le dysfonctionnement de sa régulation et sont de deux ordres :

·        Par le défaut de dopamine qui serait associé aux difficultés cognitives, au retrait, à la lenteur.

·            Par l'excès de dopamine qui serait responsable des hallucinations et des délires.

 

Actuellement, grâce à l’IRM, les neurobiologistes et chercheurs avancent à grands pas dans la compréhension du fonctionnement cérébrale, ce qui permet aux laboratoires pharmaceutiques de créer des antipsychotiques plus adaptés et mieux ciblés. D’où la venue de pharmacologie de nouvelle génération. En outre, elle permet aussi de pallier aux effets secondaires des anciens neuroleptiques.

 

La neurotransmission : dopamine, sérotonine et glutamate.

è www.journal-therapie.org/index.php?option=article&access=doi&doi=10.2515/therapie:2008030

Le rôle de la neurotransmission dopaminergique dans la schizophrénie est indubitable. Cependant, durant plusieurs décennies, des dysfonctions de cette transmission n'ont fait l'objet que de présomptions. C'est tout récemment que la nature de ces dysfonctions commence à être connue. Il paraît maintenant acquis que les perturbations de la transmission dopaminergique observées chez les schizophrènes ne sont pas responsables de l'étiologie de cette affection, mais sont plutôt la conséquence majeure d'autres dysfonctions. Si le rôle de la neurotransmission sérotoninergique dans les troubles de l'humeur est certain, son implication dans la schizophrénie repose encore sur des preuves indirectes et éparses. Enfin, l'implication de la neurotransmission glutamatergique dans la schizophrénie, longtemps ralentie par le manque d'outils sélectifs, repose maintenant sur des résultats intéressants, mais qui doivent impérativement être confirmés.

(Article à ne pas manquer: source forum Doctissimo) - La sérotonine et son interaction dans le domaine de l’irréalité  è

 

Etymologie grecque : esprit divisé, disloqué, scindé.

SCHIZOPHRÉNIE est un mot utilisé pour la première fois par le psychiatre suisse Eugène Bleuler en 1911. C'était le terme qui illustrait le mieux selon lui la séparation de certaines fonctions psychiques; "schizo" vient du grec et signifie fendre, séparer et "phrên" veut dire esprit.

 

C’est un trouble mental aux contours flous, nommé aussi le trouble de l’association, du fait que cette fausse association vient de son erreur de jugement et personne ne peut le convaincre de son erreur, car lui perçoit, sent, voit, entend...

 

Etre schizophrène, c’est vivre en totale irréalité, une dépendance qui régit votre vie, vous prend votre énergie, vous désocialise, vous coupe de la société, vous marginalise.

Plusieurs types de schizophrénies existent issus de causes différentes, qui s'inscrivent dans un modèle dit de "vulnérabilité-stress". Les symptômes les plus impressionnants de la schizophrénie sont fréquemment les hallucinations et les délires.

 

L’état schizophrénique est bien présent dès le très jeune âge, une fragilité fonctionnelle dit de vulnérabilité. La majorité des « vulnérables » restera dans cet état latent. Pour les autres la « maladie » débute par une réaction violente dit de « stress », la décompensation, habituellement chez le sujet jeune dont l'évolution est imprévisible et fortement variable selon les individus.

 

Les symptômes : positifs, négatifs, de discordance è

 

La médication par des antipsychotiques (neuroleptiques) permet de diminuer les symptômes de perception.

Généralement l’antipsychotique est allié à un anxiolytique ou à un sédatif.

 

 

Bien souvent, le schizophrène, prolonge ses symptômes de perceptions par des délires d’interprétation, c’est la forme paranoïde.

Le délire paranoïaque s'installe généralement dans l'ordre la cohérence, et la clarté, à tel point que l'entourage peut parfois douter.

Les personnalités paranoïaques se caractérisent toutes par quatre traits fondamentaux entraînant à terme une inadaptabilité sociale:

·            La fausseté du jugement.

·            La méfiance extrême à l'égard des autres.

·            La surestimation pathologique de soi-même.

·            La susceptibilité démesurée.

 

L'ensemble de ces troubles peut provoquer des réactions agressives et aboutir à un état délirant.

On distingue plusieurs états délirants dans la paranoïa:

·            Le délire d'interprétation, même mineur, est considéré comme significatif de la justesse de son inquiétude.

·            Le délire de persécution.

·            Le délire de revendication.

·            Le délire de survalorisation (invocations de contacts répétés avec des personnes célèbres, voire avec Dieu).

 

La schizophrénie paranoïde est l’extrémité de la psychose car, au regard la personne touchée, les perceptions sont de véritables révélations affirmées, vécues comme des réalités et attribués à l’externe « persécuteur » donc non reconnus par le souffrant comme les symptômes de sa maladie.

Dans cette fausse logique, le schizophrène est dans l’impossibilité de reconnaître son état psychique et c’est toute la difficulté qui ne permet pas une prise en charge médicale dès les premiers symptômes et donc de dériver vers une aggravation des troubles de plus en plus irréversibles ; d’où l’importance de faire de la prévention explicative aux jeunes.

 

Ce qui est l’évidence, actuellement la schizophrénie ne se soigne pas, les diverses médications atténuent les symptômes et le « malade » doit vivre et conjuguer avec elle dans une position plus ou moins stabilisée, donc très précaire avec tous ses risques de dérapage dont l’ultime est le suicide tant la souffrance psychique est intense.

Petit bémol, si cette « maladie » induit un handicap durable, la sévérité de la maladie tende à diminuer avec l'âge.

 

 

Alors, soigner la cause n’est pas encore d’actualité ; encore faudrait-il la trouver pourtant la recherche fait prévaloir quelques pistes...

 

Les hallucinations (Symptômes dits « positifs »).

Certains disent que c’est le miroir de ses angoisses.

Ce sont des perceptions d'événements qui n'existent pas dans la réalité mais que les patients croient et interprètent sans critique, pour eux, c'est une réalité. Elles peuvent intervenir sur l'ensemble des organes sensoriels que sont les hallucinations visuelles, auditives, de l’odorat, de gustation ou cutanées.

Ces hallucinations sont terrifiantes pour le patient et sa souffrance est insoutenable avec des risques suicidaires.

Elles bouleversent sa vie émotionnelle et induisent des conduites incohérentes voire dommageables.

 

Sans aucune manifestation externe perceptible, seulement mais entièrement sentir des choses qui n’existent pas. Cette modalité hallucinatoire ressentie comme la sensation d’être imprégné(e), voire envahi(e), par le surnaturel. Mon meilleur explicatif intègre bien évidemment tout ce qui touche aux croyances dont notamment les effets de la méditation et de la prière.

 

- Hallucinations visuelles è http://cepaduluxe.over-blog.com/article-13282576.html

Des hallucinations, plus réelles que la réalité. (Mardi 20 novembre 2007).

« On pourrait croire qu’elles sont réalistes, réelles, très réelles… et on est encore au-dessous de la réalité.

Les hallucinations sont souvent encore plus réelles que la réalité, car elles ont ceci de particulier qu’elles prennent toute la place dans le champ de la conscience et de la perception alors qu’une perception réelle laisse place à d’autres perceptions annexes, laisse place à la critique, laisse place au jugement et à la réflexion… une hallucination s’impose et envahit son territoire comme une vague submergeant tout sur son passage ; elle s’impose avec la force de l’évidence et ne souffre pratiquement aucune contestation ; elle s’impose comme une vérité plus forte que tout.

C’est sûrement cela qui la rend si traumatisante et si difficile à chasser, c’est sûrement cela qui lui donne son pouvoir. »

 

- Hallucinations auditivesè www.schizophrenie.qc.ca/FR/Defi/Articles/9-5Hallucination.html

« Les hallucinations auditives verbales sont la perception de voix qui procurent la même sensation immédiate de réalité qu'une perception réelle en l'absence de stimulations externes de l'appareil auditif. Elles doivent être distinguées des illusions où un stimulus extérieur est mal perçu ou mal interprété. La personne a l'impression que les voix proviennent de l'extérieur de sa tête et qu'elle les entend réellement par les oreilles. Il peut s'agir d'une ou plusieurs voix qui s'adressent au sujet à la seconde ou à la troisième personne. Dans le cadre d'un deuil, il s'agit le plus fréquemment d'une voix qui appelle le sujet par son nom et lui dit simplement un ou deux mots. »

 

Thérapie cognitive des voix

Une personne qui entend des voix peut être totalement sous leur emprise, du moins jusqu'au moment où elle apprend à désobéir à celles-ci.

La thérapie cognitive des voix vise la compréhension et la remise en question des croyances principales au sujet des voix dans le but de réduire la détresse et de faciliter le développement de nouvelles stratégies d'adaptation. Elle vise concrètement à aider les patients schizophrènes à faire face à l'emprise des voix.

 

Les perceptions mystiques hallucinatoires.

Psychose mystique è

Le cas le plus symptomatique è

  

Les fondements des croyances religieuses sont bâtis à partir de ces perceptions reçues plus vraies que la réalité.

Dieu parlerait, montrerait, mais n’écrit jamais à personne.

Celles qui disent avoir vu la Vierge, comment peuvent-elles l’affirmer, personne ne l’a connue à son époque. Si elle ressemble aux images pieuses avec de la lumière, c’est bien le contenu d’une hallucination.

Ces fausses interprétations en font les dogmes intangibles que sont les assises religieuses.

En psychiatrie, c’est donner une pseudo réalité à l’impalpable, la suite logique des hallucinations qui se nomment «délires mystiques».

 

Cet extrait du premier livre du gourou psychédélique Carlos Castaneda, L´Herbe du diable et la petite fumée, fournit une merveilleuse illustration de ce que peut être une hallucination.

«Tout ce que j´étais capable de voir, c´était ce chien qui s´irisait. Une vive lumière émanait de son corps. J´étais en feu. Je brillais de mille éclats. J´ai bu jusqu´à ce que le fluide s´échappe par tous mes pores, pour former comme des écheveaux de soie qui me faisaient, à moi aussi, une crinière lumineuse. J´ai regardé le chien, nous avions la même crinière. »

On pourrait le rapprocher d´une autre citation, de la mystique du XIIe siècle Hildegard von Bingen :

« Les cieux s´ouvrirent et une lumière d´une brillance exceptionnelle s´engouffra dans mon esprit. Et cela embrasa mon cœur tout entier comme une flamme, non pas brûlante mais réchauffante...

Et soudain, je compris le sens des Livres»

 

Les délires

Le psychotique ne peut que croire fermement à ses perceptions, les délires qui s’en suivent ne peuvent donc être, pour lui, que des vérités intangibles.

C’est en comprenant cela que j’ai perdu le doute sur ce qu’annoncent les religions dont les fondements sont les « prophètes » racontant et transcrivant leurs contacts avec l’au-delà et aussi les « vénéré(e)s », celles et ceux, qui ont entendu(e)s et/ou vu(e)s... Cette double référence interprétée est le frein total ne permettant pas à nos enfants de sortir de leurs fausses certitudes, c’est pour cela que j’insiste lourdement sur le thème « schizo/croyances » qui est l’unique voie explicative pour faire douter le psychotique et le sortir à terme de sa souffrance.

N’attendons pas que certains passent par la case suicide ; en finir avec le royaume des cieux pour entrer dans un système de soins respectueux de l’avenir de nos jeunes prisonniers de cette horrible maladie. Faire comprendre cette fausse dualité, c’est atteindre les 80% de succès vers la guérison.

 

Edouard Zarifian (1941-2007), professeur de psychiatrie et de psychologie médicale / Les jardiniers de la folie :

« On doute de la réalité, on ne doute jamais de son délire. »

Les délires viennent en prolongement des hallucinations –matérialisées (positives) ou non matérialisées (négatives) -, c’est l’explicatif leurs donnant corps, pour en justifier la véracité du perçu ou de sensations intériorisées.

Ce sont des idées, des convictions personnelles erronées.

L'idée est délirante parce que le sujet est insensible à toute argumentation et l'on ne peut plus raisonner logiquement avec lui. Même confronté à des preuves concrètes, il continue à les soutenir fermement. Les idées délirantes quand elles sont associées à des hallucinations n'en sont que plus convaincantes.

Si les thèmes souvent évoqués par le malade ne sont pas toujours bien définis, la maladie engendre une désorganisation affective qui s'accompagne d'une l'interrogation sur sa propre identité. Dans la maladie de la persécution, le regard des autres est vécu sur un mode très angoissant.

 

Beaucoup d’incompréhension dans cette maladie : Tous schizophrènes.

Il est affirmé que cette maladie a comme base fonctionnelle une origine génétique donc « héréditaire ». Il est dit aussi qu’elle survient généralement dans une période d’âge allant très majoritairement de la 15ème à la 35ème année.

Quelle est donc la situation avant sa déclaration officielle ?

Durant cette période, de l’enfance, d’adolescence et de jeunesse, certains sont donc prédisposé à devenir « malade » c'est-à-dire en sensibilité de perceptions, - sans pour autant être dans la maladie qui débute généralement par une forte décompensation- dont le symptôme fédérateur est la souffrance psychique. Les statistiques affichent une population à risque de l’ordre de 15% et une population à haut risque de 4% (Les vulnérables). Seul, et c’est beaucoup, 1% entreront réellement dans la maladie (Stress décompensatoire).

Comment est la situation pour certains de ceux qui ne sont pas entré en maladie ?

De nombreuses personnes adultes affirment entendre des « voix », avoir des « hallucinations », sentir intérieurement des choses qui n’existent pas et bien évidemment affirmer qu’elles ne sont pas schizophrènes (Le terme est «Je ne suis pas fou ou pas folle » ce qui me mets hors de moi). Eh bien, c’est certain, ces personnes ne sont pas la maladie au sens médical strict, mais elles sont en état de perceptions schizophréniques soient modérés, passagères, temporaires, sans souffrance, et souvent même, en sensation réconfortante allant jusqu’à la béatitude. Ce sont ceux et celles qui vivent intensément dans le domaine de l’irréalité vécu comme des vérités immuables ; des personnes qui veulent vous accueillir dans leur monde d’irréalité des croyances que sont les religions.

Schizophrénie ou seulement son état caché.

La schizophrénie dans tous ses états –déclarés ou non- est dure, pure, intransigeante, que ce soit en maladie avec son déni de reconnaissance, ses cas tragiques, ou dans le domaine des perceptions religieuses dont les plus accrocs sont les gourous de sectes, les chefs religieux qui médiatisent, vont convaincre par de fictifs miracles et même combattre les infidèles, ou encore les dictateurs paranoïdes qui veulent refaire le monde à l’image de leurs délires et bien d’autres dont ceux qui se disent avoir eu des contacts extraterrestres...

Toute une population dont le fonctionnement cérébral est régit, guidé par l’irréalité ; ce sont les perceptions schizophréniques, ressenties et vécues, plus vraies que la réalité, qui mène le monde. Les hallucinations sont et resteront toujours un obstacle, une difficulté majeure chez le psychotique schizophrène, ne permettant pas de lui communiquer les moyens de compréhension pour le sortir de son monde virtuel. Le seul recours est la médication, le repositionnant dans moins d’irréalité.

L’irréalité est en nous tous, à divers niveaux, et on peut dire que nous sommes tous schizophrènes, chacun avec sa dose graduée de sensibilité au domaine de l’impalpable, aux perceptions inexpliquées ; la maladie est effective lorsque cet état débordant, de rupture, vient prendre tout l’espace de la personne, réduisant à une peau de chagrin sa vie dans la réalité.

 

Mais que se passe-t-il dans la tête d’un schizophrène ?

è www.lasante.be/maladies/schizophrenie.htm (Lien devenu inexistant).

La schizophrénie entraîne un décrochage avec la réalité. Les pensées des schizophrènes deviennent déformées et étranges. Dans les cas graves, ils peuvent avoir des hallucinations c'est-à-dire qu'ils entendent des voix. Ces voix commentent leurs idées et influencent leurs agissements. Ils peuvent parfois avoir des visions. Ils expliquent cela comme étant l’effet de forces extérieures : envoûtement et/ou possession par le diable, un extraterrestre, des divinités, des forces occultes, certaines personnes etc…. Le patient schizophrène se sent souvent persécuté. Ces hallucinations peuvent parfois le conduire à devenir violent, tellement il est angoissé. 

 

La schizophrénie se scinde en deux points distincts.

1)     La maladie en elle-même qui est un disfonctionnement du cerveau dû à l’excès de dopamine et de sérotonine, lesquelles font fonctionner la personne dans le domaine de l’irréalité. On distingue : les positifs avec des perceptions extériorisées que sont les hallucinations visuelles et auditives principalement ; les négatifs avec des sensations intériorisées, ceux qui se disent avoir des dons de sentir les évènements, d’avoir un accès relationnel avec le monde impalpable, celui de l’irréalité.

 

2)     L’interprétation des perceptions faites par le psychotique qui en est le prolongement que sont les délires ; le plus généralement de type mystique : Qui parle? Qui montre? C’est ce qui est le plus contraignant car c’est cette fausse attribution à des phénomènes externes qui angoisse à l’extrême la personne totalement soumise.

La psychiatrie s’intéresse au 1er point.

La médication diminue les perceptions (pas toujours). Ce sont des bloquants ou des régulateurs de la dopamine et de la sérotonine - agents des neurotransmetteurs - et de ce fait le « malade » limite ses entrées de délires dans le 2ème point.

 

Le plus pénalisant est le 2ème point : les délires d’imagination.

Délires : Wikipedia è

Le prolongement des perceptions, lequel est l’accès aux délires d’imagination.

Le rôle que je défends est l’explicatif du 2ème point, qui doit permettre au « souffrant » d’entrer dans une compréhension du phénomène schizophrénique en admettant, implicitement, que ce qu’il perçoit ne sont que les symptômes trompeurs de son disfonctionnement.

En fait, c’est l’aider à comprendre qu’il est dans une réelle « maladie », d’accepter d’entrer dans un système de soins psychiatrique, de prendre régulièrement sa médication afin de gérer le mieux possible et plus sereinement sa souffrance donc ses angoisses.

 

Le délire mystique et la littérature religieuse.

Religieux, il est urgent de ne rien faire.

Le patient ne sait pas décrire les évènements qui l’assaillent en phase psychotique. S’il a reçu une instruction religieuse dans son enfance ou que l’on parlait d’anges, de démons, de messages prophétiques, de miracles, il exploitera ses souvenirs pour exprimer ce qu’il ressent. C’est ainsi que chez des êtres qui n’ont pas une foi personnelle peuvent se développer les représentations délirantes les plus extravagantes. Lorsque l’épisode psychotique régresse la piété revient à son niveau d’avant la crise. A notre époque où la foi en Dieu imprègne de moins en moins la vie quotidienne des gens, les délires mystiques diminuent, en revanche le nombre de délires centrés sur la mort des forêts, des accidents chimiques, des catastrophes nucléaires ont considérablement augmenté.

Deux tendances se font jour dans la littérature religieuse, par rapport à la schizophrénie :

1- Péché : s’il y maladie, il y a péché or un schizophrène peut avoir péché comme tout le monde mais il n’y a pas de cause à effet.

2- Schizophrénie et occultisme : s'il y a maladie c’est que le malade ou sa famille ont touché à l’occultisme.

On cause de grands torts aux chrétiens qui traversent des crises de schizophrénie, en les déclarant possédés ou influencés par des puissances démoniaques et en les soumettant à des rites fastidieux destinés à chasser les esprits mauvais. Souvent les prières formulées dans ces situations aggravent la psychose.

 

En finir avec des suppositions erronées.

Elle n’est pas, comme certains le pensent, une perception extrasensorielle de vérité, ni même une maladie de l’âme ; l’âme n’existe pas, c’est un concept religieux, un délire psychotique.

 

Si les idées délirantes -liés à la schizophrénie- pouvaient être réalistes, vraies, au sens communications extrasensorielles ou bien mystiques liés à l’au-delà ?

Alors:

·            Pourquoi les personnes seraient-elles choisies statistiquement pratiquement uniformément réparties sur tous les continents à raison de 1% de la population, une sélection géographiquement égalitaire choisie par un Dieu.

·            Pourquoi aussi les jumeaux monozygotes (dont mes enfants adultes depuis bien des années) ont beaucoup, de « malchances » d’être touchés ensemble, ce qui prouve que la maladie est héréditairement et fonctionnellement transmissible et c’est mon cas...

·            Comment une médication permettrait-elle de réduire, ou mieux, supprimer les perceptions psychotiques ; alors, serait-elle supérieure aux messages de Dieu ?

Et vous, à qui attribuez-vous vos rêves et cauchemars de nuit ?

 

Il donc est impératif d’admettre, que la schizophrénie est une « maladie » uniquement organique, qui se soigne, dont on peut guérir ou tout au moins stabiliser la personne dans une vie presque dans la « normalité » ; ce qui est actuellement le cas malheureusement à divers niveaux et de très longue haleine tant qu’une solution médicale, plus radicale, puisse être trouvée et mise en œuvre. Je pense que la solution passera par la correction des gênes dits altérés.

 

Soyez positif, vous avez le regard porté sur votre enfant mais aussi vous lui êtes son miroir, donc votre présentation est un élément qu’il enregistre et qui ne doit pas se superposer négativement à sa souffrance. Dur, dur... ; allez courage, dans l’évolution actuelle de la psychiatrie, de la médication, des soins, de l’attention et du regard porté collectivement, c’est un ensemble qui doit un jour porter ses fruits.

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Mise à jour le lundi 13 mai 2013 - * maurice.champion20@wanadoo.fr *